Combien de 25 novembre faudra-t-il encore pour que les violences patriarcales soient réellement, sérieusement, et définitivement combattues? Chaque année, les chiffres des violences de genre sont
donnés. Et pourtant, ça recommence.
Il s’agit bien d’une domination de genre systémique, historique qui n’est autre que la domination masculine. Et pourtant, nous entendrons encore parler de « faits divers », « crime passionnel», « drame familial » pour
parler de violences de couple, de « gestes déplacés » ou de « dérapages » pour parler de viol, harcèlement ou agressions sexuelles.
L’actualité récente (#balancetonporc, #Metoo etc.) a encore démontré la persistance de ces violences et de la culture du viol. Les commentaires nauséabonds sur la parole des femmes nous rappellent que si nous
parlons, il est préférable de le faire « convenablement » ou alors continuer à se taire. Nous refusons ces injonctions.

La honte doit changer de camp.

Retrouvons-nous le 24 novembre le temps d’un rassemblement et tout le reste de l’année pour lutter contre le patriarcat.

Et le lendemain,samedi 25 novembre, toujours dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, rejoignons le rassemblement à 18h devant le Palais de Justice appelé par le Planning familial49.