Les femmes opposées à la guerre en 1914-1918. Conférence débat et exposition par Didier Giraud.

Jeudi 18 juin, Palais des Arts, 20h00. Vannes.

Si la grande boucherie de 1914-1918 a fait des millions de morts et de mutilés, dans chaque camp, peu se sont opposés à cette guerre industrielle. Contaminée par le virus nationaliste, ne voyant plus qu’il s’agissait d’un affrontement entre blocs capitalistes pour redynamiser et redistribuer les marchés, même une trop grande partie des forces révolutionnaires de l’époque (socialistes, syndicalistes, anarchistes…) a rejoint l’Union sacrée. Ce qui a fait dire à Anatole France « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels ».

Pourtant, dans chaque pays, il y a eu des résistants et des résistantes à ce grand massacre, à la folie militaire des États. Si aujourd’hui, l’Histoire officielle accepte de reconnaître les fusillés pour l’exemple, on ne parle du rôle des femmes que comme travailleuses participant à l’effort de guerre. Or, il y a eu des femmes qui se sont opposées dès le début et qui l’ont payé cher, notamment en perdant leur travail et en se faisant emprisonnées.

Cette soirée se propose de présenter ces femmes pacifistes, internationalistes, souvent oubliées de l’Histoire. Quelles ont été leurs actions ? Comment se sont-elles organisées ? Didier Giraud, historien, vient nous présenter leurs combats. Et peut-être leurs luttes peuvent-elles nous éclairer pour relancer aujourd’hui l’opposition à la guerre et au commerce des armes effectués au nom de la lutte contre le terrorisme ? Pour que vive l’idée de paix et de fraternité universelles.

Organisation : Groupe libertaire Lochu (Vannes)