[nantes] kill your gender party #5
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Themes: Art/cultureCinémaégalitéGenre/sexualitésLgbtiLgbtqia+MusiqueQueerRacismeResistancesVisibilité
Places: Le ferrailleurNantes
Le Ferrailleur - Hangar à Bananes - 21, quai des Antilles - 44200 NANTES *TRAM Ligne 1, Arrêt Chantiers Navals (Quai de la Fosse) 15 minutes à pied du Quai des Antilles *BUS 58, Arrêt Hangar à Bananes 2 minutes à pied du quai des Antilles *BUS DE NUIT Ligne B, Circuit Ile de Nantes, Arrêt Hangar à Bananes 2 minutes à pied du quai des Antilles
** CINEMA, MUSIQUE, VISIBILITÉ & FIERTÉ LGBT **
CONTRE LE RACISME, LE SEXISME, L’HOMOPHOBIE… UNE SOIRÉE POUR RÉSISTER
–> RENDEZ-VOUS le SAMEDI 7 JUIN pour une KILL YOUR GENDER PARTY sans précédent :
CONCERTS & MIXXX :
? SHOPPING (Badass’n’Roll, Londres)
Lignes de basse martelées et percus primitives, energie disco punk les Londoniens Rachel Aggs (guitare, voix), Billy Easter (basse, voix) et Andrew Milk (batterie, voix) assènent un rock brut et tendu qui rappelle les belles heures du post-punk féministe et queer des Slits, Raincoats, Au Pairs et autres ESG. Pour les fans de Gang of Four, oui, aussi.
https://soundcloud.com/shoppingband
? MADmoizel (Synth-pop Ultra Modern, Toulouse)
Une voix punk-lyrique posée sur un mix de beat 80’s et vous voilà plongé dans l’Underground de Madmoizel. Influencée par les icônes des années 80 (Bowie, Nina Hagen, Kate Bush, Klaus Nomi, Laurie Anderson, New Order…) elle se produit seule sur scène, avec son synthé et ses “Electribes”, et fait de ses lives de véritables performances.
http://madmoizel.bandcamp.com/
? CLIQUETTE MANDALE (DJ Crew 100% Djendeur, NANTES/PARIS)
DJsets à 6 mains : electro, glam, new wave, pop, indie rock, dingo par Niko Disorder, Fredster et Playgrrrl. Le Crew organisateur de soirées mix pour les queers & friendz, sur Nantes et Paris !
http://www.mixcloud.com/CliquetteMandale/
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> Portes à 20h30
> Concerts dès 21h
> Dancefloor jusqu’à 03h30!
> 8€ sur place
CONTRE LE RACISME, LE SEXISME, L’HOMOPHOBIE… UNE SOIRÉE POUR RÉSISTER
super mais les 8€ à l’entrée c’est pourquoi ?
parce que sur Indymedia on accepte pas les évènements marchands.
Si la thune c’est pour une caisse de soutien, organiser une prochaine soirée pour visibiliser la lutte ça a sa place ici mais si c’est juste pour les frais du ferrailleur je crois pas que ce soit en accord avec la charte -> https://nantes.indymedia.org/pages/charte
Oui j’ai bien lu la charte. Les 8 euros ne sont pas pour renflouer qui que ce soit ni le lieu, mais pour rembourser le gasoil des groupes qui viennent de loin. Il s’agit d’un évènement militant et non profit. Merci!
C est juste une question,le ferailleur , c est bien la ou il y a les vigiles couillus qui n hésitent pas a virer des personnes ivres une fois qu ils ont bien consommé;un peu comme a l ex boite “le temps d aimer”.
c est pas vrai?
Si t as le salaire d un-e prolo , il te reste les lieux de drague,ah ben oui c est que pour les mecs, et meme avec un peu de chance si tu croise les keufs , tu peux finir en gardave, avec humiliations et propos anti pd.(ca cest déja vu dans le passé a nantes).
la gay pride fut crée pour commémorer une émeute,quand c est que nous cassons tout?
que creve la marchandise gayfriendly.
Quant au crime policier évoqué plus haut , ni oubli ni pardon.
la justice nique son père.
moi aussi cette soirée me parait pas vraiment à se place ici : pourquoi faire venir des groupes d’aussi loin ? pourquoi aller au hangar à banane, haut lieu de la caution fétardo-culturo-beuverie de la nécropolisation de Nantes ? Franchement, on n’est plus dans la revendication politique mais dans la célébration bien bien normée, là, non ?
après, j’avoue avoir aussi du mal avec le commentaire qui utilise plein d’expressions sexistes pour exprimer son mécontentement. Franchement, il serait temps de réfléchir à d’autres mots, voire se passer des insultes, pour exprimer son désacord, ça serait une chouette réelle avancée pour tou-te-s.
Disposeés à marcher en bandes et à connaitre la fouille
La bande des tiens prétexte que cherche les patrouilles
Disposés à s’unir en amis de la cité, à subir les familiarités
A mourir trop loin de l’égalité
Disposer à être tutoyés par toute institution
Institution méprise et déplore ton élocution
Qu’est-ce qui pousse un jeune à garder l’argot et la démarche
Alors qu’il sort de l’horizon et qu’il prend de l’âge ?
Entre le jeune abonné aux musées et celui à l’abri de bus
Seul un des deux portera le poids de son habitus
On a les mêmes os, la même langue, le même sang mais t’oublies un détail
L’genre d’accent avec lequel tu finis tes phrases
Tu sais qu’les riches sont pas plus libres que toi
Eux aussi sont aliénés par leurs mots, leur code, leurs choix
Sauf que leur argot est bien vu, il est même courtisé
On dit du tien qu’il est bad, dis-leurs qu’il est souligné
Leur style et leur mode sont juste plus prisés
En plus, tu grandis et l’argot du préau n’est plus l’consensus
Deux poids, deux mesures en fonction d’ta voix, ton allure
Ton aisance du langage dans la guerre du langage
Ce monde peut cerner d’où tu viens et j’en ai pas dit plus
Humain, tu restes emprisonné par tes habitus
Le quartier a ses règles, ses lois, son langage, son argot
Tu sais d’quoi j’parle surtout quand t’es ado
Rempli d’vivacité, tu sors du bahut, du chahut
Contaminé par les expressions tordues d’la rue, t’as vu ?
Tu ramènes à l’école une manière de parler
Tu t’la racontes, la manière de manier la langue et de s’tailler
Tes parents se sont dit, l’école change les nantis
Mais leur enfant grandit, veut parler comme un bandit
C’est une règle sociale, on s’adapte à notre monde
L’accent, le verbe, la phrase te reflète, te ressemble
T’as un arrière-goût du quartier, tu restes son ombre, c’est chaud
Les mots qui t’servent à parler reflètent l’écho des autres
T’as pas encore conscience que le langage est ton passeport
Plus tard, faudra qu’tu parles bien ou bien que tu parles fort
Ton horizon d’enfant construit ta personnalité
Tes manières, ton argot t’façonne comme personne n’a idée
Ca jouera sur l’mariage, sur l’choix du job
Sur ton décor, sur le nom des gosses, sur l’choix de l’école
De la musique que t’écoutes, de celle que tu comprends pas
Des malheureux que tu écoutes et d’ceux que tu n’entends pas
Si tu es de ceux qui ont grandi dans le gris des tours
L’oreille bien trop rempli par l’argot qui s’écoule
Tu auras tendance à être moins à l’aise au centre-ville
Que dans le quartier sensible où ta jeunesse a grandi tranquille
D’autres sont nés avec la chance d’avoir la langue dominante
Qui s’habille de l’accent des capitales scintillantes
En vrai, ils n’ont pas de mérite d’être né là où ils sont nés
Mais ils ont le passeport dans la guerre du langage français
On a les mêmes os, la même langue, le même sang mais j’oublie un détail
L’genre d’accent avec lequel je finis mes phrases
C’monde peut cerner d’où je viens et j’en ai pas dit plus
Humain, j’reste emprisonné par mes habitus
ROCE “habitus”