MARDI 6 MAI, 19H à la MAISON DE LA GREVE :

DISCUSSION AVEC UN CAMARADE NO-TAV SUR LA SITUATION ITALIENNE

Certains rêvent de parcourir le monde en quelques heures, boire un expresso en business-class avec le son feutré du fameux TGV Lyon-Turin. D’autres parcourent les bois, arpentent les rues par milliers, crient à tue-têtes, contre le silence de la vitesse et le bruit des machines qui tentent de faire avancer le chantier du tortueux TGV Lyon-Turin. On appelle ces derniers les NO-TAV. Qu’ils soient originaires de la Vallée de Susa (où se situe le chantier), de toute l’Italie ou d’Europe, cela fait plus de 20 ans maintenant qu’ils s’acharnent contre ce projet. La vallée de Susa vit au rythme des manifestations de masse, recours juridiques, actions directes contre le chantier et les entreprises qui y sont liées, campements d’été etc. Le mouvement porte en son sein toutes ces pratiques. Celles-ci retentissent à travers toute l’Italie, et constituent le point de rencontre pour tous ceux qui refusent plus largement le système. C’est bien cet aspect de la lutte qui met en déroute l’Etat Italien plutôt que celui de la faible avancée des travaux. C’est contre cette force du mouvement que s’appuie la repression sur les NO-TAV. Elle s’attaque aujourd’hui à de nombreuses personnes de tous bords et de toute l’Italie. PLus de mille personnes sont accusées de participer à cette lutte, à des manifestations et affrontements avec la police, et depuis peu, à des sabotages. Quelques machines incendiées sur le chantier, et quatres camarades, sont en prison depuis le décembre 2013, accusés de terrorisme. Ils risquent minimum 20 ans de prison.

– Comment, dans une situation de crise, la lutte NO-TAV se répand dans toute l’Italie ?
– Comment fait-elle échos avec les nombreuses autres luttes européennes contre les projets d’infrastructure, notamment la ZAD, à Notre Dame des Landes ?
– Quand est-il des procès ?
– Quelles stratégies ont été mises en place dans cette lutte ? Et lesquelles adoptées maintenant que le chantier est devenu un bunker ?

Le mardi 6 mai, un camarade NO-TAV sera là pour discuter avec nous.

Venez nombreux !

Liberi tutti !