[nantes] occupons pôle emploi
Themes: Actions directes
Places: Nantes
16
Jan
on Monday 01/16/2012 at 11:00 pm
Le gouvernement se refuse à répondre positivement au mouvement des chômeurs et précaires. Gérer l’exclusion ce n’est pas la combattre. Voilà pourquoi nous devons nous mobiliser. Le développement du rapport de force qui doit nous permettre de gagner des droits sociaux pour tous dépend de chacun d’entre nous.
Occupation de Pôle Emploi c'est le 17, après la coordination nationale, "nous" on expliquera où en sont les occupations, et quelques sont les prochaine dates de temps fort.
"Date de la fin de l’évènement indéterminé, on occupera jusqu'à gain de cause !"
Le gouvernement se refuse à répondre positivement au mouvement des chômeurs et précaires. Gérer l’exclusion ce n’est pas la combattre. Voilà pourquoi nous devons nous mobiliser. Le développement du rapport de force qui doit nous permettre de gagner des droits sociaux pour tous dépend de chacun d’entre nous.
Occupation de Pôle Emploi c'est le 17, après la coordination nationale, "nous" on expliquera où en sont les occupations, et quelques sont les prochaine dates de temps fort.
"Date de la fin de l’évènement indéterminé, on occupera jusqu'à gain de cause !"
La Coordination nationale de Occupons Pôle Emploi : https://www.facebook.com/groups/290380860999119/
La journée d’action du 17 Janvier 2012 : https://www.facebook.com/events/317023654982365/
Le blog officiel : http://occupons-pole-emploi.blogspot.com/
Occupons Pole Emploi Nantes : https://www.facebook.com/groups/302287366482446/
Comme tout le monde, je reçois l’invitation à l’indignation: occupation des Pôle Emploie le 17 janvier 2012…
Comme tout les exploités franchement véners de la liste, on me “hesselise” (du triste grabataire Stéphane Hessel dont le torchon de 30 pages fini de nous
convaincre des nécessité de l’euthanasie face à la sénilité).
Comme beaucoup, j’en ai ma claque des appels à l’indignation quand nous n’en sommes plus à nous indigner… L’indignation? – Mon cul! Qui sont ces bonnes-
soeurs zélés qui s’indignent du merdier du monde?!? Me prendrait-on pour l’un de ces petits bourgeois qui fait de la politique en famille, le dimanche devant le rôtis
qu’a fait mamie???
J’ai la rage, l’angoisse et la colère des expulsions de nos logement. J’ai la niak, le pillage dans le sang et mon cadi dans les startings-blocks pour pouvoir bouffer
quelque chose qui a du goût, mais dont le coût m’est inaccessible. J’ai les lèvres écumantes et la roublardise qui se réveille face à toutes ces saloperies
d’associations “solidaires” dont n’importe quel précaire n’est qu’une matière première, justifiant quelques salaires d’assistantes social (des parasites parmis tant
d’autres) et à gaver de subvention.
Indignez-vous? – Mais qu’est-ce que c’est que ce culo d’appeler les précaires à l’indignation?!?
Le précariat ne s’indigne pas: ce n’est pas dans ses gènes!
Il se résigne ou il combat.
Demandez aux précaires de s’indigner, c’est comme demander aux ethiopiens de faire la grève de la faim: c’est absurde et insultant.
Le Collectif Exploités-Enervés est combatif (voir même plus…), et ceci n’est pas dans les promesses ou les voeux pieux, c’est vivant dans chacune des actions
que nous avons mennés. Des Collectifs comme le notre, il y en a plusieurs en France, dans d’autres villes. La lutte des précaires existe déjà et elle a ses
victoires réelles (demandez donc à ceux qui sont venus au Collectif d’Alès pour résoudre leurs problèmes administratif: on est à 120% de victoire depuis
septembre).
Indignez-vous en occupant pôle emploie? – Et allez! En pleine période pré-électorale on nous sort le truc à la mode (“l’indignation”) pour nous envoyez encore une
fois faire les petits soldats d’une gauche sans lendemains ni militants! Que ces gens se rassurent: avec ou sans mouvement, ils seront élus aussi sûrement que
la société française va leur péter à la gueule dans les mois qui suivront leur “victoire électorale”.
Le voilà le grand marketing politique de l’Indignation! Un truc qui ne veut rien dire, qui est vide et qui n’est qu’un ultime recyclage d’un démocratisme où l’on exige
des précaires d’avoir suffisament de sens civique pour servir de viande électorale et médiatique, à-travers un mouvement artificiel.
Et ben moi, je dis: “Merde!”
Je dis: “Indignés du monde entier: prenez garde à ceux qui font les routes où vous manifestez pacifiquement; Prenez garde aux caissières des super-marchés
où vous payez votre bouffe bio; Prenez garde aux maçons qui refont la façade de votre héritage… Prenez garde! Car le prolétariat est encore dans la place”
Occuper Pôle Emploie le 17 janvier 2012? Pourquoi pas… mais pas par indignation! – On a les crocs et si l’on vient, ce ne sera pas comme vous voulez que nous
soyons, mais tel que nous sommes réellement. Et notre réalité, notre condition, c’est une bombe à retardement. Avec l’invitation à occuper Pôle Emploie, il est
probable que vous ayez ouvert le boîte de Pandore de la qu’elle les monstres que nous sommes pourraient surgir…
Enfin, et pour ne pas recommencé le mouvement des chômeurs de 1997-98 et la braderie par la qu’elle la CGT lui fit fermer sa gueule (=les 35h), il me semble
impératif de partir sur le bon pied (si l’on part…) en ne demandant pas du boulot, mais du fric.
Le bourgeois s’indigne à ces mots… mais c’est que le bourgeois ignore la réalité du précariat.
La plus part des allocataires et chômeurs font plein de petits tafs (souvent non-déclarés) pour joindre les trois à quatre bouts de leurs budgets. Le boulo, on
connaît et c’est nul. Le boulot, on connait et ça ne rapporte même pas le strict nécessaire. Le boulot que l’on voudrait nous faire demander n’existe plus et
n’existera plus, car les structures économiques qui générait le travail à l’époque de “papa”, elles sont cuitent, fini et définitivement mortes.
Arrêtés donc, chers Indignés, de vouloir faire plaisir à “Papa” et à son model économique qui n’existe plus: prenez-vous en main ou faîtes une thérapie, car vous
êtes victimes d’un complexe d’Oedipe versant de plus en plus dans la pathologie aigüe (= dénie des réalités).
Désolé si j’ai heurté certaines sensibilités, mais j’en avais gros sur la patate…
Désolé-bis, parce que j’ai de la suite dans les idées et dans LES TRIPES.
Joseph Kacem.
On s’en fout du label médiatique “indignés” (en Espagne, le mouvement ne s’est pas désigné ainsi, et il continue, par des occupations d’immeubles, entre autres) utilisé en France…
Revenons à l’objet visé ! Et voyons si on peut faire collectivement le pari de mettre en cause l’idéologie du travail
C’est l’histoire d’un plein emploi qui ne reviendra pas et de l’action de son fantôme sur les vies aujourd’hui.
C’est l’histoire d’étranges institutions pour lesquelles ce plein emploi qui n’existe pas vaut à la fois boussole et centre de gravité ; l’histoire d’un Pôle emploi qui désigne les chômeurs comme des “candidats”. Candidats à quoi ? À l’emploi bien sûr. Et tout ce qui excède ce rôle assigné sera susceptible de sanction, de mépris, d’éviction, de correction, de procès.
C’est l’histoire de la participation obligée à un jeu délétère dont personne ne connait les règles et celle d’un Pôle emploi qui, pour mener ce jeu, inculquer les comportement concurrentiels que chacun devrait reproduire pour décrocher la timballe tant espérée, endosse les rôles nécessaires au déploiement d’un théâtre si quotidien que les tragédies qui s’y jouent passent d’ordinaire inaperçues ; l’histoire d’un juge des comportements des chômeurs qui est aussi l’un des bourreaux de leurs déviances, d’un arbitre des “droits” de ses sujets qui organise dans le même temps l’existence de ses candidats, de l’un des animateurs d’une disponibilité à l’exploitation que l’on voudrait sans bornes et incarnée en chacun…
la suite de ce texte
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5925
Des critiques détaillées sur le fonctionnement du Pôle, recueillis pour témoigner lors d’un procès pour “outrage à Pôle emploi”
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5903
Oui, de plus, cet appel n’émane pas des “indignés”, qui l’ont repris mais de précaires isolés en butte à Pôle emploi. il a été repris depuis par Uncut France et divers collectifs, et orgas syndicales locales (cgt chômeurs) voir :
http://www.actuchomage.org/2012010418632/Mobilisations-….html
Quant aux mots d’ordre, il y a pas si longtemps, on en était à
Ni emploi forcé, ni culpabilisation, ni management, grève des chômeurs !
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5009
Aucune raison de repartir à zéro. Continuons !
Oui je confirme je suis cette action depuis le départ, et cela provient de uncut France, en particulier d’un certain “French Revolution”, qui n’a pas eu que des bon comportement vis à vis de personnes militantes…
Personnellement, il n’y a pas d’action prévue ce jour là le 17 janvier 2012 à Nantesn jusqu’à preuve du contraire. French Revolution a créé des espaces “vides” partout sur la toile, sans se demander s’il y avait des personnes pour suivre derrière….
Il n’y a qu’à voir le forum…: http://vente.aceboard.fr/index.php?login=337071
Nous sommes de notre coté un petit groupe de citoyens militants et + qu’indignés, à préparer des actions dans les agences. Nous avons d’ors et déjà planchés sur l’organisation, et notre groupe Facebook, où il y a essentiellement des personnes du Nord Ouest, réellement motivées et engagées, est le suivant: http://fr-fr.facebook.com/groups/323439951008451/
un tract, visible sur le groupe, est do’rs et déjà pret (ainsi qu’un texte écrit pour dire à l’oral lors des actions)
Nous allons commencé d’ici peu nos actions dans les agences de Nantes et son agglomération (St Herblain, Rezé et St Sebastien sur Loire) ; et toute personne motivée est la bienvenue pour nous rejoindre..
Le chômage est une réalité pour beaucoup. Occasionnel ou de longue durée, le chômage est une situation subie dont on peut parfois s’accommoder, mais qui est bien souvent synonyme d’incertitude et de fins de mois difficiles. Le chômage est un problème à gérer pour les gouvernements successifs qui continuent à promettre une hypothétique embellie sur le « front de l’emploi » … quand la crise sera passée. A supposer qu’elle passe. De telles promesses, qui n’engagent à rien, font l’impasse sur l’état de la vie salariée, comme sur les conditions de vie des chômeurs et précaires. Conditions qui ne cessent de s’empirer au fil des mesures censées amoindrir les effets de la crise : réforme des retraites, économies réalisées sur les dépenses d’assurance maladie, et aujourd’hui la TVA dite « sociale ».
Pôle emploi est la courroie de transmission permettant aux discours gouvernementaux méprisant à l’égard des dits « assistés » de prendre corps à travers les mesures visant à suspecter, fliquer, infantiliser, culpabiliser les chômeurs tenus pour responsable de leur sort !
Lutter contre le chômage ? En réalité pôle emploi radie 500 000 chômeurs par an non pas parce que ces derniers auraient retrouvé un emploi mais parce qu’ils n’ont pas été d’irréprochables demandeurs d’emplois. Ils n’ont pas accepté n’importe quel travail à n’importe quel prix dans n’importe quelles conditions ! Ils ont refusé un énième stage CV inutile ! Ils en ont eu marre des contrôles mensuels -qui n’apportent aucun soutien concret sinon la peur au ventre- et se sont laissés radier ! La résistance se paie au prix fort quand on est au chômage ! Seul un renversement de rapport de force peut être en mesure de changer la donne !
Les conseillers à l’emploi sont quant à eux soumis à des pressions managériales qui les obligent à suivre la politique de la maison. Jusqu’à ce qu’ils ploient sous l’injonction à gérer toujours plus de « dossiers » de chômeurs, lesquels recouvrent parfois des situations dramatiques. Ou encore qu’ils acceptent de trahir leurs convictions, en se faisant l’instrument de la machine à radier… Ce ne sont pas les faits divers qui manquent témoignant d’une crise réelle parmi les salariés d’une institution brisant des vies de part et d’autre du guichet.
Occuper cet espace, y imposer des revendications en mesure d’améliorer immédiatement les conditions de vie des chômeurs et précaires est une nécessité !
Pourquoi à partir du 17 janvier ?
Un sommet qualifié cyniquement de « social » est convoqué le 18 janvier à l’initiative du gouvernement qui cherche à faire bonne figure en période pré-électorale. Entendons par là qu’il s’agira de présenter aux « partenaires sociaux » tout un lot de mesures visant à rendre le travail encore plus flexible, afin de permettre au patronat d’être plus libre dans sa politique de classe : exploiter au maximum le « potentiel productif » à moindre coût. L’une de ses mesures consiste à remplacer tout ou partie des cotisations patronales sur les salaires, par une augmentation de la TVA – impôt des plus inégalitaire puisqu’il pénalise davantage les pauvres que les riches. TVA baptisée « sociale », bien entendu. Qu’apporteront ces « solutions » du pouvoir aux conditions de vie des précaires qui s’étendent aux statuts garantis d’hier ?
Rien, hormis du pire encore : l’ajout d’une dose supplémentaire de soumission pour tous ceux qui sont ou ceux qui se retrouveront à nouveau provisoirement dans une entreprise. Puis des fins de mois encore plus difficile à boucler pour un plus grand nombre !
Quelle mesure devons-nous attendre de quelconque gouvernement à la solde du capital dont les vues ne sont que de satisfaire l’économie, bien plus que de satisfaire les besoins des humains ?
Pourquoi occuper les pôles emploi à partir du 17 janvier ?
Car il faut bien se ressaisir de la question de nos activités que nous soyons au chômage ou salariés, plutôt que de se laisser gouverner comme de simples variables d’ajustement assignées à une place plutôt qu’à une autre, à tel prix plutôt qu’à un autre, selon les vœux et besoins du capitalisme.
Aussi pour partager nos expériences de précaires et œuvrer à l’amélioration de notre quotidien dans cette réalité où le salariat et son corollaire le chômage, structurent la société.
Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte de Rennes
mcpl2008@gmail.com
http://mcpl.revolublog.com/
Blog Indignés
Coordination Bretagne : coordinationbretagne.wordpress.com
RDV à 11h Place Royale.
Les Révoltés nantais occupent !!
“Chers chômeurs, indemnises ou non, nous vous souhaitons de briser vos chaînes, celles qui vous aliènent à la recherche d’un emploi salarié. Ne vous méprenez pas, jamais le travail n’a libéré, jamais le consumérisme, l’argent, n’ont rendu heureux! /”le travail rend libre” c’est une phrase de nazis/ c’est encore marqué à l’entrée d’Auchwitz!
Chers agents de Pôle Emploi, vous qui êtes au bout de la chaîne de décision /et certainement au bout du rouleau aussi!/ c’est du courage que nous vous souhaitons. L’institution qui vous emploie corrompt votre sens critique. Les tâches abjectes que vous exécutez /radiation!/ rejets de demandes d’indemnisation! /Et les “propositions” d’emploi qui ne correspondent pas à nos attentes !/ viennent s’ajouter à la lourdeur de l’appareil administratif.
Nous tous subissons cet état de fait!”