LA LUTTE DES DEMANDEURS D’ASILE CONTINUE…

L’État s’attaque à tous les acquis sociaux et veut faire payer la crise du système au peuple et seules les solidarités créées dans les luttes de résistance communes peuvent faire barrage.
Depuis un an et demi,les demandeurs d’asile qui voient leurs droits de plus en plus bafoués, sont entrés en résistance pour les faire respecter .
Demain, compagnons de travail, ils sont, dès maintenant à la pointe du combat commun contre la dégradation généralisée des conditions de vie!
Après le relogement des 130 habitants des squats de la New House et de Verneau les 8 et 16 juin, la préfecture semble s’essouffler…
De nombreux demandeurs d’asile restent encore sans logement, notamment les habitants du squat de la Roseraie, que la préfecture a déclaré vouloir évacuer “avant l’été”… l’été a déjà commencé et il sera chaud car les demandeurs d’asile sont déterminés à faire valoir leurs droits !
La situation est intenable pour des centaines de personnes (y compris des enfants) qui vivent sans ressource. Deux familles dont un bébé de 3 mois dans un garage de 20m2 au squat de la Roseraie, des gamins qui font les poubelles, des malades qui ne peuvent pas se soigner, des célibataires qui dorment à plus de dix par chambre…
Le Conseil général continue au mépris des lois de couper les aides aux familles (Aide sociale à l’enfance) tandis que la préfecture multiplie les entorses au droit et va jusqu’à passer outre des décisions du Conseil d’État…

Réaffirmons notre solidarité pour exiger:

UN LOGEMENT POUR TOUS
le respect plein et entier du droit d’asile et des conditions matérielles d’accueil comprenant «  le logement, la nourriture et l’habillement, fournis en nature ou sous forme d’allocation financière ou de bons, ainsi qu’une allocation journalière ». (Directive « Accueil » du Conseil de l’Europe).
L’ouverture urgente et massive de places de CADA.
la réquisition de tous les logements vides.

A l’issue de la manifestation syndicale, nous vous invitons à nous rejoindre pour un pique-nique solidaire devant la préfecture.

REJOIGNEZ NOUS, DÈS 14h, DEVANT LA PRÉFECTURE POUR RAPPELER À L’ÉTAT SES OBLIGATIONS.