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Le collectif Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa 44) propose une rencontre littéraire avec Maxime Macé pour la sortie de son livre Pop fascisme, comment l’extrême droite a gagné la bataille culturelle sur internet (co-écrit avec Pierre Plottu), ce mercredi 20 novembre 2024, à Nantes.

 

Cet ouvrage, paru aux Éditions Divergences, analyse à la propagation des idées fascistes, nationalistes ou encore identitaires sur les réseaux sociaux. Maxime Macé est journaliste spécialisé sur l’extrême droite et travaille notamment pour Libération.

 

Une veille sur les actions de l’extrême droite

À cette occasion, aura lieu la présentation du collectif Visa 44 et de ses perspectives. Ce collectif intersyndical-antifasciste recense les actions commises par l’extrême droite en Loire-Atlantique. De l’annulation d’une soirée drag-queen dans un bar nantais, sous la pression de menaces homophobes à un tag antisémite au message violent sur un mur dans un quartier des Sorinières, etc.

 

 

VISA est une association intersyndicale composée de plus de 250 structures syndicales : la FSU et plusieurs de ses syndicats, l’Union Syndicale Solidaires et plusieurs de ses syndicats, des fédérations et des syndicats de la CGT, de la CFDT, de la CNT-SO, de FO, de la CNT, le Syndicat de la Magistrature…

VISA se développe également dans les territoires par la création de plusieurs antennes départementales permettant un travail intersyndical antifasciste de terrain et de proximité.

Depuis 1996, VISA recense, analyse et dénonce les incursions de l’extrême droite et plus particulièrement du FN/RN sur le terrain social. VISA se veut un outil d’information et de réflexion pour toutes les forces syndicales qui le souhaitent afin de lutter collectivement contre l’implantation et l’audience de l ’extrême droite dans le monde du travail.

Les 17,9 % de Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2012, les 10,7 millions de voix obtenues au 2nd tour de l’élection présidentielle de 2017, les 13,3 millions de voix obtenues en 2022 et les scores sans précédents des séquences électorales de 2024 montrent non seulement que le discours fasciste s ’est installé durablement dans la société française, mais aussi que son principal représentant, le RN, progresse énormément.

Cette situation ne peut nous laisser indifférent·es tant les « valeurs » et l’idéologie portées par le RN sont aux antipodes des idéaux de solidarité et de progrès social de organisations syndicales.

Nous, syndicalistes, avons une responsabilité particulière pour combattre le venin raciste, sexiste, homophobe, antisyndical de l’extrême droite et dénoncer les pseudos solutions du RN qui consistent à dresser les un·es contre les autres les précaires, les immigré·es, les Français·es, les chômeur·euses et celles et ceux qui ont un emploi.

 

Notre devoir est de défendre, de façon intransigeante, dans notre propagande et nos actions, la solidarité de tout le salariat quels que soient son origine ou son statut.

 

Ce combat syndical antifasciste doit être pris en charge par toutes les organisations syndicales, de la base au sommet et, autant que possible, dans l’unité la plus large.

 

  •  VISA est partie intégrante de ce combat et y contribue

– En informant sur les dangers et le développement de l’extrême droite en France, en Europe et dans le monde ainsi que sur les « passerelles » avec la droite dure.

– En analysant de manière critique les propositions dites sociales de l’extrême droite.

– En relayant sur son site toutes les prises de positions, actions des organisations syndicales contre l’extrême droite.

– En dénonçant toutes les discriminations racistes, sexistes, LGBTQIAphobes au sein et hors des entreprises.

– En se faisant l’écho de toutes les actions de solidarité avec les sans-papiers.

– En aidant, par des outils adaptés (journées de formation, brochures, affiches etc.), les équipes syndicales à se former et se mobiliser pour démystifier, aux yeux des salarié·es les propositions prétendues sociales de l’extrême droite.

– En alertant sur la présence dans les structures syndicales de militant·es d’extrême droite se prétendant responsables syndicaux.