A l’occasion de la journée internationale des migrant.e.s, ou journée internationale de la liberté de circulation et d’installation, nous avons décidé de suivre l’appel de la marche des solidarités (appel ci-dessoous).

On vous donne rendez-vous :

– le samedi 14 d

écembre à 11h30 devant le terrain de foot à Bouffay : matchs de foot, stands d’information, cantine …

– le mercredi 18 décembre à 18h à miroir d’eau pour une manifestation

Soyons nombreux.ses à nous opposer aux poltiques migratoires sécuritaires de l’Etat !

Rappelons au passage que l’Etat projette la construction d’un centre de rétention administrative (CRAà en Loire-Atlantique à l’horizon 2027-2028. Les CRA sont des prisons pour enfermer les personnes que l’Etat met ou maintient en situation irrégulière.

L’appel de la marche des solidarités (également dans le tract ci-dessous)

JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT.E.S Journée internationale de la liberté de circulation et d’installation

Texte d’appel de la marche des solidarités

LE RACISME D’ÉTAT OUVRE LA VOIE AU FASCISME :OÙ QUE L’ON SOIT NÉ.E, SOLIDARITÉ !

Contre le racisme d’État, nous appelons à la désobéissance civile, larésistance et la lutte !

De loi Darmanin en projet de loi Retailleau, les digues ont été franchies. Et c’est désormais le RN qui se met à faire la loi.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont effrayé.e.s par la montée du racisme et la perspective d’arrivée au pouvoir du RN à manifester ensemble à l’occasion de la Journée internationale des migrant.e.s.

Nous sommes nombreux et nombreuses. Bien plus que les racistes, beaucoup plus que les fascistes.

Ne soyons pas invisibles. N’acceptons pas d’être atomisé.e.s. Ensemble nous sommes forts et fortes. Face au racisme et aux inégalités, affirmons notre humanité. Montrons concrètement que le racisme tue, divise et détruit tandis que l’égalité et la solidarité sont désirables.

Chaque fois qu’un quartier se lève pour éviter une expulsion, exiger la régularisation d’une famille, l’hébergement et la scolarisation des mineur.e.s, le quartier devient plus beau, plus fort, plus solidaire. Chaque fois qu’un lieu de travail ou un lieu d’étude se mobilise pour défendre un.e collègue ou un.e camarade, nous sommes plus forts et plus fortes pour lutter, ensemble, pour nosdroits.

L’immigration n’est pas le problème.Faire croire cela c’est développer la violence et les inégalités. C’est désigner les migrant.e.s, les enfants de migrant.e.s, les personnes musulmanes ou assignées musulmanes comme « l’ennemi ». C’est faire progresser la déshumanisation de toute la société. C’est masquer les véritables causes, s’éloigner des solutions : la justice e tl’égalité.

Nous refusons que des dizaines, des centaines, des milliers d’êtres humains meurent sur les routes de la migration. Nous refusons que des mineur.e.s, des femmes et des hommes, des familles dorment à la rue en plein hiver. Nous refusons que des travailleuses et des travailleurs restent à la merci de patrons voyous.

Nous refusons l’existence des centres de rétention, prisons pour étrangèr.e.s. Nous refusons la criminalisation des immigré.e.s, avec et sans papiers. Nous refusons le racisme légitimé par l’État qui ouvre la porte au fascisme.

Du 14 au 18 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des migrant.e.s, faisons masse, faisons classe :

  • pour l’égalité des droits de toutes et tous et la régularisation des sans-papiers
  • pour la fermeture des centres de rétention et la liberté de circulation
  • pour le logement de toutes et tous les sans-abris, avec et sans papiers, l’application de la loi de réquisition et l’abrogation de la loi Kasbarian Bergé
  • pour l’accès de toute et tous à la santé et à l’école
  • pour l’abrogation de la loi Darmanin et de toutes les lois racistes, du pacte migratoire européen et du règlement Dublin
  • pour la solidarité internationale avec les peuples en lutte pour la justice, la liberté, l’égalité et la fin du colonialisme, de la Palestine au Sahel en passant par le Liban, de la Kanaky à la Martinique en passant par Mayotte.

Organisons-nous partout. Faisons de chaque quartier, de chaque lieu de travailet d’étude des zones de solidarité ! Faisons front, ensemble, contre le racisme, le colonialisme et le fascisme !