Allons-nous encore longtemps accepter que l’extractivisme façonne nos territoire, détruit nos paysages, souille notre eau et pollue nos sous sol ?

Les projets écocidaires tel que les créations/expansions/réouvertures de carrières et de sites d’enfouissements sont toujours inscrits à l’agenda malgré le rejet général de la population.

De nombreuses luttes locales ont alors émergées pour protéger leur territoire. Il est temps d’allier nos forces et nos réflexions pour avancer ensemble vers d’autres solutions et de faire entendre notre voix.

Nous vous convions  donc le 14, 15 et 16 juin 2024 à Grand-Auverné 44 pour un week-end festif, informatif et réflexif sur le thème de l’extractivisme. Projections, conférences, stands, ateliers, spectacles, concerts et manifestation viendrons ponctuer cet évènement militant.

Ramenez votre bonne humeur, du matériel de camping, vos plus beaux masques de manif : participation libre + cantine.

Nous vous attendons nombreuse et nombreux pour dénoncer collectivement la mécanique industrielle néolibérale qui impacte les territoires ruraux sans pour autant améliorer l’habitabilité des zones urbaines.

Le collectif « Fin de carrière »

https://www.findecarriere.fr/

Vendredi soir 14 juin

Apéro Concert 18h : Cave Ne Cadas

Repas 19h-20h : Cantine Schmuruts (assurera les repas tous le week-end)

Conférence 20h30 : Nelo Magalhães, Accumuler du béton, tracer des routes

Nelo Magalhães est docteur en mathématiques et en économie. Il est actuellement post-doctorant à l’Institut de la transition environnementale. Ses recherches portent sur la matérialité du capitalisme, dans une perspective qui allie économie politique et histoire environnementale.

Projections – débat 22h30 : De pierres et d’eau, de Jean-Claude Cogrel

L’eau est devenue rare et précieuse. Dans une ancienne carrière inexploitée depuis trente ans, une source a fait naître un plan d’eau. La réouverture de la carrière est envisagée ainsi que son assèchement pour y enfouir des déchets. Des femmes et des hommes des villages proches réunis dans un collectif se mobilisent et expriment leur volonté de préserver l’eau et la biodiversité du milieu. C’est avec leur imaginaire artistique et leur sensibilité à la nature qu’ils défendent leur territoire. Pourront-ils résister à la destruction qui menace ?

Samedi 15 juin

Conférences matin 10h – 12h30:

  • Dolorès Bertrais extractivisme La mise au travail du sable

    Paysagiste-urbaniste, Dolorès Bertrais est candidate au doctorat et assistante d’enseignement à l’Institut de la gouvernance environnementale et du développement territorial (IGEDT) sous la co-direction d’Armelle Choplin, Professeure associée à l’UNIGE, et Gabriel Fauveaud, professeur adjoint à l’UdeM. De 2017 à 2019, elle a travaillé pour l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) à Phnom Penh (Cambodge) dans le cadre d’une coopération décentralisée entre la Municipalité de Phnom Penh et la Ville de Paris.
    À travers ses recherches, Dolorès Bertrais s’intéresse aux dynamiques urbaines et aux nouveaux mécanismes de production de la ville à Phnom Penh (Cambodge) et à Kigali (Rwanda) avec la fabrique des modèles urbains globalisés green et smart city. Elle poursuit à l’aide de cette thèse ses réflexions sur l’ontologie politique du vivant et l’habitabilité des mondes urbains.

  • Marie Fortin-Mezière l’eau

    Marie Fortin, hydrobiologiste, consultante indépendante et enseignante viendra nous faire partager avec passion ses connaissances sur ces questions, qui sont centrales dans les projets que nous combattons. Au moment où notre ressource est particulièrement fragilisée, mieux comprendre avec elle les grands équilibres pour préparer notre territoire aux enjeux de demain est indispensable.

Conférences après-midi 14h – 17h:

  • Jean-Baptiste Bahers métabolisme urbain

    J.B. Bahers: Chargé de recherche au CNRS Thème de recherche  » le métabolisme Urbain » ou la face caché des déchets dans les métropoles.

  • Léa Hobson le beton

    Léa Hobson: Architecte-Activiste, viendra nous présenter l’univers calamiteux de la filière du Béton.

  • Anais Angeras l’habitat léger comme alternative

    Anaïs Angelas: Anthropologue UCLouvain. A partir d’une étude sur les pratiques d’habitat alternatif émergeantes en France (et ailleurs en Europe), nous explorerons quelques possibilités de techniques constructives, dites « alternatives », qui cherchent à s’éloigner du secteur de la construction classique.

Spectacle 17h15:

  • Bulle de Zinc, Requiem pour un smartphone

    L’objet du délit ? Un smartphone, celui d’Amina, autour duquel gravitent trois personnages. Chacun va délivrer son récit de vie, qui le lie à cet objet : depuis l’esclavage dans les mines du Congo jusqu’à l’amour inconsidéré d’un homme pour cette jeune femme pleine de colère. Questionner les conséquences de la sur-numérisation de nos sociétés. Une ode à la nature qui oscille entre tendresse, rage et poésie. Un spectacle-choc ! Vous ne verrez plus jamais votre smartphone comme avant.

Table ronde 18h30:

  • Avec intervenants, les scientifiques d’atécopol, les représentants des associations où nous articulerons les différents enseignements et dégagerons des pistes d’actions, de solutions.

Concerts en soirée :

Village des associations :

  • Fin de carrière : Grand-Auverné environnement, le cri du bocage, collectif carrière Tahun, CAMIL, la tête dans le sable…
  • Dispac’h
  • NDDL Poursuivre ensemble
  • Les soulèvements de la terre
  • Noria (formations éco-construction)
  • Les crieurs de presse
  • FNE Loire-Atlantique
  • Les amis de la forêt du Gâvre
  • Eaux et rivières de Bretagne
  • Sud-Mayenne en Transition

Ateliers :

  • Sérigraphie, amène ton t-shirt et on te refait ton style!
  • Sécurité juridique et numérique
  • Relaxation didgeridoo
  • Masques, pancartes et banderoles
  • Bricolage artistique éphémère

garderie/espace enfants 10h-18h

Dimanche 16 juin

Matin : ateliers bricolage masque et banderoles

Repas à 12h et départ de manif à 13h30 Prises de paroles, fanfare

Infos pratiques

Carte pour vous y rendre

Une page co-voiturage est disponible sur covievent

Sur place camping (dont un espace en non-mixité), cantine, buvette sur site.