Debat: quel avenir pour le mouvement?
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ArchivesLa mobilisation que nous vivons actuellemnt est d’une ampleur sans précédant. On n’a jamais vu ça. Mais si nous voulons que les efforts réalisés et la fatigue accumulée jusque là ne soient pas vains, il nous faut définir et affirmer ensemble les véritables objectifs de ce mouvement.
Que voulons nous? Dans quelle société voulons nous vivre? Quelles sont les valeurs que nous voulons défendre?
Voilà un exemple de qestions auxquelles nous pourrons tenter de répondre au cours de ce débat libre et ouvert. IL s’agit aussi de construire ensemble la manière dont nous voulons continuer de lutter, car, il semble de plus en plus probable que le blocage ne pourra pas durer éternellement, et même si nous obtenons la grève générale, nous ne sommes assurés d’aucun succès! le gouvernement ne semble en effet pas disposé à appliquer la démocratie et à respecter la voix des citoyens. Cependant, il nous faut continuer la lutte pour une société juste, humaine et respectueuse de tous.
Nous réfléchirons donc à nos modes d’action futurs, si ce mouvement est bien le témoin d’une volonté de changement à long terme. Voulons-nous le retrait de la loi sur l’égalité des chances et du CNE ou un changement plus profond?
Venez débattres, salariés, étudiants, chômeurs, précaires, méres et prères de familles, enseignants…
LE LUNDI 10 AVRIL VERS 16H bâtiment censive, amphi 2, juste aprés l’assemblée générzle des étudiants de lettres.
Merci!!!
les sttapsiens ont revoté le blocus à bulletin secret avec les mêmes proportions. Pour eux le problème est clair, il faut continuer jusqu’au bout. Avec 400 postes pour plus de 12000 candidatures, ils n’ont rien à perdre!!!!
Je pense que même si le blocus se termine en lettres (c’est pas encore le cas fort heureusement), on pourra continuer des actions grâce au noyau dur des mecs de staps…
Apparemment, la semaine prochaine s’annonce encore agitée mais pas question de voir de nouvelles actions faire des flops donc restons discrets!!!
c un peu tot pour les salariés c dommage mais c une bonne idée
Bonjour, je suis lycéen, en grève depuis 3 semaines. Actuellement le blocus traine et le besoin de reprendre les cours est de plus en plus compréhensible. Nous sommes toujours les meme devant l’établissement et le ras-le-bol est bien la. Nous sommes confrontés à un probleme : Comment, sans blocus (car il risque très fortement d’etre levé au prochain vote), pouvoir se rendre à diverses actions (d’occupation ou autre)? Le blocus nous le permettait, la reprise des cours risque de limiter gravement nos possibilité d’organisation et de déplacement en nombre. SVP avez vous des solutions ??
Il est vrai que c’est compréhensif que des gens veulent retourner en cours après 3 semaines de grèves. Vous pourriez seulement faire le blocus le mardi et le jeudi les deux journées principales de la semaine ou les actions se font et s’organisent bien sûr cela repasse évidemment par le vote…
Et le CNE dans tout ça ??? J’ai l’impression que ce n’est pas fini, continuons les mobilisations !
Il faut éradiquer cette dérive qui handicape le code du travail.
entierement d’accord le mouvement lutte contre le CNE et la loi d’égalité des chances, pas seulement contre le CPE. (ainsi que pour les revendications du staps -meme si je n’en fait pas partie- qui etait très actif durant ces 2 derniers mois). Les gens sont-ils pret a continuer?
si il est vrai que le blocus des facs est un handicap pour les cours et les examens, un blocus partiel est, en l’étata actuel des choses, un modee d’organisation inéficace. En effet, nous avons besoin de temps pour aller discuter avec les gens dans la rue, les anpe, les entreprises… et cela ne peut pas se faire deux jours par semaine.
d’autre part, il ne faut pas croire que retrait du cpe signifie victoire, car ce pour quoi nous nous battons, c’est pour un réel changement social. nous devons convaincre le coeur du plus grand nombrede de la nécéssité de se battre pour nos idéaux. c’est comme pour négocier un prix de vente, il faut savoir placer la barre très haut pour espérer obtenir un peu.
quand les gens, dans les quartiers et dans les entreprises seront suffisemment convaincus pour prendre en main leur futur social et organiseront eux_mêmes la luute et le débat, nous pourront alors envisager d’autres formes de mobilisation, mais pour l’instant il nous faut continuer de mener ce travail de longue haleine qui nécessite énormément de temps et d’énergie.