Ecologie = ecoféminisme : pourquoi nous ne signons pas l’appel à manifester le 10 novembre
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Ecologie
L’écologie ne peut être séparée du combat féministe. Le combat contre le patriarcat est à la racine du combat écologiste. Depuis des millénaires les femmes sont opprimées, dominées, méprisées, au nom d’un système de valeurs qui infériorise la nature et le féminin. L’écoféminisme reconnait qu’il ne peut pas y avoir un nouvel âge de l’humanité, respectueux de l’ensemble du vivant, sans abolition du patriarcat. C’est pourquoi nous considérons comme des adversaires des écologistes les forces politiques et religieuses qui veulent maintenir l’asservissement des femmes, les prisons mentales de leur infériorisation, l’aliénation de l’injonction à cacher leur corps.
- Or sous couvert de la dénonciation d’actes tels que l’attaque de la mosquée de Bayonne, ce texte d’appel sournois qu’il faut bien lire pour le « décoder », prétend que des « lois liberticides » prévalent en France, dans une allusion limpide à l’interdiction des signes religieux à l’école ou de la burqa dans l’espace public, lois adoptées pour protéger la laïcité mais aussi les plus élémentaires principes d’émancipation des femmes. Considérer que ces lois de la République sont suffisantes en la matière est une chose, les dénoncer comme des lois liberticides en est une autre.
Nous voulons croire que bon nombre des signataires de ce texte l’ont encore mal lu, lorsque, autre exemple, cet appel dénonce une « surveillance de masse » qui « criminalise » une pratique religieuse, dans une insinuation qui vise la surveillance des mosquées salafistes par les services de renseignement autant que le fait que l’on ne puisse pas – à juste titre – travailler dans certaines professions en lien avec la sécurité nationale lorsque l’on est fiché S…
– L’objet de ce texte tout entier est en fait de mélanger savamment la dénonciation légitime d’actes de racisme inadmissibles avec une banalisation de l’islamisme politique. Pas un mot se démarquant de toute forme de prosélytisme et d’intégrisme. Pas un mot pour les femmes et leur émancipation, bien sûr !
Dans l’affrontement entre l’écologie et la barbarie, l’écologie est dans le camp des femmes, de façon inconditionnelle.
Nous devons combattre l’extrême-droite et les idéologies totalitaires sous toutes leurs formes, sous toutes les latitudes.
Ainsi, les femmes iraniennes qui croupissent en prison parce qu’elles ont osé enlever leur foulard en public sont nos sœurs. Leur cause et celle de l’écologie sont inséparables.
Nous répondrons toujours présents pour lutter contre le racisme, mais jamais dans un confusionnisme justifiant l’oppression des femmes.
c’est que les auteurs de cette déclaration sont certainement fichés S
A part spammer en continu à coups de phrases répétitives de café du commerce, les trolls racistes n’ont pas beaucoup de conversation. En résumé, le pseudo débat se résume à peu de chose : l’islamophobie est-elle ou non un racisme ? A partir de là on peut facilement distinguer les racistes des antiracistes. Les premiers revendiqueront leur islamophobie qui est plus facile à assumer que le mot racisme, car on peut la dissimuler derrière le masque de la laïcité, du féminisme et de la lutte contre l’islamisme. Les autres lutteront contre le racisme tout simplement.
Le fait que l’ultragauche islamophobe partage les mêmes fantasmes racistes que l’extrême droite, la droite et la gauche réunies (contre les musulmans et plus spécialement les femmes musulmanes) leur permet de rouler les mécaniques jusque dans Indymedia avec un sentiment d’intouchabilité qui les autorise à dire n’importe quoi sans être inquiétés et en espérant bénéficier de la liberté d’expression entre racistes et antiracistes.
De Coleman à Guillon, en passant par la CNT-AIT et l’OCL, on a eu droit à des dizaines de textes pour nous expliquer que l’islamophobie (toujours entre guillemets) non seulement n’est pas un racisme mais est même une saine réaction contre la religion (musulmane, bien sûr). Zemmour, Le Pen ou Fourest ne disent pas autre chose, pas plus que l’Etat, la classe politique et les médias. Au lieu de polémiquer sur QUI appelle à la manif, il serait plus intéressant de voir QUI s’y oppose, et on verrait QUI n’a pas peur de côtoyer des fachos et des racistes dans leurs propos antimusulmans.
Le seul avantage c’est qu’on sait maintenant QUI ne se manifeste sur le racisme que pour attaquer les antiracistes. C’est forcément des racistes.
Qu’est-ce que Génération écologie vient foutre sur Indymedia? ça devient plus que chelou cette convergence entre les trolls et des politiciens qui ont bonne mine de dénoncer les participants à la manif anti-islamophobie.
« Dans la foulée du mandat ministériel de Brice Lalonde, le mouvement Génération écologie se constitue avec les militants écologistes issus pour beaucoup des Amis de la Terre. Il est créé à l’initiative de François Mitterrand pour concurrencer Les Verts avant les élections régionales de 19926,7.
Après avoir constaté la défection de Jacques Delors, le conseil national de Génération écologie réuni à Paris appelle à voter pour Jacques Chirac à l’élection présidentielle de 1995, avant de signer un accord avec Démocratie libérale en 1998.
Après avoir œuvré à la création de l’UDF aux côtés de Valéry Giscard d’Estaing, France Gamerre rejoint le mouvement cette même année13.
Brice Lalonde démissionne alors de la présidence et le congrès extraordinaire de Marseille, qui se tient en présence de la présidente du RPR, Michèle Alliot-Marie. France Gamerre, adjointe au maire de Marseille chargée des affaires maritimes, est élue présidente de Génération écologie lors de ce congrès. »
Etc… etc…
Cette merde et la provocation d’extrême droite
« L’appel à manifester contre « l’islamophobie » pour défendre le sexisme et l’islamisme politique »
https://nantes.indymedia.org/articles/47246
ça commence à bien faire sur Indymedia, bientôt on pourra plus faire la différence avec les médias de la France profonde populiste.
Article d’un parti républicain électoraliste reposté là pour troller.