EMBROUILLES DE TIEKAR

Sur zone on parle d’ « extrême ouest » depuis peu, un nouveau terme local. Avant, lorsque les gens évoquaient cette zone, seul Saint Jean ne leur venait en tête, ne savaient pas qu’on existait. En fait, les lieux de là-bas sont ou étaient : La Freuzière avec sa dernière nouvelle ancienne bonne équipe d’habitant-es (cf les embrouilles et l’incendie du squat par le dernier Gogol qui y vivait avant), La Mogette Cosmique, L’Après-Faillite, La Tarte, La Maison Rose, La Pointe et les deux Saint Jean (ferme et cabane).
Les quatre premiers énoncés fédèrent un groupe affinitaire élargis, ils entourent les deux Saint Jean, ils étaient donc de facto leurs avants postes. Plus loin vers Temple de Bretagne, il y a La Maison Rose, une belle baraque remplis de bons gentes, isolée géographiquement. Encore plus au bout du monde siège La Pointe, les potes aussi, encore plus seul-es sur la route du Fay de Bretagne.

Environ deux semaines avant le 9 avril, date du début des expulsions, ce quartier organisait déjà des réunions pour discuter ensemble de stratégie(s) sinon commune(s) au moins complémentaires dans leurs diversités. Dès le départ, le groupe affinitaire La Tarte, Freuz’, Mogette et Pré-Fight ont annoncé quelques priorités absolues qui dirigeront toutes leurs décisions et actions à venir, à savoir :
1- Sortir de la zone ce qui est sauvable et précieux avant l’intervention.
2- Notre sécurité (habitant-es et invité-es) prime avant tout, mais,
3- nous ne lâcherons pas nos lieux sans résistance.
4- Dans le doute, nous envisagerons toujours la pire hypothèse, ne pas être optimistes.
Saint Jean ferme expriment aussi leur position dès le début : pas d’affrontement autour de la ferme. La Maison Rose elle n’est pas ou très difficilement défendable car isolée, mais il y a tout le confort, du matos divers dont communication et informatique, il y a un sleeping’ et offre un poste de guet idéal, c’est un lieu stratégique. La Pointe se rend bien compte de la distance qui les sépare de leurs voisin-es les plus proches, déjà peu nombreux eux-mêmes. Pour Saint Jean cabane et leurs invité-es, on ne sait pas trop, on les sait fortement soutenu-es et le secteur bondé de leurs camarades lorsque appelé-es pour d’autres occasions. Donc on ne nous le confirme pas, mais beaucoup compte aussi sur leurs effectifs pour la défense du quartier, sous n’importe quelle forme. La veille des expulsions, le 8 avril , St Jean cabane nous informe du flou quand au nombre de gentes en renfort chez eux et que, dans le doute, illes s’alignent sur la position de Saint Jean ferme : pas de fight aux abords de leur lieu, soit. 0n définit donc une espèce de « zone de transit » aux abords de l’entrée du lac où cesseront les velléités contre les flics.

Pour bien comprendre et si vous prenez une carte du quartier, on y voit trois accès par deux routes. Saint Jean s’inscrit au centre d’un cercle tronqué que forme la Tarte, L’Après Faillite, la Mogette et La Freuz’. Nos 1eres barricades feront tampons plus loin sur les routes pour former un triangle plus large qui englobera tout, d’autres, plus proches des cabanes, seront plus solides et seront le théâtre des affrontements. Nous appliquerons donc une logique de défense crescendo en domino avec pour « final » avant Saint Jean, si nous sommes rendus à Saint Jean c’est que nous avons tout perdu, nous partirons alors vers le centre de la zad par les forets.
Aussi, nous prévoyions deux barricades mobiles, pour les blessé-es évidement, mais aussi afin que Saint Jean ferme puisse sortir son lait, que le Latay sorte des chevaux en cas d’urgence et que les agriculteurs aient au moins un accès à leurs champs. Une façon aussi de démontrer notre force de faire ce que bon nous semble, flics ou pas.
Enfin bon… ça c’était le plan, qui, malgré les péripéties de l’histoire qui va suivre, aura plus ou moins tenu jusqu’au bout, il ne manquait quasi rien dans notre dispositif au moment de l’intervention, si ce n’est plus de monde.
Il faut bien avouer que tous et toutes la veille des expulsions nous parions plus ou moins ouvertement que cela commencerait, voir se cantonnerait à des interventions sur la D281 et l’Est, cela nous mettait dans une étrange ambiance de sentiments divisés.

Sur l’axe Le Temple de Bretagne-Les Ardillères via le Chêne des Perrières, nous avions donc mis deux bonnes rangées de pneus, un truc léger plutôt symbolique en soutien aux potes de l’Est, on bloque la route, mais pas trop… Le lundi au matin, rien ne se passe chez nous, on se réunis et on décide de rouvrir la route à ses usagers. Mais on apprend vite que les 100noms ont été détruits, haut lieu de projet agricole toukomifo… A ce moment là, les pro-légalisation du coin ont flippé : « il faut qu’on arrête d’être mi-figue mi-raisin, faut qu’on s’y mette sérieux là! ». Nous, qui étions déjà vénér’ et pas confiant-es du tout, on potentialise leur crainte, leurs soutiens et leur tracteurs pour renforcer des barricades, ça nous arrange bien, la barricade Déchèt’ est méga fat. Mais, celles de la grande route principale Maison Rose- Chêne des Perrieres que nous refermons le soir même resteront elles fragiles. Celle du Sud, prenant le quartier a revers sera aussi renforcée, mais une 2ème fois au mauvais endroit, qui était déjà un sujet de conflit: c’est une fourche en contrebas et en virage, un chemin reste libre et roulant, même pour un blindé et des fourgons. A ce sujet, on nous répond alternativement « C’est une erreur. », « Mais !? C’est débile ! On va corriger ça.», « les flics ne sont encore jamais arrivés par des chemins » jusqu’à, en fait : « Non mais nous a Saint Jean on veut avoir un accès libre pour faire nos allers et venus, voilà. ». Grogne et frustration, c’est pas ce qu’on avait décidé en réus, on avait acté une barricade qui bloque les deux accès et mobile pour le lait deux fois par semaine et les blessé-es quand ça charclera…déjà je fais des liens avec d’autres conflits avec elleux, de manipulations et coups pernicieux a l’échelle plus globale qu’est la zad… Bref, on savait déjà que la coopération serait difficile.

Le lendemain matin, mardi, le convois de flics passe en force et défonce a toute vitesse les deux points de blocage qui mènent au centre zad, blindés en tête, on les voit défiler devant la barricade Déchèt’ sans s’arrêter. A chaque extrémités de la route, distantes de 2km, les deux binômes en guets ont a peine eu le temps de recevoir l’info au talkie et de se carapater tant bien que mal par les champs. De leurs propres aveux gênés, Saint Jean avait mis deux de leurs invité-es sur un guet mais ne connaissait rien des lieux, illes ont eu chaud et ont grave flippé! On avait pourtant aussi acté cela : la nécessité de mettre sur les barricades des gens de confiance, informé-es et au jus des procédures de communications talkies, pour de multiples raisons toutes aussi sensées les unes que les autres, ce n’était pas le cas ce jour là et le cas s’est répété par la suite.
Pour beaucoup c’est un déclencheur, une réu est convoquée. Il y a déjà beaucoup de monde à Saint Jean et nous leur présentons l’équation ainsi : « Vous êtes en supériorité numéraire évidente, mais 5 lieux sur 7 veulent et vont bloquer cette foutue route. On en a marre que les flics aillent au centre par devant chez nous, on va les détourner, leur faire perdre du temps et du gasoil. En plus, tout bénef’ : on se sentira plus en sécurité car nous sommes au bord de la route. Que décidez-vous ? ». A cette réu, Saint Jean seront venus a 30 personnes, 10 leur ont tenu tête et fait un ultimatum, illes n’ont pas aimé. Un délais de 3 heures est accordé afin qu’illes fassent un retour chez elleux et se positionnent. Leur réponse fut : « On vous aide en bras et en moteur pour les barricades, mais on ne tiendra pas ces guets. ». OK deal. Saint Jean ne gérera donc plus que la surveillance de celle menant directement chez eux, nous les deux autres. Eux sont plus de cent, pour les autres lieux nous comptabilisons un total d’une vingtaine de personnes environ a ce moment là.

Mais dès mardi soir, ou mercredi matin j’ai un doute, la confiance et l’optimisme regagne les Saint Jean. La déclaration du président : « Tout ce qui était évacuable a été évacué. », selon elleux semble « évidente, claire et sans équivoque, c’est la trêve. ».Illes nous disent cela alors que tous nous entendons encore les déflagrations en live qui viennent de l’est et du centre. Illes ne pensent qu’a faire bonne figure nous on est les gentilles et veulent rouvrir la route absolument, « faut pas attirer l’attention » disent illes.. J’ai pu être le témoin privilégié d’un moment magique où l’exploitant équestre du Latay explique à quelqu’un de Saint Jean « qu’il ne faut pas ramollir là, que l’état se fout de vot’ gueule ! Faut rien lâcher ! », qui se voit répondre « Mais non , j’suis pas d’accord, ça semble pourtant clair ce qu’a dit Macron, c’est finit on est tranquilles, c’est la trêve… »…soupir.
S’en suit une longue semaine d’affrontements au centre, de gestion des vivres, de planning de guets, de fatigue et d’énervements etc…. avec en plus dès jeudi l’afflux massif a gérer de personnes venues pour la manif’ de reconstruction de dimanche et qui arrivent par la maison rose, on covoit’ et dirige entre 1000 autres trucs les invités de Saint Jean et leurs ravitaillements divers et variés…aucun coup de main ou de merci de leur part ces jours là.

Dimanche, grosse manif’ sur zone, il y a une réunion de quartier prévue a 14h concernant les barricades, est-ce qu’on les garde fermées ? On rouvre ? Filtrant ? Ouvertes la journée fermée la nuit ? Bof , on doit en discuter selon la situation sur zone mais de toute façon on changera rien avant lundi ou mardi, on était tous resté la dessus. Beaucoup sont partis au centre pour la manif’, y a fort a y faire. Méfiant et visionnaire, je demande à ce qu’on porte ma voix comme quoi si jamais Saint Jean ou autres veulent ouvrir dès aujourd’hui, je met mon veto car c’est pas ce qu’on avait acté et qu’il faut qu’on soit tous et toutes au courant et prêt-es pour cela…je pars au charbon confiant.
Il est 18H, il y a eu une moyenne de 1 blessé-e toutes les dix minutes pour les quatre dernières heures de l’après midi. Je rentre en vélo, éreinté mais vivant, libre et pas blessé, que vois-je en rentrant au quartier ?! Les barricades ont été défoncées ! Pétage de câbles, on m’explique que Saint Jean a fait le forcing, que soit disant « ça fait chier les riverains, les agris et le Latay » , alors que nous leur parlions régulièrement et en de bons termes, et que nous aussi ça nous emmerde les barricades en fait. Cette après midi là, avant la réunion, Saint Jean avaient même invité deux personnes du Latay a venir attendre la fin du putsh derrière la barricade, donc non-visibles pour celles et ceux qui se faisaient pressuriser de l’autre coté. Les gens écopent des « de toute façon vous proposez rien, nous si », un « t’es qui toi ? je t’ai jamais vu en réu donc ta parole elle vaut rien.» (dixit un zadiste qu’on ne voit qu’a la télé et qui dit ça a un autre qui vit ici depuis 6 ans). Là, bizarrement, les tracteurs c’était plus si « compliqué a avoir », 3/4h après cette réunion, il était déjà en action pour ouvrir la route. Le temps de 3 heures que nous leur avions accordé plus tôt cette semaine pour faire un retour chez eux ne nous a pas été accordé, ce malgré les demandes répétées des potes pour qu’illes aient le temps de prévenir tout le monde, mais non. Nous étions beaucoup au front et autours ce jour là, les gens de Saint Jean le savent très bien car ils nous y ont vu. Lorsque nous rentrons chez nous, en-fouraillé-es comme des furieux, grillé-es et coupables, on se rend compte que Saint Jean a fait sauter le verrou qui fermait la porte de nos chambres, sans qu’on ai eu le temps de la ranger. Les craintes de perquisitions sont intenses. Ça c’était les lignes du couplet THT, très haute trahison… ;)
Cet événement a aussi été un autre déclencheur, du moins pour moi, le moment où j’ai abandonné toute tentative de communication et/ou organisation avec elleux, les considérant presque comme des ennemi-es déclaré-es. Plus de comm’ talkie, plus de planning de guets, plus de réus, plus rien, comme avant lorsque nous étions de simples voisin-es qui s’ignorent. Le poste CiBi ? Illes ne l’ont jamais pris malgré les demandes répétées de celleux qui s’y épuisaient depuis trop longtemps déjà. Illes ne se seront de toute façon jamais excusé de cet épisode, s’en défendront même une semaine plus tard, lorsqu’un émissaire vient me voir et m’explique que « …ce n’était pas de la malveillance mais une analyse différente de la situation… », sic. Il me propose de ressayer de faire des trucs ensembles, mais pour moi ni le goût ni la foi n’y sont plus, « Peut être avec les potes » lui dis-je…mais non pas vraiment. Statu quo, la semaine suivante on optera pour une route ouverte la journée, fermée la nuit, là encore Saint Jean n’est pas satisfait et nous titille, vient vérifier avec un drone les horaires d’ouverture le matin, nous survole alors que nous sommes en opération en train de manipuler tracteur et carcasses de voitures entre deux passages de flics…nous re-convoque pour essayer de rouvrir mais ne gagne que deux heures d’avance sur l’heure d’ouverture, une sorte de compromis…
Blasé, je me raccrochais à une citation de leur part : « on est pas des chefs de guerre, on donne pas d’ordre, nos gens vont là où ça se passe, on a aucune emprise la-dessus, point. », et je me disais que au moins, lorsque ça se passerait dans le quartier, on pourrait compter sur elles et eux. Mais encore une fois, déception, on m’apprit plus tard que la veille de la 2ème phase d’expulsions et l’incendie des lieux du quartier non-signataires de fi-fiche, illes auraient débattus jusque tard dans la soirée pour choisir où se rendre le lendemain matin, « défendre », ou plutôt devrais-je dire aller se défouler au centre de la zad à la Saulce ou Lama, lieux tampons de cristallisation choisis par les flics et la géographie de la zad ; ou bien rester ici à défendre le quartier qui lui était pourtant clairement et sans hésitation la cible qui allait subir le courroux de l’état le lendemain matin. Le soir même de cette 2ème journée d’expulsions, le 18 mai, un Saint Jean-tien me répond à la question « Pourquoi personne de chez vous n’a bougé ce matin ? » par « …on a donné des consignes aux gens de pas y aller, que c’était trop dangereux, qu’ils allaient se faire serrer… » (pas de chef de guerre qu’il disait??)… Ce a quoi nous n’avons pas eu la répartie de répondre directement que nous nous l’avions fait, a très peu, et qu’on l’a bien fait, que pourtant nous étions toujours là, aucun-e blessé-e aucun-e arrêté-e, qu’il n’y avait aucune surprise de la part des flics sur leurs mouvements par rapport aux infrastructures qu’on avait mis en place et ce que nous imaginions, que avec plus de gens ça aurait été une bataille géante, que de l’aveu du haut commandement robocop la barricade Déchèt’ était celle qui leur a posé le plus de complications technique depuis le début des opérations…toussa toussa qui laisse un amère goût de gâchis et d’énergies gaspillées.
Ce reproche que je fais à Saint Jean de ne pas avoir soutenu la défense du quartier, je ne peux le leur faire sans comprendre que ça n’était pas dans leur intérêt, que ce n’était pas leur stratégie, leur analyses et conclusions, que eux et nous n’avons pas les mêmes billes et cartes en main, pas les mêmes objectifs ni le même capital a perdre, pas la même histoire, que je comprend l’attitude du chacun-es ou chaque groupe pour sa gueule mais que je ne la respecte pas.
J’invite les gentes a lire le texte « La batailles de l’ouest, cernées de tous cotés », ce texte là lui décrit une partie de la journée d’expulsion de notre quartier. Bien que j’ai, comparé a ce qui y est écrit, personnellement eu un vécu différent de cette journée, que beaucoup de choses décrites ne s’appliquent pas a ce que j’y ai vécu (ex : Je n’attend pas qu’on me propose de l’eau, je vais la chercher. ), toujours est il que je ne peux rien démentir de ce qui y est écrit. Les potes ont vraiment vécu ça… et c’est à gerber.

Pour résumer, Saint Jean aura changé de stratégies et d’avis comme de chaussettes au jour le jour selon tel ou tel article de presse, telle déclaration de préfète, ministre, président ou p’tites infos bien glissées. Ce n’est pas forcément une erreur stratégique que d’être malléable et capable de changer de plan, mais pas lorsque cela va a l’encontre du quartier, de la zad et des choses décidées collectivement. De notre coté, nous avions opté pour une ligne ferme et pessimiste, l’exacte inverse d’eux, d’où les discordes. Et ce schéma peut être projeté de manière bien plus large sur ce qui se passe ou s’est passé sur zone avec la politique de certain-es et les négociations qui n’en ont jamais été a mon sens et aux yeux de beaucoup.

Mais je tiens aussi a faire mon coup de gueule, plus difficile a faire celui là, à tous ces potes qui disaient « vouloir venir pour aider, que la zad c’est un tout, que y’a pas moyen d’abandonner le quartier à Saint Jean, que on aimerait bien faire des trucs avec vous, qu’on passera vous voir, que vous avez besoin de quoi, que j’te ramènerais ceci et cela, etc… » en fait vous parlez bien et on y croit quand c’est dit, mais en fait vous étiez où au final ? Nous connaissons les distances et le temps nécessaire pour rejoindre l’extrême ouest, nous le faisions tous les jours ou presque pour aller défendre le centre et l’est, c’est pas tant la mer a boire si on s’en donne les moyens et le temps. Et ça je ne peux pas le cacher, c’est une source de tristesse et frustration au moins égale sinon supérieure a toutes ces embrouilles de voisinage relatées dans ce texte.

Le but n’est pas de faire un listing (d’ailleurs incomplet faute de papier) des p’tites crasses, dysfonctionnements et guéguerres de quartier, pas que, mais aussi de démontrer comment a une échelle palpable et concrète qu’est celle d’un quartier et de ses habitant-es, comment ces manipulations et p’tites techniques de la part de certain-es peuvent avoir un écho et des similitudes avec des schémas plus grands. Comment cela peut refléter le fonctionnement plus vaste et global d’une organisation, dans des stratégies politique, que ce soit sur la zad et/ou ailleurs. Qu’illes se nomment appelistes, tikkuniens, communistes ou même communards, ou bien même qu’ils réfutent et dénigrent tous ces qualificatifs (on sait plus trop comment les nommer en vrai). On est pas sans savoir que ce genre de conflictualités se passent aussi ailleurs, dans d’autres villes, sur d’autres terrains…

Nous ne sommes pas des victimes et refusons d’être « les dommages collatéraux » du grand plan et des p’tites histoires de gens qui ne pensent qu’a leurs gueules !