L’anarchiste d’etat
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Libérations nationales
Sankara, l’anti-Tsipras par Yannis Youlountas · 14/12/2015
Les hommes providentiels ne sont pas ma tasse de thé*, mais des comme ça, il n’y en a pas eu beaucoup au vingtième siècle. SANKARA, L’ANTI-TSIPRAS L’un des films que j’ai vu depuis mon arrivée, hier, au festival d’Alger : « Capitaine Thomas Sankara » de Christophe Cupelin. Un portrait intime et politique du personnage atypique, figure de la lutte anti-impérialiste en Afrique entre 1983 et 1987, assassiné par les barbouzes françaises.
Voici la bande-annonce : http://www.youtube.com/watch?v=_xHPQm53tbc
Avec le recul, le film apporte également un éclairage sur le fonctionnement du néocolonialisme et la difficulté de lui résister. Quand je pense que Tsipras s’était amusé à citer Sankara à quelques reprises, au début de l’année : mauvaise blague ! Tsipras est à Sankara ce qu’un caniche est à une panthère.
Tout ça sur de savoureux morceaux de guitares (Sankara était un excellent guitariste).
Le néocolonialisme ? A bas !
Y.Y.
http://blogyy.net/2015/12/14/sankara-lanti-tsipras/
Qui est l’anarchiste ? Sankara ou Youlountas ou les deux ? Sankara un chef d’Etat anarchiste ? Youlountas anarchiste d’Etat ?
On comprend rien à cet article.
Ah non ! Sankara est assez critiquable tel qu’il fut vraiment pour qu’il n’y ait pas à en rajouter en lui faisant dire (ou même penser) que « son peuple ne serait jamais prêt » à se passer de lui. Autant le traiter de raciste ou de colon ultra, c’est grotesque.
La série de commentaires contre Yannis Youlountas me pose souci. J’veux bien entendre qu’on n’apprécie pas son travail, son fonctionnement, qu’on estime qu’il se met trop en avant, etc. C’est un artiste, et l’art, la spectacularisation que ça induit, oui ça se questionne. C’est un artiste qui préfère l’espoir et donner sa chance aux possibles quitte à se tromper, ça aussi ça peut se questionner politiquement, bien sûr, si tant est qu’il ne reconnaisse pas ses erreurs et ne se remette jamais en question.
Passé ça, je lis ici non pas des critiques de fond, politiques, mais du balançage non sourcé, et/ou sorti de ses contextes et/ou taiseux de retours et d’excuses qu’il a pu faire ensuite… c’est assez déguelasse comme méthode, assez proche de la délation compulsive, du règlement de compte aussi.
Pendant ce temps, tiens donc, surprise, Yannis Youlountas se fait attaquer en justice, en même temps que son pote Jean-Jacques Rue, par les fachos du GUD de Defend Europe. Voir http://blogyy.net/2017/10/13/defend-europe-contre-attaque-en-justice/
Et c’est là que vraiment je suis mal à l’aise. Je suis bien placé pour savoir qu’il a couvert, de son nom, toute une équipe qui a traqué ces fachos tout l’été, et de ça, de son travail réel contre le fascisme, il n’est pas question. Tout comme il est visiblement impossible d’imaginer deux seconde que nous n’avons pas tou-te-s les mêmes stratégies et que ce n’est pas pour autant que nous sommes des merdes. Parce que parfois, il est bien pratique que certaines personnes utilisent la « célébrité » pour se protéger et protéger d’autres afin de se battre contre les mêmes cibles : les fachos, les mascus et autres nazillons, et contre les ravages du capitalise aussi.
Alors oui, spontanément, moi aussi il me semble que l’anarchisme a plus à voir avec l’anonymat qu’avec la célébrité. Pourtant nous sommes nombreux-ses à célébrer quelques figures, mortes bien sûr ! Et ce que je constate c’est que ce mec si critiqué, a fait bien plus avancer des causes, et reculer des fachos, que beaucoup d’autres soit-disants allié-e-s de l’ombre qui ne seront du coup jamais critiqués.
D’où vient cette manie de balancer comme ça des gens, qu’on a certe le droit de ne pas apprécier et de critiquer, mais pas sans rien donner de construit politiquement ni de possibilité que l’autre se fasse sa propre opinion ? D’où vient cette tendance à intimer la désolidarisation sur quelques mots, voire quelques amalgammes ? Je sais pas si ça vient des réseaux sociaux mais pour moi ça n’a rien à faire sur des sites comme indymedia.
Il est où le fond dans cet article (peu lisible et totalement confus, c’est vrai) si ce n’est pure dénonciation, calomnie ou vengeance personnelle ?
Indymedia serait-il pris par certain-e-s comme une forme la plus abjecte du plus pourri des réseaux (as)sociaux ?
Il semblerait que le titre de l’article soit faux et publié uniquement pour permettre une campagne de trollage en commentaire. C’est un peu dommage de l’apprendre ailleurs et que les personnes concernées ne l’expliquent pas mieux que moi par ici mais voilà, l’info est passée.
Au passage, solidarité avec les gens qui gèrent le site vu lles tentatives de répressions auxquelles vous devez faire face !
Article confu et peu compréhensible (d’où notre validation pensant initialement à une publication maladroite pour parler de Sankara)
Merci d’avoir prévenu, ainsi que pour les commentaires que nous n’avions pas retirés, c’est chose faite.
Le site est particulièrement trollé en ce moment, nous comprenons désormais pourquoi. Ajouté aux tracasseries d’un état aux abois cherchant des coupables à jeter en pature, pas facile de tout suivre… https://nantes.indymedia.org/articles/39007
Note au commentaire du jeudi 2 novembre : plutôt que crier contre notre outil collectif, s’en servir pour aider à modérer ensemble semble une démarche un peu plus émancipatrice. Merci.