Il était 4h20 du matin lorsque la détonation a eu lieu. D’une puissance relativement faible, elle n’a fait aucun blessé. On voir par ailleurs sur des photos que les fenêtres situées juste au-dessus du local n’ont pas été brisées (on aperçoit aussi le désormais classique « AF=Lapin », toujours du meilleur effet). Il semble donc impossible que tout cela ait pu « mettre en danger la vie des ressortissants du groupe visé ou attenter à la vie du voisinage de la rue Navarin« , comme l’affirme le député Jacques Bompard (FN) dans un communiqué qu’il a adressé au ministère de l’Intérieur le 31 juillet.

Par ailleurs, contrairement à ce qu’affirme un communiqué de l’Action Française, l’explosion n’a pas été revendiquée par le Front Antifasciste Révolutionnaire de Provence sur sa page facebook. Celui-ci n’a fait que mettre en lien l’article écrit par le Parisien à ce propos en y ajoutant la motion « Autodéfense Populaire ». Ce qui n’a rien d’une revendication.

Quant à l’AF, voilà ce qu’elle nous en dit pour le moment :

« L’Action Française Provence tient à rappeler les nombreux actes d’intimidation et d’agression qu’elle a subie [sic] ces deux dernières années – dépôt de grenade quadrillée et de balles de kalachnikovs, dans et devant ses locaux, dégradations, tags, effractions de ses locaux, agressions multipliées à l’endroit de ses militants avec barres de fer, couteaux et autres projectiles » [1]

C’est dire si leur organisation est appréciée dans le quartier…
Rappelons que de nombreuses manifestations ont déjà eu lieu ici contre l’implantation de ce groupuscule d’extrême-droite dans le quartier et contre l’idéologie nationaliste qu’ils professent (voir le lien sur leurs mésaventures). Continuons de lutter contre eux et leurs idées.

Qui qu’ils soient, bon vent aux « artificiers du dimanche » ! Faites attention à vous et restez libres.

A Marseille comme ailleurs, à bas l’extrême-droite !

Plus d’informations à venir à mesure que nous en apprendrons plus.

Notes [1] Communiqué de l’Action Française du 30 juillet.

En lire plus sur les mésaventures de l’Action Française à Marseille.