On a suivi de loin les dernières expulsions vécues par les militant.e.s sur les terres non-cédées. Nous souhaitons apporter notre solidarité à toutes les personnes qui s’opposent au pipe-line et qui continuent à lutter malgré des tentatives de dirigeants, qu’ils soient de l’état ou chefs de mouvement « autodésignés », de casser la lutte par la pacification et la négociation. Pour nous, les étiquettes violence/non violence ne font pas sens, nous considérons que c’est la diversité des personnes et des tactiques qui rend fort et que quoi qu’il arrive la violence est toujours du côté d’un état capitaliste et colonisateur.

Il nous paraît important de réaffirmer notre soutien particulièrement à un moment où vous subissez une forte répression. S’organiser face à cette répression est partie prenante de toute lutte qui devient menaçante. Dans notre lutte nous avons pu trouver de la force au travers de pratiques d’anti-répression, et nous avons vu que s’organiser autour d’elle peut être un moyen de renforcer les liens – au sein même de la lutte et avec d’autres résistances – et participer à rendre le mouvement durable. Nous voulons afficher notre solidarité avec celles et ceux qui passent sous le rouleau compresseur de la justice.

Contre le suprématisme blanc et toutes les oppressions, Contre la destruction des ressources naturelles, No DAPL.

Des habitant-e-s de la zad