Ce compteur avait été posé de force à un habitant de Pont-de-Claix en dépit de ses refus réitérés par lettre recommandée à Enedis, lors de réunions publiques organisées par la mairie, ou au siège régional d’Enedis où il s’était rendu avec le collectif Grenoble Anti-Linky.

Christophe Ferrari, maire de Pont-de-Claix et président de la Métro, l’avait assuré publiquement : « les habitants ont le droit de refuser Linky ». C’est pourquoi ce matin nous lui avons rapporté le compteur imposé – celui-ci ayant été déposé avec toutes les précautions nécessaires. L’ancien compteur a pu être remis en service.

En rendant ce Linky aux élus, nous les avons appelés à refuser un dispositif liberticide et anti-écologique, imposé par l’Etat aux frais de l’argent public.

Nous invitons nos élus locaux à imiter leurs collègues qui, partout en France, aux côtés de 800 collectifs d’opposants et d’habitants nombreux, dénoncent un coup de force technocratique. Nous invitons les électriciens compétents à aider ceux qui refusent Linky à le rendre à ses promoteurs.

Nous refusons la vie connectée, déshumanisée et gaspilleuse d’énergie. Nous n’avons pas besoin d’objets « intelligents » qui décident à notre place et nous espionnent à domicile. Nous voulons rester libres et humains.

Collectif Grenoble Anti-Linky

Contact : grenoble-anti-linky(at)riseup.net

Informations, enquêtes, témoignages, actions, sur http://grenoble-anti-linky.eklablog.com/