Après quelques prises de paroles, le cortèges s’élance dans les rues de Bouffay, protégé par une ligne de service d’ordre exclusivement féminine. Les slogans, la musique et autres bruits de casseroles résonnent, jusqu’à la rue de Strasbourg ou les locaux de Vinci sont protégés par des dizaines de policiers armés. Qu’à cela ne tienne, le cortège bifurque tranquillement jusqu’à la mairie, dont la façade est repeinte sur plusieurs mètres par quelques litres de peinture. La baie vitrée est éventrée. Les policiers, énervés de s’être fait doubler, essaient de charger l’arrière du cortège. Passés quelques instants de panique, la manifestation continue en scandant des slogans. Le cortège se dispersera en revenant sur son point de départ. Les policiers, sur les dents, ne parviendront à faire aucune arrestation.

C’était un nouvel avertissement aux décideurs. En attendant la suite …