La colère a continué à s’exprimer les deux nuits suivantes, durant lesquelles des véhicules de police ont été défoncés. Des vitrines de plusieurs commerces et banques ainsi que leurs distributeurs de billets ont été détruits. Les émeutiers ont également attaqué le commissariat de quartier et un théâtre : le mobilier a été sorti dans les rues, servant de barricades aux enragés. Les flics ont confirmé dans la presse que des flics à vélo avaient été assaillis par des émeutiers à Hobbemaplplein et que pour se dégager, ils avaient du faire usage de leur artillerie. Durant la troisième nuit d’émeute, 34 émeutiers présumés ont été interpellés, dont 11 mineurs. Un homme a été arrêté pour avoir balancé de l’essence sur des officiers, sans les blesser. Au cours de ces trois nuits d’émeutes, près de 68 personnes ont été arrêtées.

L’épicentre de la révolte est Schilderswijk, un des quartiers les plus pauvres des Pays-Bas, où 90% de la population pauvre est d’origine turque et marocaine.

Du côté du pouvoir, les ministres appellent au calme tout en adoptant une posture critique vis-à-vis des policiers concernés afin de ramener la paix sociale. Cinq policiers ont été suspendus le temps de la durée de l’enquête.

Le pouvoir a d’ores et déjà annoncé que les images vidéos seront analysées et que d’autres arrestations sont à suivre.

[Reformulé de la presse anglophone par Le Chat Noir Emeutier.]