On peut  avoir des désaccords avec Shlomo Sand, comme avec tout chercheur. Les sionistes ont choisi d’essayer de le bâillonner. La conférence qu’il devait faire à l’Université de Nice Inter-Âge le 19 novembre a été interdite sans explication après l’intervention d’un professeur de l’Université de Nice Sophia-Antipolis affirmant qu’une conférence sur le sujet « Actualité du conflit israélo-palestinien » devait faire consensus, ce qui n’était pas le cas avec un « historien aussi discutable ».
Trop, c’est trop ! Le gouvernement israélien vient des commettre contre la population palestinienne des actes que le tribunal Russell sur la Palestine qualifie de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et incitation au génocide. La société israélienne approuve majoritairement ces crimes en partie parce qu’elle est travaillée par une propagande incessante qui nie les droits et la dignité des Palestiniens.
Nous ne laisserons pas ceux qui soutiennent une politique criminelle faire taire nos voix. Nous saluons deux universitaires niçois, Jean-Marc Lévy-Leblond et André Tosel qui ont protesté contre cette atteinte à la liberté d’expression. La ville de Nice où le maire traite les tziganes de « délinquants » et interdit le film  « hors-la-loi » de Rachid Bouchareb est une ville où cette liberté est menacée.
Déjà à Nice, Shlomo Sand avait été privé de parole il y a 2 ans. Dans cette même ville en 2003, une réunion de Leila Shahid,  Michel Warschawski et Dominique Vidal avait également été interdite.
Rappelons aussi Stéphane Hessel interdit de parole à l’Ecole Normale Supérieure en 2011 ou le colloque « Israël, Etat d’apartheid » interdit à l’université de Paris 8 en 2012.

L’Union Juive Française pour la Paix dénonce ces atteintes à la liberté d’expression qui ne servent qu’à couvrir la destruction de la Palestine en cours.
Elle exige que Shlomo Sand puisse parler librement à l’université.

UJFP-PACA