Les gamins dans les classes c’est pénible, ça bouge tout le temps, et il faut une vigilance de tous les instants. Pire : ça coûte cher, car pour les surveiller, on est obligé d’employer du personnel. Bon, pas trop qualifié d’accord et donc pas trop cher, mais quand même, c’est du souci. D’où l’idée de faire tenir ce rôle par des machines. C’est déjà fait dans une école américaine, en Californie qui a équipé les gamins d’un puces RFID depuis 2010, la même technologie qui sert à ne pas perdre les colis dans une chaîne logistique. Plus cool que le colis, le collégien ?

En Californie, ils n’ont pas oser inoculer une puce RFID sous la peau des mômes, les parents sont vite susceptibles. Pour l’instant la puce est cousue dans un petit maillot (de basket, pour faire fun), que les gamins doivent mettre en entrant à l’école. L’école est truffée de capteurs. Les profs sont ravis : plus besoin de faire l’appel avant la première heure de classe, ni avant la cantine.

Le système est bien plus performant que la biométrie déjà installée en France, puisqu’il suit les gamins, non pas seulement au passage à la borne ou au portique d’entrée à la cantoche, mais partout dans l’espace de l’école.

Dans la région nantaise, un des fiefs de la société Alise (le siège est en Provence et l’autre antenne à Asnières en région parisienne), c’est la biométrie par reconnaissance de la main, qui a fait son entrée dans les établissements scolaires. Sans bruit. Sans tollé. Dans au moins quatre établissements, les collèges Stendhal à Nantes, Renan et Le Hérault à Saint-Herblain ainsi qu’à la Fondation d’Auteuil à Bouguenais.

Et même si c’est bien plus loin, en Inde, on fiche tout le monde pour des raisons « pratiques » : les gens sont très nombreux… C’est pas une contrainte, c’est la liberté, on vous dit…

Des sujets à aborder lors de la soirée de débat du lundi 13 février, maison des syndicats à Nantes

brochure sur la biometrie: http://www.infokiosques.net/spip.php?article496