Dès 5H30 les cheminots recommencaient à bloquer un accès névralgique au centre ville. Cette fois le pont de Pirmil, après le rond point du boulevard de Seattle la veille.

Des personnes d’autres secteurs, des étudiant-e-s et d’autres encore s’étant joint à elleux, le moral semblait bon, comme l’accueil par les personnes bloquées sur leur trajet matinal, la preuve, 115 euros au total ont pu être récoltés en soutien aux inculpés de St Nazaire.

Ailleurs dans la ville, les lycéens de Chantenay décidaient de bloquer un des autres grands axes de circulation de la ville, non sans quelques heurts avec des travailleurs plus zélés.

Le pont Aristide Briand lui aussi autre point d’accès important à la ville a subit un blocage. Autant dire qu’il a été difficile de se rendre au travail ce vendredi.

200 ou 300 personnes ont plus tard rejoint, à la fin de leur AG de secteur, celle des cheminots, pour se diriger vers le rendez-vous place de Bretagne. Les cheminots ont revotés à une très large majorité la reconduite de la grêve jusqu’à Lundi.

Les routiers auraient elleux aussi décidés de voter la grêve. En AGs des enseignant-e-s, il y a proposition de continuer le mouvement pendant les vacances en participant au maximum d’actions menées par d’autres secteurs.

Entre temps des rumeurs d’une auto-réduction un peu tendue par des lycéens au Monoprix du centre ville circule, ou les protagonistes auraient fini par être pourchassés par les forces de police. Le cortège décide de bifurquer par la préfecture pour les trouver, mais fait chou blanc.

Quelques 2000 personnes, dur à dire, mais beaucoup de monde, se rejoignent finalement place de Bretagne, beaucoup des lycéen-ne-s mais aussi pas mal de travailleureuses. Toujours pas de nouvelles des réducteurices de supermarchés…

Direction le MEDEF, ou le spectacle devient plus désolant. Avertit par les annonces au mégaphone, les CRS forment déjà une ligne devant l’entrée du lieux. Mais à peine arrivé, les gros bras de la CGT font eux-même une ligne devant les flics pour les protéger sans doute des lycéen-e-s plutôt énervé-e-s. Beaux symbole que cette ligne de gros bras aux autocollants syndicaux protégeant la police et le patronnat. La situation peut s’envenimer en s’éternisant, tellement les nervis de la CGT prennent la tête aux lycéen-e-s, et finalement la sono lycéenne appele à se rendre devant Waldeck, pour exiger la libération d’étudiant-e-s en garde à vue depuis la veille au soir, ou l’intervention musclée de la BAC à une soirée de la fac de socio s’était terminée par 5 arrestations.

S’en est suivi une longue attente en tête à tête avec une rangée de CRS qui bloquaient l’accès au pont du comigo. Apprenant que ces arrestations ne concernaient pas la manifestation par le biais d’un responsable de la police, les syndicats commencent à mettre le pression sur les étudiant-e-s et lycéen-ne-s, en leur intimant d’envoyer une délégation négocier. Rapidement les rangs des syndicats s’éclaircissent, et ce n’est qu’au bout d’un longue attente (une paire d’heure) que la dernière personne est relachée.

Rendez-vous est donné pour le lendemain à 15H devant le CHU