Iran des rapports parvenus d’organisation clandestines a l’intérieur et a l’extérieur du pays nous indiquent que de vastes préparatifs du régime se prépareraient pour freiner les manifestations qui commenceraient après la date du 20 juin

– De hauts responsables des forces répressives du régime ont exprimé leur appréhension des protestations de la jeunesse et du peuple courageux d’’Iran pour le 20 juin et ont pris d’importantes mesures pour prévenir le soulèvement. Figurent au nombre de ces mesures et de ce quadrillage militarisé de Téheran :

Mettre les forces répressives en état d’alerte et les cantonner dans des bases d’opérations dès le 19 juin.

Des réunions d’information de la sous-direction du renseignement de la milice du Bassidj les 16 et 19 juin pour les agents du renseignement. Ces réunions ont permis de passer en revue le plan de cantonnement des forces répressives le 19 juin les nopo’s les brigades anti émeutes a moto ont de ce fait multiplié les patrouilles dans leur quadrillage militaire de la ville de téhéran et dans d’autres grandes villes du pays

Un colonel des pasdaran Zighami, de la base Sarollah, a multiplié le 19 juin les réunions avec l’ensemble des gradés du corps des pasdaran et de la milice du Bassidj pour évaluer les dimensions des protestations des journées de protestations a venir a partir du 20 juin et comment y faire face mais le ton employé est beaucoup moins arrogant que par le passée L’opération des gardiens de la révolution et du Bassidj (en civil et en uniforme) pour réprimer les manifestations du 20 juin porte le nom de code « Imam Mohammad Baqer ».

Le commandement de l’opération des forces de répression dans le 4e arrondissement de Téhéran est confié au général Mehdi Sabbagh, qui dirige également la brigade « Fatemeh Zahra ». Ce commandement couvre 6 secteurs du Bassidj dans l’ouest de Téhéran et la place Azadi. Sabbagh a commandé la répression des manifestants dans le 4e arrondissement ces derniers jours où des centaines de personnes ont été arrêtées.

Le général Manouchehri, commandant en second des opérations dans le 10e arrondissement (Meqdad), a été transféré dans le 9e arrondissement, après une fracture de la main lors d’affrontements avec la jeunesse courageuse le 12 juin

Semi constat d’échec avoué a demi mot par Le boucher et chef numéro un de la police iranienne le criminel Ahmadi-Moghaddam

– moins arrogant que par le passé a déclaré dans une interview et une conférence de presse donnée hier le 19 que un an après le 12 Juin, 2009 que son organisation et ses milices avaient prédit les événements post-électoraux et qu’il avait personnellement mis en garde les chefs supérieurs de la police de se préparer à des bouleversements. Mais Ahmadi-Moghaddam a aussi admis que la police n’avait pas prévu l’ampleur des manifestations populaires qui ont suivi ni encore moins qu’elle perdurent encore un an aprés

S’adressant à l’irna et aux medias de propagande de la dictature ce, chef de la police iranienne a confirmé le bien-fondé d’une fuite dans le camp des bassidj’is mais aussi l’authenticitè des fameuses deux vidéos sorties clandestinement d’iran par un déserteur de cette milice vidéos montrant les exactions des forces Bassid’j

http://www.youtube.com/watch?v=InpTVpdtERo

http://www.youtube.com/watch?v=FyPEIP8iKAo

et des gardes spéciaux attaquant le dortoir étudiant à l’université de Téhéran la nuit du Juin 15, 2009. Le coupable de cette fuite sera puni d’une maniére ou d’une autre a-t-il conclu (il est depuis en exil a l’étranger ndr).

Dans le même temps, il a demandé et demandés de maniére menaçante aux journalistes des medias iraniens de ne plus parler des les crimes commis à la prison de Kahrizak et aux dortoir de l’Université de Téhéran. Dans ses descriptions et la présentation, il a laissé entendre que c’était des « benévoles » forces paramilitaires Basij et non la police qui étaient responsables de l’attaque de dortoir Université de Téhéran. En tentant de se dédouaner en déclarant que, selon lui, la demande d’intervenire brutalement avait été faite par le président, de l’université Farhad Rahbar.

Autre constat d’échec de Ahmadi-Moghaddam malgré la création des renforcements de deux nouvelles sections de la police du net et le ralentissement quotidien du débit plusieurs heures par jours

Dans une autre partie de son interview le chef numéro un de la police iranienne le criminel et boucher Ahmadi-Moghaddam fini par déclarer que l’Iran n’avait pas les lois et surtout pas tout les moyens technique nécessaires pour réglementer les récepteurs satellite, l’Internet et le cyberespace Ahmadi-Moghaddam nous réleve donc ainsi a demi mot et de maniére très embarassé que les mediactivistes, les bloggers iraniens, avaient gagnée la bataille de l’information libre

Iran nouvelles provocation contre les étudiants

Des mystérieux travaux de « rénovations » dans les facs de Téhéran une provocation de plus

Le régime de la dictature iranien a annoncé que la cité universitaire de l’Université de Téhéran, où une révolte étudiante massive contre la dictature théocratique e avait été déclenchée en 1999 une révolte qui s’était soldée par des dizaines de mort et des milliers d’emprisonnement , la cité universitaire sera fermée à la date anniversaire des protestations du 8 juillet vu l’état des facs de Téhéran qui ont vu leurs crédits baisser depuis plusieurs années drôle de coïncidence quand on connait les manifestations qui sont parties des principales facs de la ville le 12 juin 2010

Il semble bien en fait que les craintes de la dictature portent essentiellement sur des rassemblements étudiants qui ne manqueront pas de se déclencher pour cette date anniversaire et les jours suivants

Comment il pourrait en être autrement le directeur de la cité Universitaire quand a lui a évoqué un « grand besoin de changements importants » pour justifier cette fermeture. Et ses travaux de « rénovations » aussi soudain qu’inopinés Le directeur, Dariush Esmaili a ajouté que les étudiants n’avaient que du 19 au 26 juin pour évacuer et déménager leurs chambres. Rapidement en ajoutant que la cité sera fermée du 30 juin au 15 juillet. 15 jours pour rénover cette fac on se demande encore ironisent les étudiants qu’elle serait l’entreprise iranienne capable de rénover la cité universitaire en seulement une quinzaine de jours

Dariush Esmaili a ajouté que durant cette période des travaux importants seront entrepris mais connaissant la duplicité du régime de la dictature il y a fort à parier que se seront plutôt les locaux des vigiles et des miliciens bassidj’is (car ils sont aussi présents dans les facs) qui seront en priorité rénovés Derniéres nouvelle sur le front du social

Une gréve très dure éclale dans le complexe sidérurgique de Godeleh Sazi dans la ville Sirjan

Le 19 Juin, les travailleurs du complexe sidérurgique de Godeleh Sazi poursuivi leur piquet de grève devant l’entrée principale du complexe et ont demandé a la direction de répondte a à leurs demandes. Les ouvriers demandaient à rencontrer le chef de la direction, Mohammad Jalal Mo’ab, qui est actuellement en voyage à Téhéran.

il ya eu des altercations violentes entre les 400 travailleurs en grève et certains directeurs et hauts cadre de l’usine épaulés par des bassid’js locaux Un grand nombre de travailleurs ont été blessés lors des affrontements, après avoir été matraqués par des gardes de l’usine. Il n’y a toujours pas d’information sur le nombre ou la condition des travailleurs blessés ni sur d’éventuelles arrestations

des rapports parvenu d’organistions syndicales clandestines nous indique que les responsables de la sécurité de la ville et les miliciens bassidj’is ont une réunion d’urgence cet après-midi du 19 juin

La grève a commencé le jour 14 Juin, après l’annonce des résultats des examens d’embauche de la société dans laquelle seulement 40 des 500 travailleurs qui ont passé des examens d’embauche aient étés embauchés

des grévistes ont occupé un emploi pendant les 5 dernières années sur une base contractuelle pour lancer le complexe, ce complexe a été inauguré par Ahmadinejad en personne malgré de fausse promesse de celui-ci la direction a lancé qu’ils seraient remplacés par de nouveaux travailleurs qui avaient réussi les examens d’embauche. La situation est devenue critique quand il a été annoncé que seulement 40 travailleurs actuels seulement ont été qualifiés pour l’embauche. Les ouvriers s on déclenché la grève le 14 Juin, et le Juin 16, ils ont commencés à tenir des rassemblements quotidiens devant le bureau du gouverneur.

Un ouvrier a déclaré « Nous n’avons reçu aucune réponse convaincante de la part des fonctionnaires de la ville, donc nous allons poursuivre notre grève jusqu’à ce que nous recevions une réponse significative à nos demandes sur les embauches et les salaires. »

En gardant l’anonymat, des travailleur ont déclarés que des agents municipaux de la ville et les autorités administratives « ont tenu une réunion avec 3 représentants des travailleurs en grève, « Non seulement ils ne parviennent pas et ne veulent pas répondre a nos revendications, mais ils ont également tenté d’intimider violement 3 de nos représentants lors de cette réunion »

Ces derniers jours, les services de renseignement de la ville ont à maintes reprises contacté la presse locale, leur ordonnant de ne pas couvrir ni relever a la presse et a l’etranger les nouvelles de la grève

Une source bien informée a communiqué a divers collectifs des droits humains iranien, que la les autorités locale sont aux abois sur cette gréve du fait que Ahmadinejad soit venu en visite officielle faire des promesse dans le complexe sidérurgique

Un ouvrier a déclaré anonymement « Notre seule exigence est de maintenir nos emplois. Qui va répondre à nos familles, si nous perdons notre travail ? « 

Le rassemblement devant le bureau du gouverneur de l’usine ne s’est pas poursuivie ce samedi 19 juin 2010 mais les travailleurs ont continué à être en grève

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D’autres nouvelles en anglais des luttes sociales en iran sur le site

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