Probléme pour le Morvan celui-ci a toujours été une terre de luttes et
d’accueil ici on adhére pas vraiment aux théses du borgne encore mois au
débats moisis des Besson et Hortefeux, Problème pour nos « identitaires »
le Morvan et a été une terre de résistances et de maquis pendant
l’occupation le voisinage de ce dole de « phalanstère » voit donc d’un
très mauvais œil cette « implantation en milieu rural » de ces drôles de «
paroissiens »

A force de construire des mensonges, on finit par y croire.

Ainsi en est-il du « français de souche », mythe de l’identitaire moyen :
il y aurait, hors des métropoles métisses, envahies par la racaille
fertile et sans racines, une France profonde, et ses habitants non pollués
par le cosmopolitisme destructeur.

Une terre de villages et de clochers, ou les traditions seraient restées
intactes, surtout les plus débiles et les plus réactionnaires.
Une terre de braves semeurs de blé et de courageux éleveurs de cochons
trop occupés à faire le boudin, le soir à la lueur de l’âtre, pour aller
voir sur internet ce que les fascistes peuvent bien y tramer.
Ce paradis mythique, quelques identitaires ont décidé de le rejoindre, et
de s’en aller fonder une communauté gauloise au fin fond de nos campagnes,

une sorte de Tarnac, mais version Vichy , en quelque sorte.
Au fond des bois, au creux des collines, ou déjà leurs aïeux traquaient le
sanglier d’un œil torve, certes, ils ne s’attendaient pas à trouver
d’antifascistes.

D’ailleurs ils l’auraient grillé tout de suite, l’antifasciste a au choix,
ou tout ensemble, le nez crochu, les cheveux crépus, ou des docs à lacets
rouges.

Ayant de leur côté retiré les lacets blancs de leurs chaussures et fait
risette à leurs voisins, les Identitaires en campagne comptaient installer
leur camp retranché de sauvetage de la « civilisation blanche » en toute
tranquillité, et n’en parler au « français de souche » qu’ après, parce
qu’on ne sait jamais …

Mais, les antifascistes sont partout chez eux, et les fascistes ne seront
jamais bienvenus nulle part.

C’est pour ça que ce blog a été crée:

DESOUCHONS LA DESOUCHIERE

http://www.ladesouchiere-degage.over-blog.com/

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les identitaires de la Desouchière
ont des projets d’avenir pour le coin où ils se sont installés.

Seulement, à les lire sur leur forum, on comprend mieux pourquoi ils ont
omis jusqu’ici de les faire partager à leurs voisins.

Noyauter le tissu associatif local, prendre la mairie en installant des
électeurs et en attendant que les maisons se vident (sous entendu , que
les personnes âgées passent l’arme à gauche ), ouvrir un gîte réservé à
l’extrême droite, faire profiter leur réseau des offres d’emploi locales,
reprendre les commerces , créer une école à domicile parce qu’il n’est pas
question que les enfants de la race supérieure se mélangent à la racaille
de l’école publique…

Difficile à croire ? Mais ce sont eux qui le disent, sur les forums de
leur société civile immobilière ou sur les blogs d’extrême droite, en
pensant avoir été assez discrets pour que personne, dans le Morvan ne
fasse le rapprochement entre les gentils nouveaux voisins, et le projet La
Desouchière présenté sur Internet.

Un peu contradictoire, les Desouchiens. Fiers de leur identité, sauf
quand il s’agit d’être honnêtes avec le voisin d’à côté. Nous avons donc
résolu la contradiction pour eux…

Voici le premier d’une série d’articles, où nous détaillerons donc les
projets des Desouchiens, pour Mouron sur Yonne, pour le canton de
Corbigny, pour les habitants du Morvan et de la Nièvre, dont ils ont «
oublié » de parler aux premiers concernés. Projets que tous ceux à qui ça
donne envie de vomir peuvent empêcher dès maintenant en les rendant
publics un peu partout , …Faites tourner..

Aujourd’hui, comment tromper son monde en général, la prise de la mairie
et le noyautage du tissu associatif de l’ « ennemi »

Avant même que les desouchiens aient trouvé leur Desouchière ils avaient
déjà une idée assez claire de la nécessité de tromper l’entourage sur
leurs objectifs politiques. En témoigne ce message de Roark, le fondateur
de La Desouchière, du 21 octobre2008

i-services.net/membres/forum/messages.php?uid=143592&sid=89190&idsujet=48

« Le but Il doit être fixé de manière claire de façon à ce que chacun en
soit bien conscient avant de s’engager de la façon qui lui convient.
Cependant, il faut demeurer relativement évasif dans les documents
officiels (statuts des sociétés et associations éventuelles), de manière à
ne pas prêter le flanc à la critique de nos adversaires, ni éveiller les
soupçons des autorités du lieu finalement choisi. Si une SCI doit acheter
des maisons, des terrains, des appartements, elle doit pouvoir le faire
tout naturellement, sans tapae inutile. c’est la partie la pus délicate du
démarrage. une fois des biens immobiliers acquis, il devient quasiment
impossible de s’opposer à l’arrivée de nouveaux habitants dans la commune
»

Le 25 décembre , Roark en remet une couche, les croix celtiques ce sera
pour plus tard, commençons par jouer les braves garçons

i-services.net/membres/forum/messages.php?uid=143592&sid=89190&idsujet=844&pgi=0

« Je ne détaillerai pas ici et maintenant les méthodes qui permettent de
limiter les risques mais il me semble par exemple qu’il vaudrait mieux
éviter de débarquer dans un coin étendard au vent. L’implantation ne doit
pas être avant tout politique, a mon sens le but premier doit être de
s’intégrer et de se faire accepter, apprécier, des habitants du cru, en
adoptant un comportement exemplaire. »

Les ambitions électorales.

Le Bloc Identitaire présente déjà des listes dans certaines régions de
France. Mais voilà, la concurrence est rude entre fascistes, avec le Front
National, avec les listes antisémites de Dieudonné et de ses amis, et bien
d’autres groupuscules. Peu de chance de décrocher la timbale d’une mairie
de grande ville ou la présidence d’une région.

A la Desouchière, on préfère donc partir de peu : et commencer par un
village, puis par le canton, puis…

Les identitaires critiquent sans cesse le « système » mais le connaissent
bien. Comme ils le disent, dans des zones rurales peu peuplées, vingt voix
de plus et c’est la mairie qui tombe.

Surtout si on se fait passer pour ce que l’on n’est pas, et qu’on se
présente d’abord comme des citoyens actifs et désintéressés voulant faire
bouger la commune…

Très vite, la question est posée sur le forum de réflexion. Un maire «
souchien », c’est-à-dire un maire acquis à leurs idées, ce serait l’idéal.
Mais pas si facile à trouver, alors voilà la recette pour prendre la
mairie, détaillée par les participants du forum La Desouchière, et ce
qu’ils comptent en faire ensuite :

i-services.net/membres/forum/salon.php?uid=143592&sid=89190&idsalon=165

« Il serait judicieux de choisir une commune peu peuplée afin de pouvoir
assez rapidement placer un maire souchien. Si nous sommes suffisamment
nombreux nous pourrons mécaniquement gagner les municipales.
Une liste dite apolitique simplement souchienne. »

« C’est même réalisable au niveau d’un canton pour peu que le projet
prenne de l’ampleur »

« L’arrivé dans une mairie ou au moins dans les conseils municipaux pour
debuter (avec menagement de la population de souche -la vrai- lol) est en
effet indispensable mais doit se faire delicatement (que l’on est pas
l’impression de debarquer et vouloir prendre le pouvoir) dans le cas
contraire on ne se distinguerai pas beaucoup des migrateurs allogènes. Il
faut avant avoir mené de bonnes actions, des rehabilitations et acquis la
confiance des gens. Mais en effet, l’entrisme dans les listes municipales
offrira beaucoup d’autres perspectives. »

i.services.net/membres/forum/messages.php?uid=143592&sid=89190&idsujet=60&pgi=0

« il faut donc s’installer dans une commune déjà existante et réussir à y
placer notre maire. Le contrôle de la mairie nous permettra de contrôler
les permis de construire et en conséquence, de contrôler l’accroissement,
la rigueur des construction, le bon emploi des fonds publics et la tenue
de l’école. »

Certains sont même plus précis et calculent combien de monde il faut dans
une commune « en voie de désertification » (comprendre ou les jeunes sont
obligés d’aller bosser ailleurs et ou les plus âgés finissent bien par
disparaître….)
« Imaginez donc une commune en voie de désertification, avec 100 électeurs
inscrits (car c’est ainsi dans les campagnes, il y a toujours plus
d’électeurs inscrits que d’habitants à l’année, enfants compris) et 10
nouveaux arrivants, qui sont 30 au bout de 18 mois et plus de 50 en 3 ans
: ils prennent ensuite la mairie avec leur liste entière (11 élus, donc le
maire plus l’ensemble du conseil municipal) sans problème. »

Les ambitions associatives, ou comment tromper l’ « ennemi »

L’implantation néo fasciste , dans la stratégie identitaire, c’est aussi
récupérer et investir tous les domaines associatifs déjà existants,
notamment ceux qu’ils peuvent détourner à l’avantage de leurs idées.
Ainsi les associations qui tournent autour de la production bio, de
l’artisanat, de la défense de la nature, mais aussi de la mémoire de
l’histoire du coin sont souvent tenues par des gens dont les idées sont à
l’opposé des leurs. Les fascistes et ceux qui tournent autour de la
Desouchière savent bien qu’ils se feront jeter s’ils se présentent sous
leur véritable identité. Alors comment tromper le « gauche » ( expression
fasciste signifiant au départ gauchiste, mais servant à qualifier toute
personne investie dans les luttes sociales, et fermement opposée à
l’extermination des « Nègres », des « Bougnoules » et des « Youpins » ) ?

Hyperborae sympathisant de la Desouchière nous fait partager son
expérience dans ce message du 7janvier 2009

i-services.net/membres/forum/messages.php?uid=143592&sid=89190&idsujet=844&pgi=0

« Il y a déjà des camarades qui ont franchis le cap du retour à la terre.
Vu le peu d’entre-nous qui ont eu le courage de passer à l’acte (moi
compris), ils sont amenés à avoir des échanges (de produits, d’animaux et
de services) avec les gauches sans que ses derniers les soupçonnent en
rien. Et même parfois, s’ils ont un soupçon, le fait de partager la même
vie, le respect s’installe. Il suffit de ne pas faire de prosélytisme et
d’avoir un peu d’humour. Les gauches, eux, sont bien plus nombreux que
nous à être redevenus paysans et dans ce domaine ils sont bien plus
cohérents que nous. »

« Et je répète, pour les gauches il n’y a pas de soucis à ce faire. Ceux
des ville, les plus pourris, ne viennent pas à la campagne. Et vous seriez
surpris de voir que les gauches de la campagne ont bien des point communs
avec nous. Sauf pour les questions raciales. C’est là où ils sont
incohérents et ils s’en rendent compte parfois. Ceux-là ne viendront pas
manifester devant chez vous si vous ne faites pas dans le prosélytisme.
Soyons 95 % paysans, 5% politique. »

Dans la même discussion, Akkadem renchérit sur la bêtise des voisins «
gauchistes « si faciles à tromper…

« SI le projet est bien amené, bien presenté sans provocation (et il n’y a
pas de raisons qu’il y en aient) les gauchistes ou autre nuisibles n’y
verront que du feu. »

Un projet bien amené ? Facile, parler comme son adversaire, poursuit Akkadem

i-services.net/membres/forum/messages.php?uid=143592&sid=89190&idsujet=60&pgi=0

« Mais bon, si l’ont n’arrivent pas avec nos gros sabots, je ne vois pas
de crainte. Il suffira d’employer les arguments simples de « developement
durable », « mise en valeur du patrimoine local », très en vogue
actuellement.

Et surtout être discrets sur nos buts et notre philosophie. Il nous faudra
mettre en avant notre côté « écolo-développement-durable » (bien à la mode)
sans pour autant verser dans l’idéologie qui la sous-tend actuellement,… »

Desouchière: mon voisin, le tueur
Notre découverte de La Desouchière ressemble à un banal scénario de film
d’horreur.

Dans le village des Grands Moulins, un coin magnifique au bord de l’Yonne
à la lisière du Parc du Morvan, sur la commune de Mouron sur Yonne
(58800], canton de Corbigny, une grande propriété presque à l’abandon.
Seul un tailleur de pierre y réside depuis quelques années.

Et puis, un beau jour du printemps 2009, la propriété résonne à nouveau de
rires et des cris d’enfants. Les coups de marteau et le bruit de la
perceuse rythment l’été, et des jeunes et moins jeunes gens commencent à
réparer quelques vitres cassées. Ils sont avenants et souriants, aiment le
pain bio, et s’intéressent à, l’artisanat, à la nature…
On entend parler d’un futur gîte, et en tout cas, quel plaisir de voir à
nouveau des volets ouverts, dans ce coin, ou tant de maisons restent
fermées pendant des années.

Seulement, voilà, les nouveaux voisins ne nous ont pas tout dit, et pour
cause.

A l’entrée de la propriété, une jolie pancarte « L’atelier de la Licorne
Bleue ». Mais ce n’est pas ainsi, en réalité, que les habitants du lieu
ont baptisé leur nouveau domaine. Sur Internet, mais aussi dans des
réunions de l’extrême droite française, ou le projet a été présenté sous
son véritable jour, c’est « La Desouchière ».

Pourquoi la « Desouchière » ? Nos néo ruraux d’un nouveau genre sont de
ceux qui pensent que les gens se divisent en deux : les français « de
souche », eux, et les autres, les « allogènes », les « métisses », et «
leurs amis », qu’il faut chasser et terroriser par tous les moyens.

Ils appartiennent au courant identitaire : leurs camarades organisent des
manifestations contre Besson , jugé trop laxiste en matière d’immigration,
aux cris de « One, two free, retourne dans ton pays », et n’hésitent pas à
agresser physiquement des manifestations contre l’identité nationale à
Lyon.

Sur le net, les gens de la Desouchière animent deux sites « La
Desouchière » (1) et « Des racines et des Elfes », où ils expliquent très
clairement leur projet pour ce coin du Morvan : s’installer discrètement,
racheter des biens immobiliers petit à petit, investir le tissu associatif
local, ouvrir un gîte réservé à une certaine clientèle qui devra montrer «
patte blanche », puis se dévoiler le moment venu, quand les bases seront
solidement posées.

Cette stratégie « discrète » et la nécessité de cacher leur véritable
activité à leurs voisins les a amenés à rester très vagues publiquement
sur la localisation du lieu, ils évoquent uniquement la Bourgogne et le
Morvan…

Seulement voilà, pour les fascistes et les racistes, le Morvan n’est pas
un terrain conquis.
Les « desouchiers » qui pensaient connaître le « terroir » ont bien mal
choisi leurs voisins.

Nous sommes nés ou pas dans le Morvan, nous y vivons, par choix ou par
hasard, à l’année ou quelques mois, parce que nous y avons nos amis, ou
notre famille, ou tout simplement parce que nous aimons le coin.

Après être tombés sur la vidéo inaugurale de La Desouchière, puis sur son
site, nous n’avons pas mis bien longtemps à trouver sa localisation
exacte et « soigneusement » dissimulée. A croire que nos fanatiques de la
« France Profonde » ne s’intéressent guère à ses paysages, pour ne pas
savoir qu’une rivière ne ressemble pas à une autre, et que chaque village
a ses spécificités architecturales…

On l’aime et on le connaît, le Morvan, et pas parce que c’est « notre
terre », « notre terroir », pas parce que nous prétendons avoir des
droits dessus, mais parce qu’on s’y balade beaucoup, notamment. Et qu’on
n’a pas envie d’y croiser de dangereux abrutis, en train de brailler «
Maréchal nous voilà » au détour d’un chemin.

La Terre est à tout le monde, dans le Morvan comme ailleurs, c’est pour ça
qu’il faut l’interdire aux cons qui veulent en faire un enfer, ou le
voisin est toujours l’étranger. Pour les Gaulois d’opérette, y’a déjà le
Parc Astérix.

Puisque nos identitaires sont honteux de leur identité, nous allons la
faire connaître. Pour que chacun puisse se positionner en connaissance de
cause, sur ses nouveaux voisins, et leur projet.

(1)ladesouchiere.blogspot.com/

(2)desracinesetdeselfes.com

Les liens vers les deux sites d’extréme droite on bien sur étés enlevés par mesure de salubritè pour cette article