Une nouvelle fois l’Unef profite du mouvement étudiant pour combiner des exercices d’application pratique destinés à former sur le terrain les futurs petits cadres du PS,
lequel, parti moribond, croit encore pouvoir puiser quelque intelligence servile dans le médiocre vivier des militants de ce syndicat réformiste et trop largement compromis.
Pour construire un mouvement durable, évinçons les futurs nervis d’un parti qui n’hésite pas à manier le double discours ( cf. Allègre/Lang au secours de Ferry) et la matraque ( cf les bastonnades anti-radicaux au FSE)… Mettons fin à cette parole confisquée, dissimulée, sous le masque aimable de la démocratie… Les cadres de l’UNEF ne sont que les apprentis-bourreaux de demain lesquels ne rêvent que de reproduire passivement le parcours et les manœuvres de leurs aînés…

COMME TOLBIAC mettons l’UNEF à sa place c’est à dire dans les coulisses de l’histoire sociale démocrate.
Le texte qui suit reproduit un compte rendu publié aujourd’hui sur Indymedia paris.
S.P

Mardi 25/11, l’AG de Tolbiac avait voté la grève et les piquets durs à partir de mercredi matin.

Mercredi matin, après le débrayage d’un amphi d’AES (vote à bulletins secrets) à 8h, les piquets de grève ont été mis en place : blocage des amphis avec les chaises et les tables descendus des salles de TD.

Les cours ont été annulés (le bureau de vote des élections universitaires est aussi restée fermée toute la journée au grand désespoir de l’Unef et des corpos). Une AG de 800 étudiants a voté (à une écrasante majorité) à 12h-13h la poursuite de la grève avec piquets durs (alors que l’Unef a pris position en AG contre les piquets durs)

La direction de Paris I a profité du faible nombre d’étudiants présents à la fac à 15h30 pour bloquer l’entrée de la fac. La soixantaine d’étudiants présents a décidé de sortir, la fac a été fermée ensuite.

Demain, un rendez-vous a été donné à 7h30 pour remettre en place les piquets de grève. Nous serons vigilants et nous ferons tout pour empêcher la direction de Paris I de fermer la fac.