De Villiers au gouvernement ?

Par Michel MENGNEAU

C’est la rumeur qui court… Comme toutes les rumeurs elles sont souvent sans fondement, parfois bien orchestrées par des petits malins qui veulent foutre la pagaille. C’est pourquoi je n’ai pas l’habitude de m’arrêter à ce genre de spéculation médiatique. Elle ne m’aurait donc pas du tout intéressée tant cette probabilité me paraissait farfelue.

Eh oui, à l’évidence en constatant que le gouvernement actuel a dans ses rangs un grand nombre d’incapables, voire de nullités qui donnent volontiers au jour le jour le plus bel exemple de leurs incompétences, mais rajouter une « tache » de plus, et quelle « tache » !, cela me paraissait parfaitement surréaliste. Pourtant…

En recevant le journal de la Vendée ces deux derniers mois, bimensuel gratuit organe officiel du Conseil Général de ce département dont l’Agité du bocage en est le Président, j’avais été surpris qu’il ne fasse pas ou peu d’allusion au traité de Lisbonne. Lui, qui pourtant avait été un farouche anti TCE lors du référendum, et pourfendeur auparavant de la « directive Frankenstein » ainsi qu’il s’en gargarisait la bouche sur les indications de son orthophoniste.

Soit il avait changé d’avis, soit comme l’on sait qu’il a quelques absences intellectuelles avait-il oublié ?

Que nenni, une fois la bataille passé, la messe étant dite, le référendum enterré par le congrès, où personne de l’entourage du -fou du puits- (faute de frappe « lapsusienne ») n’a crié haut et fort que son suppôt Retailleau avait voté contre la modification de la constitution, v’là t-y pas que parait le 18 février dans ledit journal de la Vendée un article disant qu’il faut rejeter le Traité de Lisbonne. Ouf, c’était grand temps ! L’avait pas oublié…

Article d’ailleurs concocté par Armel Pêcheul, professeur agrégé des facultés de Droit et directeur du comité scientifique de l’ICES (Institut Catholiques d’Etudes Supérieures), l’honneur est donc sauf et de surcroît expliqué par un bien pensant contrarié. Noblesse oblige…

Après l’échauffourée, le croisé défenseur de la souveraineté de la France crie : « Sus à l’ennemi !». Quelle bravoure ! De la pure hypocrisie, une vraie attitude de faux-cul, l’Agité ne nous cacherait-il pas quelque chose ?

Si son ambition l’affuble d’un portefeuille ministériel, je le verrai très bien comme ministre des cultes et de la tartuferie réunis. Cà complètera une belle brochette d’insignifiants.