Ces infos viennent d’un camarade du SNESUP (tendance « Front Unique »).
Où il est question de foutre en l’air plein de structures …

*****
Les syndicats de l’éducation nationale participent actuellement à des
groupes de travail ministériels mis en place par le ministère de
l’éducation
nationale et portant à la fois sur l’avenir des filières, des examens
et du
métier d’enseignement.

Une partie des propositions dont je vais vous parler sont plus ou moins
connues car elles sont issues de la commission sur l’évolution du métier
d’enseignant présidée par Marcel Pochard, conseiller d’Etat.

Les annonces officielles sont prévues pour janvier. Cherchez l’erreur…

Lors de ces réunion le ministère a annoncé entre autres :
– la suppression des BEP et donc des classes d’adaptation permettant aux
meilleurs élèves de BEP, de passer par la suite un bac technologique et
par
conséquent de poursuivre des études supérieures.
– le transfert des BTS vers les lycées professionnels, ce qui n’est en
soit
pas choquant. Mais ce qui est plus inquiétant, c’est de savoir comment
on va
financer l’agrandissement des lycées qui ne sont pas polyvalents. On
sait
que le gouvernement a dans les cartons un projet Darcos sur l’autonomie
des
lycées qui est la copie conforme du projet de loi Pécresse. On peut
gager
que les financements privés constitueront la solution pour la voie
professionnelle…
– la mise en place de Bac pro en 3 ans à la place des BEP avec volonté
d’atteindre 50 % des effectifs en apprentissage. Et donc la réduction en
esclavage de dizaines de milliers d’élèves payés à moins de 80 % du
SMIC…
– Enfin la suppression des bacs technologiques STI (sciences et
techniques industrielles) qui deviendraient une filière du bac S.

Cela s’ajoute à ce que je vous ai déjà annoncé, à savoir le passage
d’une
partie du bac technologique ST2S (sciences technologiques sanitaires et
sociales) en contrôle continu en EPS et pour la première
langue vivante; et ce dès la rentrée prochaine.
Un tiers des postes sont supprimés dans l’enseignement agricole.

Par ailleurs, l’organisation du bac devrait connaître pour des raisons
de
coût des bouleversements. En effet le gouvernement envisage d’envoyer
les
copies aux enseignant-e-s chez eux et de les faire bosser jusqu’au 16
juillet pour ce qui est des séries générales.

Le camarade de la FSU en question est écoeuré du fait que sa fédé et
plus
spécialement le SNES gardent ces infos sous le coude et attendent
janvier
lors des annonces officielles pour appeler à la mobilisation.
Les enseignant-e-s EE détiennent aussi ses infos et n’en font rien car
ils
pensent que les collègues ne sont pas partants pour une reconductible
en ce
moment dans les départements les plus combatifs (93 notamment).
Je pense que ces infos susciteraient bien des réactions très vives si
elles
étaient balancées dans des AG d’enseignant-e-s et de lycéen-ne-s
actuellement;

Pour le faire, il faut débattre en AG et fxaire remonter des motions aux
fédés convaincue que ne peut nous faire bouger en ce :moment, à moins
qu’elle soient soucieuse d’éviter toute jonction…