Matsumoto, militant libertaire japonais a été arrêté au japon suite à la
manifestation contre la guerre du 13 avril à Tokyo. Une loi spéciale au
japon permet de détenir pour une longue période des personnes arrêtées.
Matsumoto ne peut rencontrer personne exceptée son avocat.

Il est travailleur indépendant dans l’imprimerie et chaque jour de
détention est très dommageable pour son travail. Il maitient notamment
un hégergeur de sites internet. D’autres antimilitaristes du Anti-War
Youth Solidarity Center se sont faits arrêtés pendant cette rafle
policière et croupisse en prison.

Envoyer des lettres de protestations aux adresse ci dessous:

Embassy of Japan in Paris, France – 7, Avenue Hoche, 75008 Paris,
France.

Tel: 48886200

Fax: 42275081

info-fr@amb-japon.fr

site internet: http://www.fr.emb-japan.go.jp/

site officiel du premier ministre japonais: http://www.kantei.go.jp/foreign/index-e.html

site officiel du ministre de la défense: http://www.moj.go.jp/ENGLISH/preface.html

site officiel de l’agence nationale de la police: http://www.npa.go.jp/police_e.htm

Envoyer des lettres de soutien aux adresses:

antiwar@naver.co.jp
« nakajima masakazu »

Visitez ce site pour plus d’information: http://mypage.naver.co.jp/antiwar/english/

Exemple de lettre de protestation:

A l’Honorable Consul du Japon en France,
A l’Honorable Embassade du Japon en France,

Je vous écrit en vue d’élever une vive protestation contre l’arrestation et la détention, par votre gouvernement, de militant-e-s opposé-e-s à la
guerre en Irak lors de la manifestation du 20 mars, 4 avril et 13 avril.
Pendant ces manifestations, la police s’est conduite de façon brutale et
démesurée par rapport à l’opposition pacifique des manifestant-e-s qui
exerçaient leur droit normal d’expression d’une opinion. Cette attitude
apparament cautionnée par l’agence nationale de la police et donc par le
gouvernement japonais est une atteinte caractérisée aux droits humains
de liberté d’expression, de circulation, d’opinion. La répression dont
ont été victime les militant-e-s pendant ces marches est intolérable;
ceci relève d’une pitoyable manoeuvre de criminalisation du mouvement
contre la guerre dans son ensemble et d’une intimidation à son droit de
manifester. A moins qu’au Japon, il soit interdit de manifester une
opinion différente de la ligne politique du gouvernement. La démocratie
serait-elle une grande illusion dans votre beau pays. Nous espérons
sincérement que non.
C’est pourquoi, nous exigeons la libération immédiate de tous les
prisonniers-ères faites lors des arrestations pendant les manifestations
contre la guerre du 20 mars, 4 avril, 13 avril et toutes les autres et
l’arrêt des poursuites engagées contre eux et elles.
Nous revendiquons pour nos compagnons et compagnes japonais le droit de
manifester pleinement leur opposition à la guerre, à toutes les guerres.
Nous dénonçons les nouvelles mesures judicières qui permettent au Japon
de longues détentions car nous savons très bien que les pires crimes
policiers sont commis pendant ces périodes.
En retour, nous vous demandons une réponse à nos revendications.

Veuillez agréer, Messieurs les Honorables représentants du Japon en
France, l’expression de notre considération distinguée.