“De nombreux textes circulent aujourd’hui sur la drague lourde, le viol, les insultes subies par les femmes… Dans les infokiosks, dans les débats, la question du consentement se diffuse et tant mieux. Les institutions elles-mêmes s’emparent de ce sujet.

Mais concernant ce que peuvent subir les enfants au niveau sexuel, je trouve rien. On a bien parfois des brochures sur l’oppression des adultes sur les enfants. Mais souvent (pas toujours, heureusement), ce thème est porté par des abrutiEs qui confondent non-oppression et négation des besoins particuliers des enfants, et pensent que ne rien interdire suffit à assurer l’égalité. L’oppression est plus sournoise que ça. On peut manipuler sans donner d’ordres ni d’interdits (…).

Lorsqu’il y a « affaire de pédophilie », tout le monde est scandalisé. On agit, on s’occupe des victimes, on punit l’agresseureuse. Très bien. Mais après ? Qu’est-ce qu’on fait pour créer les conditions favorables pour que ça ne se reproduise plus ? Plus jamais ? Pour que les enfants n’aient plus à subir des intrusions sexuelles (physiques, verbales, visuelles…) ?”