Bretonnes, bretons, maintenant à nous de décider !
Catégorie : Local
Thèmes : ArchivesEcologie
Lieux : NantesRennesRezéSaint-Nazaire
Bretonnes, Bretons, maintenant à nous de décider !
BZH
Breizh hor bro
Bertaèyn nott paeï
Bretagne notre pays
Nous sommes une Nation, nous avons le droit de décider !
Après une première réunion publique à Rennes le 20 juin dernier, la prochaine aura lieu en pays nantais le 04 octobre 2006. Le rendez vous est fixé à 20h salle du Seil, allé de Provence à Rezé, arrêt de tram ligne 2 espace Diderot.
C’est sous le nom simple et efficace « BZH », que différents groupes (EMGANN, @sambles, Nantes-en-Bretagne.org, …) individu-e-s et militant-e-s breton-ne-s se sont rassemblé-e-s pour commencer à mettre en place une plateforme politique pluraliste en vu des échéances législatives et cantonales de 2007 et 2008, permettant d’affirmer et de défendre clairement les droits sociaux et politiques du peuple breton.
Pourquoi ?
Le 3juin à Rennes plus de 6000 personnes ont manifesté pour affirmer le souhait et le besoin des bretons et des bretonnes de gérer leurs affaires et leur avenir. Notamment dans les domaines élémentaires comme la culture, la politique linguistique, le territoire breton, l’éducation, où le centralisme français a déjà causé de graves problèmes.
Alors que pour la première fois, le 3 juin, le Conseil Culturel de Bretagne mobilisait sur un mot d’ordre politique (« le transfert de compétences de l’Etat à la Région »), la nécessité pour les Breton-ne-s de posséder une structure moderne affirmant clairement notre droit à l’autodétermination se fait de plus en plus sentir. Le droit à l’autodétermination, c’est le droit international et légitime pour chaque peuple de décider de son statut politique et institutionnel. C’est ce qui s’est récemment passé au Montenegro avec un vote par referendum sur l’indépendance. Nous observons qu’aucune force politique présente au conseil régional de Bretagne ne revendique ce droit, malgré leur participation à la manifestation du 3 juin.
Cette volonté d’émancipation des bretons est réelle :
67% des habitants de la Bretagne réunifiée souhaitent plus de pouvoir, et 23% sont favorables à l’Indépendance (CSA 2000).
L’attachement à la langue bretonne (brezhoneg) est hégémonique (92% des bretons veulent la conserver. TMO 2001). Nous étions 15 000 à Rennes en 2003 pour défendre le brezhoneg et le gallo
Des vœux de réunification de la Bretagne émanant du Conseil Général de Loire-Atlantique et de la Région Bretagne de nombreux conseils municipaux ont été formulés ces dernières années, suite aux manifestations de 2001, 2003 et 2005 ayant rassemblés plusieurs milliers de personnes à Nantes et Saint-Nazaire.
Il nous faut désormais concrétiser politiquement ces revendications ! Tout en répondant aux attentes sociales de nos compatriotes.
En matière d’environnement, où nous n’avons plus à subir les choix productivistes de Paris (marées noires, dégazages, nitrates, …).
Dans le domaine du travail, où les revenus salariaux moyens des bretons restent dans l’ensemble inférieurs de plus de 2000 euro à la moyenne hexagonale (1000 euro inférieur hexagone hors Ile-de-France. INSEE).
En terme de logement, où un nombre croissant de personnes vivant ici ne peuvent ou ont du mal à se loger du fait la spéculation immobilière, alors même que 15% des habitations en Bretagne sont des résidences secondaires !
En ce qui concerne la parité Homme/Femme, pour une même qualification une bretonne gagne de milliers d’euro de moins à l’année (ex. : une ouvrière qualifiée gagne 2548 euro de moins à l’année en moyenne qu’un ouvrier qualifié)
En Bretagne nous possédons une très forte pratique associative, notamment dans des domaines progressistes comme l’écologie, le commerce équitable, les échanges internationaux ou encore la création de coopératives d’agriculture biologique. L’espace breton doter d’une institution souveraine apparaît donc comme une formidable opportunité pour organisée une alternative à la mondialisation culturelle et au libéralisme économique.
Si ce projet vous intéresse venez le 4 octobre 2006 à 20 h salle du Seil à Rezé pour le lancement du comité local BZH du pays Nantais. D’autres réunions publiques auront lieu en Bretagne dans les semaines qui viennent pour élaborer ensemble ce projet de plateforme. A l’issue de ces semaines de débats nous serons à même de présenter une alternative crédible aux électeurs et électrices, permettant de réellement prendre note destin en main.
AUTODETERMINATION, JUSTICE SOCIALE, DEMOCRATIE !
“posséder une structure moderne”… votre discours sent les idées rances, rétrodrades!!!
Légitimez vous le droit du sol? celui du sang? Que feriez vous des “sang-mélés”?
Hizo
“Evidemment on les brulera les sang impurs et les sang mélés, tous ensembles ! parce que bien entendu en tant que militants bretons on est forcément des heritiers des “heures les plus sombres de notre histoire”.
c’est bien de dire que ca sent “les idées rances et rétrodrades” mais dit nous en quoi ? Est-il mentionné dans ce communiqué une quelconque notion de sang ? pourquoi nous en parles tu? peut etre qu’en fait c’est toi qui a probleme avec autrui, et notamment les bretons qui bouh! ne veulent pas etre francais et se reconnaissent dans une histoire te une culture commune. Pour repondre a ta question s’il y en a une, tu doit etre au courant que nous ne disposons d’aucun organe legislatif, etatique, démocratique,… Donc par la force des choses (et c’est bien comme cela) est breton celui qui s’en revendique. Contrairement à toi jai l’impression que nous ne nous fixons pas sur une legitimité qui viendrait du sol ou du sang.
Ca vous a jamais traversé l’esprit de vous définir d’abord comme des individus, au lieu de vous sentir membre d’un groupe? Et c’est pas valable que pour les bretons…
reconnaissance du peuple breton, de la culture bretonne, de la langue bretonne, rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne je suis d’accord mais indépendance vis-à vis de la France, c’est un peu fort. Votre démarche est intéressante, proposer une alternative aux bretons face à l apolitique actuelle de la France, c’est bien, mais on peut très bien concilier politique bretonne avec politique française. La France est multiculturelle, il faut garder ça.
“les choix productivistes de Paris”?
il me semble que bien des agriculteurs bretons ne crachent pas sur les subventions qui leurs permettent de continuer a polluer, et detruire “leur” Bretagne…..
A part ça, je suis pas breton, mais si j habite a Nantes(pardon, Noaned)…prevenez moi si je dois preparer mes valises….
Juste on dit Naoned.
ha, scuse!
je vais émigrer en vendée pour reformer la nation vendéenne et vaincre les bretons. non mais ! notre roi vous écrasera, et la bretagne redeviendra vendéenne. c’est pas du chiqué. haussons la palissade ! fardafou ggrdouz ! (le puy du fou vaincra en ancien vendéen)
stragen (cadoudal revient !)
C’est toujours marrant de voir s’étaler les préjugés de toutes sortes quand nous , Bretons, revendiquons certains droits : soupçons de racisme, de conservatisme, de communautarisme (qu’on juge de la pertinence du “Ca vous a jamais traversé l’esprit de vous définir d’abord comme des individus, au lieu de vous sentir membre d’un groupe ?”…et toi, ça te traverse jamais l’esprit de te sentir individu ET membre de groupes divers et variés, notamment d’une communauté culturelle que j’imagine être française-francophone ?).
Mon appartenance au peuple breton (“peuple breton”, il délire !!!) ne fait pas que j’aliène mon autonomie individuelle, désolé!. Elle ne fait pas non plus que j’ai envie de virer les non-bretons de Bretagne ou que je veuille vivre comme au XIXème ou XVème siècle.
Simplement, du fait même de son existence, le peuple breton a des droits : celui de s’autodéterminer (et pas de ce faire tout dicter depuis Paris, qui n’a, ça paraît logique, pas toujours les mêmes intérêts que les Bretons), de s’autoadministrer et ainsi d’assurer sa pérennité en tant que peuple (ou communauté culturelle si vous préférez) conscient de son identité (c’est pas synonyme de racisme), ouvert, moderne (et oui!), respectueux de l’altérité…
Mais pour parvenir à concevoir cela, je vous l’accorde, il faut faire un sacré effort pour déconstruire tous les préjugés inculqués bien profondément dans ce pays “multiculturel” qu’est la France. En gros s’ouvrir l’esprit quoi, et regarder un peu ce qui se fait ailleurs (c’est dur de sortir du sécurisant cadre de référence français !).
Concernant l’indépendance, elle se justifie pour moi. La France a mené une politique d’acculturation de ses minorités (basque, corse, catalane, occitane, bretonne… plus les antillais, créoles…) et la poursuit. J’estime que dans le cadre français l’avenir de ces différentes communautés culturelles (= peuples) est menacé. J’en veux pour preuve la disparition et/ou folklorisation avancées de nos cultures, qui sont à la base de nos identités. Parler de “France multiculturelle” me fait sourire dans la mesure où justement elle n’a de cesse d’uniformiser les comportements culturels.
Ils sont beaux les membres du PT anti Bretagne, on nous parle de sang??les gens qui disent puent l’anarchisme collégien.
Je tiens a rappeler que la plateforme BZH n’a pas la prétention d’être independantiste. ce que nous ambitionnons n’est pas l’independance mais un droit démocratique, celui de l’autodetermination. C’est à dire que nous exigeons d’avoir la possibilité du choix collectif de l’avenir administratif de la Bretagne dont l’independance n’est qu’une des propositions, certains pensent qu’un multitude de combinaisons peuvent etre envisagées pour acceder à nos droits nationaux et sociaux, sans se “couper” de la France. Mais ceci est un débat qui ne pourra etre reellement faisable pacifiquement que lorsque nous acquérirons la capacité de nous autodeterminer.
JG
De quel droit les gens habitant dans une certaine zone géographique devraient-ils être considérés de manière différente des autres ?
Par rapport à la culture bretonne, rien n’empêche ceux qui s’y intéressent de le faire.
Et puis en dehors des beuveries, des galettes saucisses et des clubs de foot, y’a quoi? (Je vis à Rennes, en connaissance de cause)
Merci à Brenn et JG pour ces précisions précieuses… Sans faire de mauvais esprit, le premier intitulé use d’expressions “hardcore”; celles-ci me paraissent un peu rétrogrades tendant, selon moi, à victimiser les pauvres bretons, comme l’abominable Etat Français!!
L’idée d’autonomie est primordiale, bien sûr…
Kénavo
Ils sont beau ces prétendus “anarchistes” ou “libertaires” à soutenir l’Etat Français… ils sont beaux ces membres du PT à soutenir la république bourgeoise
Mort au Jacobinisme, mort à l’aliénation des peuples!
si je peux avoir une reponse a mon message du 22/9, 1h02….j y ai abordé deux sujets….si il est facile de m envoyer bouler a 2eme(quoique!), j aimerais avoir une reponse au moins sur le premier….
Ce qui est indéniable,avec cette revendication d’une participation aux élections locales, c’est la volonté de faire émerger une mini caste de notables et de politicards bretons qui s’appuieraient sur la bretonnitude pour pomper dans le pactole du financement des partis, assuré par l’Etat français et surtout pour bâtir leur légitimité de hérauts des bretons et bretonnes sur la sanction administrative des élections françaises. Finalement l’aerebé, c’était plus pittoresque et sponte…
Que la population bretonne se rassure! Tous ces apprentis politiciens et communiqueurs (!) ont la folie des glandeurs,et se veautreront en voulant singer les fumiers qui nous gouvernent.
Vous devriez commencé par demander une baisse de la farine de blé noir… ça serait un bon début pour un mouvement né de la dissolution de la république et des valeurs de gauche de celle-ci dans le commununautarisme mondain des fanatismes (Le pen, régionalismes, communautarismes,…). De plus, Nantes n’est pas bretonne, elle est bretonne, poitevine et ligérienne. Le chateau des ducs des bretagnes sera votre seul argument… Bravo pour des progressistes!
denis
“De plus, Nantes n’est pas bretonne, elle est bretonne, poitevine et ligérienne”
Faudrait savoir, elle est bretonne ou pas ? Et en quoi est-elle poitevine ? Et ca veut dire quoi ligérien ?
“ça serait un bon début pour un mouvement né de la dissolution de la république et des valeurs de gauche de celle-ci dans le commununautarisme mondain des fanatismes (Le pen, régionalismes, communautarismes,…)”
Et revoilà le raisonnement simpliste : République française = progressisme, “valeurs de gauche” et nationalismes régionaux = fanatisme, communautarisme, fascisme. Par honnêteté intellectuelle, tu pourrais au moins nuancer ton propos, que de tomber dans ce simplisme qui ne doit tromper personne. Je te laisse méditer cette réponse de Philip Pettit, philosophe politique d’origine irlandaise, spécialiste du républicanisme (ça te donnera peut-être envie de réfléchir à la question, et pas de reproduire bêtement le discours (dominant et paranoïaque) des défenseurs de la République assiégiée :
“””Le républicanisme est-il jacobin ou bien fédéraliste ?
Fédéraliste. Le républicanisme français a un problème : il est trop marqué par l’influence de Jean-Jacques Rousseau, qui était un républicain renégat. Il professait les principales idées républicaines, il rejetait la dépendance par rapport à la volonté d’autrui, il croyait à la liberté en tant qu’absence de domination et défendait l’Etat de droit. Mais Rousseau a apporté au républicanisme une notion qui lui est étrangère : celle de peuple souverain, de peuple unitaire parlant d’une seule voix. Cela provient d’une tout autre tradition, du concept de solidarisme, qui voit le peuple comme quelque chose de distinct de l’individu. Ces thèses viennent de penseurs comme l’absolutiste Jean Bodin ou Thomas Hobbes. L’idée que le peuple parle d’une seule voix est profondément antirépublicaine, d’où la tendance au centralisme du modèle français. Pour moi, la tradition authentiquement républicaine est le fédéralisme, dans la mesure où celui-ci tend toujours à répartir le pouvoir entre différentes mains, de manière que l’autorité publique ne soit jamais en soi un pouvoir dominant.”””
“Ce qui est indéniable,avec cette revendication d’une participation aux élections locales, c’est la volonté de faire émerger une mini caste de notables et de politicards bretons qui s’appuieraient sur la bretonnitude pour pomper dans le pactole du financement des partis, assuré par l’Etat français et surtout pour bâtir leur légitimité de hérauts des bretons et bretonnes sur la sanction administrative des élections françaises.”
Mais oui, bien sûr, mon cher matilin an Dall (qui mérite fort pour l’occasion son surnom, an dall=l’aveugle en breton). Il est évident que les militants de la plateforme BZH n’ont d’autre objectif que de créer une caste de notables, c’est clair comme de l’eau de roche ! Par contre, à mon humble avis, si c’est ça leur objectif prioritaire, je pense qu’ils devraient plutôt s’encarter au plus vite à l’UMP ou au PS, c’est quand plus simple pour devenir notable que de ramer à chaque élection et obtenir moins de 5% des voix. Mais je peux me tromper…
Je le redis : les revendications portant sur l’autonomie et les droits linguistiques et culturels sont légitimes. Maintenant la vigilance doit être de mise : il est évident que la question identitaire constitue, entre autres choses, le fond de commerce des idées d’extrême-droite. Mais ne généralisons pas pour autant et ne stigmatisons pas le “fait identitaire” dans son ensemble, même si c’est bien pratique pour les “Gardiens de la République” (dont le discours est sous-jacent à de nombreux messages de ce post). Le besoin d’identité, s’il peut dévier vers la xénophobie et l’intolérance (ceci devant être évidemment fermement condamné), peut aussi n’être qu’une aspiration à vouloir (faire) vivre sa culture, et ce dans des valeurs progressistes qui sont la tolérance, le respect de la diversité, la solidarité, l’égalité et la justice… Mais pour cela, pour que nous Bretons, Corses, Kanaks, Antillais, etc. puissions faire vivre nos cultures et cultiver notre différence (ceci n’empêchant nullement la solidarité entre les peuples, au contraire je pense), nous de devons être reconnus comme communautés culturelles spécifiques et en conséquence nous devons disposer de droits nous permettant d’assurer l’avenir de nos cultures.
Bon ,ben moi ,j’suis né en BZH ,j’y ai grandit jusqu’a 1M68 ,la bonne taille
pour avoir les pieds sur Terre et la tete dans les etoiles .Alors ,,, quand je vois tous avec vos petits soucis,bien que je fasses des efforts (je fait et mange des crepes de blé noir tous les soirs et des fois a la memoire de ma mémée et de ma maman en robes noires ,mais pas trop souvent car ça fait déborder la mer),bien que disais je fasses des efforts ,vos débats m’ennuient assez rapidement.Voila et aussi ceci:
“nous n’avons pas de frontieres,nous sommes les ouvrieres de la Terre”
CH@T
Dites moi,votre pendule n’est pas a l’heure ?
parce qu’ici c’est la pleine nuit. A moins que ce soit le decalage ?
Allez, faites de beaux reves.
CH@t
“nous n’avons pas de frontieres,nous sommes les ouvrieres de la Terre”
On ne demande que ça, qu’il n’y ait plus de frontières dans lesquelles se trouvent des peuples et des cultures non respectées !
Je m’en fous de la France dans la mesure où je ne suis pas français, alors la Bretagne…
La Bretagne
L’autre pays du fromage
Oui ch@t t’as pas de frontières mais les gens n’ont pas le droit de penser comme ils veulent on le connait le discours anar, mouvement Anar infiltré par le Parti des T… dont on connait tous la respectable politique envers des gens de sexe féminin ou n’ayant pas de traits indo européen…
En Bretagne on a toujours aidé les gens les plus embetés.
oui, surtout pendant la guerre(la 2eme), quand des independantistes(pas tous) se sont lies aux allemands……