Que leur reproche-t-on ? Une insuffisance de service ? Une faute professionnelle ? Non. Ils sont tout simplement victimes de dysfonctionnements et d’erreurs administratives. En effet, l’établissement a « trop » recruté. Entendre ici plus que sa dotation prévue ne le permet. Et donc, merci et au revoir !

Il n’est pas acceptable que l’administration fasse peser les conséquences de leurs erreurs sur les victimes elles-mêmes. Des procès verbaux d’installation ont été signés, des engagements pris. Qu’ils l’aient été à tort, soit. Aujourd’hui, ce n’est pas aux collègues de payer les pots cassés. C’est à l’administration d’assumer sa propre responsabilité. Elle doit tout mettre en œuvre pour que nos collègues voient leur avenir immédiat assuré.

Il n’y a pas d’autre choix que voir nos collègues garder leurs emplois au Lycée Livet où à défaut dans un établissement de l’agglomération nantaise. Un reclassement de nos collègues s’impose. Quel message de responsabilité peut émettre une administration qui fait endosser ses erreurs par les victimes, quel crédibilité aura-t-elle si es engagements ne valent pas plus que le papier sur lequel ils sont actés ?

C’est en ce sens que les personnels de la vie scolaire s’adressent à leur collègues du lycée Livet, à la direction de cet établissement, aux services rectoraux et de l’inspection académique.