non au controle social policier et militaire

cachan petit compte rendu de la journée

5h30 des soutiens sont présents devant et dans le squat de Cachan

7h30 le quartier semble encore tranquille mais de nombreuses rumeurs de mouvements de troupe sarkozystes commencent à devenir concrètes

8h30 9h une armée de bleus envahis le campus, la ville de Cachan et les abords de l’ens sont littéralement quadrillés de façon militaire

9h30 l’évacuation commence avec des scènes ignobles , les flics trient littéralement les habitants entre gens avec papiers et sans papiers , un commissariat ” mobile ” se monte a toutes vitesse , en tout ce seront 100 personnes sans papiers qui passeront dans cette tente de la honte, avant d’étres envoyés en centres de rétention

10 heures la croix rouge présidée par Mattei monsieur canicule 2003 arrive, alibi de cette expulsion ” humaine ” commence a monter ses tentes, bizarement elles serviront plus a cacher les maneuvres des flics aux yeux des caméras qu’a abriter les expulsés, quand a l’autre bout de l’avenue bordant la faculté d’où partent le convois de la centaine de sans papiers raflés, ils sont carrément sévèrement bloqués, et interdits a tout journalistes et a toute caméras

12 heures nous assistons tous-tes dégouté-es a une scène digne de la Bosnie, les premiers cars loués par le préfet du 94 m Bernard Tomasini sous ordres du ministère de l’intérieur, arrivent, le tri des expulsés se faisant au compte goute sous les yeux des crs hilares, arrogants , très sur de leur soit disant ” bon droit ” prenant visiblement leur temps, les gosses hurlent, les femmes paniquent , il fait chaud , personne ou presque n’a mangé depuis le matin.

15 heures les femmes avec leurs enfants craquent, les crs s’énervent distribuent quelques coups de matraques, ce seront les gradés caméras et médias obligent qui leur donnerons l’ordre d’arrêter, la tension monte puis retombe

17 heures des familles décident de rester sur place et d’occuper les lieux

20 heures un gros orage éclate grâce a la solidarité de beaucoup des tentes se montent

Cette date du 17 août n’est pas innocente

Sarkozy et ses sbires racistes savaient très bien que le week-end du 15 août et la semaine qui suit sont une très bonne date, pour expulser, rafler, et déporter en toute tranquillité, non cette date n’a pas été choisie au hasard. Sarkozy et sa police raciste savait très bien que de nombreux-ses militant-es des associations, collectifs d’aide au sans papiers seraient mobilisé-es ailleurs ou en vacances, le double langage de ce démagogue qui court après les voix du front national n’est plus a prouver, c’est a un véritable coup de force militaire, que nous avons assisté cette journée du 17 août a cachan

Pour cela nous disons Honte à Nicolas Sarkozy et à sa politique raciste

Pour cela nous disons Honte au préfet du 94 Bernard Tomasini et a ses ” explications ” pseudos ” humanitaires ” devant les caméras et les micros des médias collabos

Pour cela nous disons Honte a ce pays qui ose se prétendre encore le pays des ” droits ” de l’homme

Pour cela nous disons Honte aux médias aux ordres de ce pays qui n’ont fait que raconter n’importe quoi sur cette expulsion, en minimisant systématiquement le caractère raciste, et de politique spectacle sécuritaire de celle-ci

Pour cela nous disons Honte à la police de ce pays en voie de devenir un pays totalitaire

Nous disons Honte a cette police la qui ne changera jamais que ce soit sous la présidence des ” sociaux ” démocrates, d’un sarkozy ou d’un le pen ces sbires matraqueurs obéiront toujours sans se poser d’états de conscience aux ” ordres ” meme les plus illégitimes, même les plus ignobles, des pouvoirs en place

Pour nous tous-tes présent-es cette après midi

Cette Police qui sert les intérêts barons de la finance, ceux d’un politicien arriviste démagogue et populiste

Est la même que celle qui réprima durant les révolutions de 1789 1792 1830 et 1848

Est la même qui réprima sous la commune

Est la même qui rafla et emmena les gens a Drancy et vers les déportations

Est la même que celle qui provoqua les sinistres ratonnades du préfet collabo papon blanchi par de gaule le 17 octobre 1961

HONTE A CE PAYS QUI PRATIQUE DE TELLES CHOSES IGNOBLES

HONTE AUX HABITANT-ES PASSIFS-VE ET CONDITIONNES DE CE PAYS QUI PAR LEUR SILENCE SONT COMPLICES DE TELLES CHOSES IGNOBLES

LA TERRE ET A TOUT LE MONDE PERSONNE N’EST ILLEGAL-E NI PAYS NI ETATS NI FRONTIERES NI ARMEES NI PRISONS NI PATRONS NI EXPLOITEURS NI CAPITALISME

NI CHAIRS À GUERRES NI CHAIRS A PATRONS NI CHAIRS À PRISONS