Aujourd’hui, dimanche 25 juin, 57 personnes sont toujours en garde à vue dans le commissariat de La Verneda. Nous savons que les conditions de détention sont très dures. Les détenus menottés ont été maintenu debout pendant des heures. Puis ils sont maintenant à six dans des cellules prévues pour deux personnes. Certains détenus ont fait état de violence à leur encontre.

Les charges retenues contre eux sont dommages et troubles à l’ordre public. Les demandes de mises en liberté pour détention arbitraire n’ont pas été acceptées. Les 57 détenus devraient se rendre demain matin devant un juge pour faire leurs déclarations, nécessaire à une éventuelle libération mais qui pourrait également donner lieu sur d’éventuelles poursuites et procès.

Nous dénonçons la répression policière d’un acte pacifique et légitime pour la défense des droits des personnes migrantes. Un rassemblement est organisé aujourd’hui à 18 heures, devant le centre de rétention de La Verneda. Un autre est prévu lundi 26 juin, à 12 heures, devant le tribunal situe à l’arc de Triomphe de Barcelone.

Nous appelons tous collectifs et individus, à soutenir les détenus, en envoyant des lettres de protestation contre leur détention arbitraire et pour exiger leur libération immédiate, aux ambassades et consulats de vos pays respectifs.

Commission Presse de la seconde Caravane Européenne pour la liberté de circulation
_ Contact : www.communia.org/caravana

Modèle de lettre à envoyer aux ambassades et aux consulats d’Espagne dans vos pays

Monsieur l’ambassadeur

Samedi 24 juin, vers 10h30, plus de cent personnes de différentes villes d’Europe se sont rendues devant les portes du futur centre de rétention pour étrangers, en cours de construction dans la zone franche industrielle de Barcelone, pour dénoncer les politiques d’enferment et de répression contre les migrants.
_ 57 personnes ont été arrêtées et ont été placées en garde a vue. Aujourd’hui, elles sont toujours détenues au commissariat de La Verneda, dans des conditions inadmissibles. Les détenus menottés ont été maintenu debout pendant des heures. Puis ils sont maintenant à six dans des cellules prévues pour deux personnes. Certains détenus ont fait état de violence à leur encontre.

Par la présente lettre, nous voulons vous faire part de notre solidarité avec ces personnes et nous vous demandons de transmettre à votre gouvernement nos plus vives protestations contre cette détention arbitraire. Nous vous demandons d’agir en leur faveur et d’exiger leur libération immédiate, sans aucune poursuite.

(Formule de politesse)