Vive la casse du service public
Catégorie : Global
Thèmes : service public
Vive la casse du service public
(lille indymedia . envoyé le 04/07/23 par . Mots-clés service public)
La gauche est entrain de s’organiser pour écrire un texte afin de participer à la répression du mouvement social. Nous avons réussit à mettre la main dessus pendant le pillage des locaux de SUD-93, et le voici. Ce texte, amendé par 70 orga françaises n’est qu’une hypocrisie de plus. Il perpétue le mythe selon lequel nous serons plus libres par la réforme. Pendant que la colère explose et que la France brûle, ils se mettent d’accord pour oeuvrer avec le gouvernement à l’apaisement, pour une police de proximité ! Pour améliorer la police et la justice. Tout le monde sait que rien n’est à améliorer, que tout est à détruire, que la gauche est un ennemi. L’urgence n’est pas d’abroger je ne sais quelle loi de 2017, comme le répète la LFI sur tout les plateaux télés. L’urgence est à attaquer les commissariats et les prisons, à casser le service public, à en finir avec ce monde de misère.
Mort à l’apaisement, mort à la gauche, mort à la France !
Vive les émeutes !
des gens divers dont des daronnes émeutières fières de leurs enfants émeutiers
« Notre pays est en deuil et en colère. Le meutre de Nahel par un policier à Nanterre, a mis en lumière les effets de décennies de politiques publiques discriminatoires et sécuritaires ciblant notamment les quartiers populaires et la jeunesse qui y grandit et plus globalement de personnes racisées et précarisées. La conception essentiellement répressive de la police, et l’évolution législative de 2017 sur l’usage des armes de service, aggravent ce que la population vit et subit que ce soit en termes de discriminations et de pratiques racistes.
S’ajoutent les tensions entre population et police qui viennent de loin et s’inscrivent dans une histoire tissée d’injustices, de préjugés, de violences, de discriminations, de racisme, de sexisme…
Les habitant-es des quartiers concernés et notamment les femmes pallient bien souvent seul-es les carences en termes de services publics. C’est bien la régression de ceux-ci qui a largement contribué à marginaliser ces quartiers et des territoires entiers.
Le sentiment d’abandon est aggravé par le contexte économique d’appauvrissement, d’inflation, de hausse des loyers, des prix l’énergie. Les inégalités sociales touchent particulièrement les enfants et les femmes en situation de famille monoparentale.
C’est ce que montrent les révoltes qui ont secoué les quartiers populaires depuis quelques jours en réaction à la tragédie de Nanterre.
Lucides quant à cette situation, nous réaffirmons la nécessité de construire un « plus jamais ça ! »
Politique du maintien de l’ordre, lois sécuritaires et mesures d’exception, justice expéditive, l’urgence n’est pas celle de la répression qui ne fera que renforcer l’extrême-droite et fera reculer une fois de plus les droits et libertés ! L’apaisement n’est possible que si le gouvernement prend les mesures nécessaires pour répondre à l’urgence de la situation et aux exigences des populations concernées.
L’ONU a critiqué à plusieurs reprises les politiques sécuritaires et les problèmes institutionnels de racisme en France, en particulier dans les forces de l’ordre. Avec la même détermination, il nous faut interroger quel est “l’ordre” que l’on veut défendre et comment en assurer le maintien, en rejetant la répression et les pratiques discriminantes et racistes.
Ce sont les discriminations qui sont un poison toxique qui décrédibilise l’idée même d’égalité et sème le désespoir ! L’extrême droite en fait son lit pour diviser toujours davantage la société. Nous dénonçons l’appel à la guerre civile contre les quartiers populaires et la qualification des personnes qui en sont issues de “nuisibles” par des syndicats de policiers.
Pour les quartiers populaires et en particulier sa jeunesse, tout est à repenser et construire. Il faut partir de bases nouvelles, tirant les leçons des erreurs des politiques publiques depuis des décennies, et respectant les dignités des histoires, parcours, cultures et singularités dont se nourrit notre aspiration collective à l’égalité.
La situation nécessite que le gouvernement prenne ses responsabilités et apporte des réponses immédiates pour sortir de l’affrontement :
abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre.
une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement.
le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique
la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police.
Rien ne peut cependant se faire sans lutter contre les inégalités sociales, la lutte contre la pauvreté et la précarité, aggravées par le dérèglement climatique, la hausse des loyers et des charges, du nécessaire partage des richesses et du renforcement des services publics. C’est à ces chantiers que le gouvernement devrait s’attaquer au lieu de mener des politiques publiques régressives qui font le lit de l’extrême droite.
Nos organisations syndicales, associations, collectifs, comités et partis politiques sont mobilisés pour le maintien des libertés publiques et individuelles. Les droits des personnes arrêtées ces derniers jours doivent être défendus contre la répression et la violence arbitraire.
Dans l’immédiat, nous appelons à des rassemblements partout dans le pays le mercredi 5 juillet et à des marches citoyennes le samedi 8 juillet dans toute la France, à l’exemple de la marche organisée par le Comité Adama, à Beaumont- sur- Oise. »
Je le met en débat pour avoir l’avis des autres modos, mais je suis pas sur qu’il faille le valider:
– C’est en fait moitié qu’une brève, le reste étant un copié-collé d’un communiqué d’orga. C’est un peu une façon de publié un communiqué et y mettre directement on avis perso au dessus, avec un titre bien provoc’
– La signature est probablement fausse et le texte écrit par un seul individu comme le laisse penser le passage “abroger JE ne sais quelle loi”
– Ça ressemble en fait plus aux contribs d’un des trolls qui nous inonde (dont un a publié une contribution refusée quelques minutes auparavant celle-ci)
Oui toujours publié par la même personne qui ne cesse en fonction de l’actualité de manipuler, là exactement sur la signature.
Quand c’est pas CQFD, la Fabrique, infolibertaire etc … et bien c’est les orgas de gauche, ce qui en soit pourrait passer, mais pas quand ça vient de ce troll et ces méthodes.
aux graphocrimonologues reconvertis en modérateurs : l’origine de l’article > https://lille.indymedia.org/spip.php?article35768
indymedia lille se fait troller aussi, et certains trollent nos deux sites. Ça n’est pas parce que c’est paru sur lille d’abord que ce que l’on dit n’est pas valide. C’est d’ailleurs pas encore validé non plus sur indymedia lille…
Et c’est pas la premiere fois que cette technique est employée (posté d’abord sur lille puis ici)
La source est Twitter : https://twitter.com/chacaldefeu/status/1676143124182081536
et tous les autres comptes qui l’ont republié (pas RT).