[St-Brévin-Les-Pins] Retours sur la mobilisation pour l’accueil des personnes exilées et contre le fascisme
Catégorie : Local
Thèmes : Antifascisme
Lieux : Saint-brévin-les-pins
Manifestation antifasciste à Saint Brévin-les-Pins.
Plus de 1000 manifestant.e.s ce matin. Plus tard, nous étions encore 300 à occuper la place juste en haut de la mairie où les fachos voulaient se réunir. Nous avons pu empêcher plusieurs nationalistes de rejoindre leur rassemblement xénophobe. Certains repartiront plus léger en matos et d’autres auront dû faire demi-tour.Pas la peine de nous contacter pour récupérer vos merdes @reconquete_challans85, le tout a brûlé joyeusement après les photos.
Bastyon de Résistance
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Nouvelle mobilisation misérable pour l’extrême droite raciste à Saint Brévin les Pins.
Malgré un appel large à l’échelle hexagonale, très relayé par la faschosphère, pas plus de 200 individus sont venus vomir leur haine à St Brévin à grand coup de saluts nazis.
En comparaison plus de 1000 manifestant.e.s se sont mobilisé.e.s le matin en soutien à l’accueil des exilé.e.s et contre la présence du fascisme dans nos rues.
S’en est suivie une cantine solidaire et chaleureuse afin de préparer la riposte antifasciste de l’après-midi. Cette dernière, très déterminée, aura permis de troubler le rassemblement fasciste en rassemblant entre 250 et 300 personnes.
On notera la forte solidarité entre la jeunesse antifasciste et les militant.e.s syndicaux de Solidaire et la Cgt.
Bilan de l’après-midi : un rassemblement bordelisé, quelques fachos chahutés et du matériel fasciste saisi (drapeaux, casquettes…).
S’ils sont nombreux et nuisibles devant leurs claviers, ils restent minoritaires dans la rue.
Toutefois, restons vigilant.e.s et organisé.e.s face à la menace de l’extrême droite.
Ar faskourien er maez, nag e Breizh nag e lec’h all ! Les fachos ao Frembrai !
Dispac’h
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Forte contre-manifestation à Saint-Brévin. La police protège les fachos au discours haineux
Plus de 1200 personnes face à 200 fachos qui s’opposent à l’ouverture d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asiles.
la CGT condamne le dispositif policier qui a nassé et gazé des manifestants qui voulaient simplement dire non à l’intolérance et au fascisme.
Par son action la police (et en premier lieu le préfet) a objectivement protégé l’extreme droite haineuse qui a appelé à prendre les armes contre les étrangers et tous ceux qui les soutiennent. Ce discours antirépublicain est un appel à la guerre civile. Le danger n’est pas l’utra gauche comme le dit Darmanin mais bien les extrêmes droites et les idées qu’elles véhiculent dans la société au service du capital. Ils sont déterminés à passer à l’action armes en main. Résistons solidairement: No passaran !!!!
Pour un accueil digne et inconditionnel de tous les migrants qui fuient la guerre ou la misère.
Solidarité!
Union Locale CGT Saint Nazaire
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Quelques photos par Em. Pays
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L’appel à manif par ici -> https://nantes.indymedia.org/events/83835/mobilisation-pour-laccueil-des-personnes-exilees-et-contre-le-fascisme-le-25-02-a-saint-brevin-les-pins-44/
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Il aurait été indispensable de flouter les signes permettant de reconnaître les individus du rassemblement antifasciste, vu le contexte et la violence (des flics et des fachos) cela met des personnes en danger.
De plus je suis surpris de ne pas lire d’analyse réelle de l’action antifasciste, qui a eu le mérite d’exister mais qui n’est pas parvenue à son objectif d’empêcher le rassemblement fasciste. Le groupe semblait même paralysé, à chaque initiative de contournement du dispositif policier l’élan était brisé par quelques personnes qui demandaient à en discuter au sein “d’AG” où les discussions étaient inaudibles. Il est clair que l’organisation a été accaparée par quelques personnes qui, sous couvert d’anti-autoritarisme, ont brisé tout élan antifasciste réel.
La raison : L’extrême droite se mobilisait contre le transfert d’un CADA, Centre d’accueil pour demandeureuses d’asile, installé sur Saint-Brévin depuis 2016.
À l’époque de l’installation du CADA en 2016, selon Philippe Croze, porte parole du collectif Brévinois attentifs « On entendait déjà des discours des extrêmes faisant craindre les pires violences avec l’arrivée de ces migrants. Mais la violence est venue des opposants. Un soir d’octobre 2016, quatre coups de feu avaient été tirés sur le bâtiment désigné pour accueillir ces demandeurs d’asile. 400 migrants ont depuis été hébergés dans ce centre. Ils sont une soixantaine actuellement. Il n’y a jamais eu d’incidents » souligne-t-il. « Ils sont très bien intégrés, certains travaillent dans l’aide aux personnes, d’autres dans la restauration. Le collectif les accompagne pour des cours de français, pour les transports, les sorties culturelles… Il ne comprend pas pourquoi le transfert du centre déclenche de telles réactions. Le Cada doit ouvrir ses portes sur le site de la Pierre-Attelée. Il pourra accueillir plus d’une centaine de personnes d’ici fin 2023 selon la préfecture de Loire-Atlantique. » augmentant ainsi le nombre de personnes accueillies.
Pour soutenir ce projet, nous étions entre 1000 et 1200 à faire le déplacement suite à l’appel du collectif. Des associations, des parties politiques, des syndicats ainsi que de nombreuses personnes sont venues apporter leur soutien au nouveau centre d’accueil de demandeu.ses.rs d’asile sur la commune de Saint-Brevin.
Après quelques discours, le millier de personnes défile dans les rues de Saint-Brévin jusqu’à la mairie. Le dispositif policier semble exagéré. De nombreuses personnes se font contrôler en se rendant au rassemblement. Un arrêté émanant du procureur de la république autorise les forces de l’ordre à des contrôles d’identité ainsi qu’à des fouilles de sacs. Sur le parcours de la manifestation et lors d’un deuxième temps de prise de paroles devant la mairie, les forces de l’ordre seront omniprésentes avec de nombreuses caméras dirigées vers le cortège. Malgré cela, le défilé chante de nombreux slogans en soutien aux éxilé.e.s ou en opposition à l’extrême droite « So, so, so, solidarité, avec les migrant.e.s du monde entier » « ce n’est pas les migrant.e.s qui sont de trop, c’est les réacs et les fachos ». Il n’y aura aucun incident. La place de la mairie sera évacuée par les forces de l’ordre en début d’après-midi afin sûrement de la laisser libre pour le rassemblement anti CADA prévu à 14h.
L’extrême droite organisait donc ce samedi à 14h un rassemblement en opposition à ce projet de déplacement ; Iels étaient environ 300 dont une vingtaine de personnes vêtues de noir et cagoulées qui ont entonnées des chants et gestes néonazis et arborer des drapeaux du même acabit, cette vision était effrayante ; Etrangement la semaine du 23/02, sur Nantes, un centre d’accueil pour personnes exilé.e.s à été tagué de propos et dessins racistes (cf photo white pride) et le 24 février les locaux de l’ASAMLA, toujours à Nantes, ont été caillassés (cf article), une coïncidence ? Pourquoi cette haine d’êtres humains???!! Nous sommes très inquiet.e.s de cette dérive violente et purement raciste. Des personnes cagoulées qui se déplacent de toute la France pour se réunir à Saint-Brévin contre le projet d’agrandissement d’un centre d’accueil, et sur leur passage une trainée d’actes violents et racistes
Durant leur rassemblement, des propos tels que « la France aux Français », « le principe de précaution » « c’est pour protéger mes enfants » ( mais de quoi ??? Parce que tu es étranger.e, tu es dangereu.ses.x ?), ou « à Callac, on a gagné, à Saint-Brevin, on gagnera » ont été proclamé, des personnes se sont aussi mises à prier (CIVITAS) devant l’église, pourquoi, quel est le rapport avec le CADA.
Durant cette journée, un troisième rassemblement a eu lieu suite à un appel anti-fasciste. L’objectif étant de ne pas laisser un discours nauséabond occuper seul l’espace public. Les quelques 150 manifestant.e.s antifascistes se sont rassembler à 14h à quelques dizaines de mètre du rassemblement prévu par les diverses organisations d’extrême droite (reconquête, civitas, etc). De nombreuses forces de police empêcheront la contre mobilisation de plus s’approcher. Là encore, le dispositif policier ne va pas anéantir la motivation. De nombreux slogans antifascistes, de soutient aux personnes exilé.e.s ou encore en faveur de l’ouverture des frontières se feront entendre. En face, les personnes cagoulées, la scène semble assez surréaliste. Les forces de l’ordre ne réagiront pas à ces incitations à la haine, laissant les divers groupuscules d’extrême droite déverser leur haine. Le rassemblement antifasciste sera chargé à quelques reprises avec l’usage de grenades lacrymogènes. Aucune interpellation n’est à relever. Le dispositif policier semblait être mis en place pour éviter une rencontre entre les 2 manifestations. En fin d’après-midi, la rassemblement antifasciste prendra fin.
Le sentiment général de cette journée est positif. Nous étions plus nombreuses et nombreux à nous mobiliser pour la solidarité, l’accueil et l’inclusion que pour l’exclusion, le racisme et la peur. L’extrême droite n’aura pas pu se rassembler sereinement. Nous serons toujours présent.e.s pour leur dire qu’iels ne sont pas les bienvenu.e.s, ni ici ni ailleurs et que la Loire Atlantique restera une terre d’accueil et de solidarité.