Il n’y a rien de mystique et encore moins d’analytique dans « une balle pour la paix ». Antifasciste, peu préoccupé par le sens des mots, mélange tout et n’importe quoi. Cette confusion mentale lui fait confondre voie mystique et voie initiatique, Tradition et traditionniste, analyse et synthèse.

D’autre part, qualifier René Guénon d’extrémiste, c’est faire preuve de la cécité intellectuelle la plus totale. Il est vrai que le parti communiste dans son histoire est expert en matière d’extrémisme et que ce terme lui est aussi familier que pour d’autres partis, celui de génocide.
René Guénon ne saurait être tenu responsable de l’ignorance de ceux qui auraient détourné son discours, pas plus que le Swastika, symbole de la roue cosmique ne saurait avoir le sens perverti que les théoriciens nazis lui ont donné à des fins criminelles.

Quoi qu’il en soit et pour éviter de donner trop d’importance aux élucubrations d’ « antifasciste », j’invite celles et ceux épris de connaissance à se forger une opinion en consultant eux mêmes les ouvrages de René Guénon afin qu’ils puissent apprécier l’indigence des attaques dont « Une balle pour la paix » a été l’objet. (« Le règne de la quantité et le signe des temps » chapitre 31), (« Aperçus sur l’initiation » chapitre 1).

De plus, il me semble extrêmement dangereux de laisser diffuser sur Internet des propos aussi haineux qui visent à accuser des Editions, une librairie, un diffuseur et un auteur au risque de provoquer une haine affirmée chez certains déséquilibrés.

Lorsque j’ai demandé à l’auteur ce qu’il souhaitait répondre, voilà simplement ce qu’il m’a adressé : « Je savais bien, avant d’écrire cet ouvrage, à quel point la paix est le fruit d’un âpre et long combat. « Antifasciste » ignore le sens profond du mot Paix comme il ignore sans doute celui du mot courage, je souhaite néanmoins que le temps lui apporte celui de faire taire en lui la polémique et le mensonge. Il découvrira alors un territoire intérieur ou l’incitation à la haine n’a plus ni place, ni objet. »

J’engage également tous ceux qui le souhaitent à découvrir le parcours de l’auteur, Tayeb Belmihoub, issu d’une double culture qui, des cités de transit aux scènes de théâtre (il est également comédien), n’a cessé d’œuvrer pour un peu moins d’ignorance et un peu plus de Paix entre les Hommes ; qui vient d’achever avec sa pièce « Le Frabyle » une tournée d’une année dans les prisons françaises ; qui porte actuellement un récit/témoignage (bientôt sur scène à Paris) sur les droits de l’homme et la dignité dans nos prisons ; qui est à l’origine de la demande d’application de la loi sur les discriminations visant à interdire l’utilisation du terme « beur » ou « beurette » pour désigner une frange de la population « française »…
(www.lefrabyle.fr et www.uneballepourlapaix.fr)

Je suis comme toujours attristée par ces attaques injustifiées et injustifiables de personnes qui ont simplement peur de l’autre, du « différent », et qui par ce déséquilibre participent à allumer les mèches de la discorde : C’est la définition même de la xénophobie.

Et je signe cet article.

Pauline Sulak