Bilan de “place des résistances”
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je vous invite tous et toutes à aller sur le site de “place des résistances” afin de laisser sur le forum un bilan, positif ou négatif (voire les deux en meme temps) afin que l’entreprise soit constructive. L’adresse ne bouge pas et le site reste en ligne pour cela. Merci à tous et toutes pour cette semaine bien sympathique avec vous….
Un villageois parmi tant d’autres
Petit rappel des sites :
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Et pour ceux-celles qui veulent aller directement sur le forum sans passer par la case départ :
bon je veux pas etre mechant mais a part 3 personne, ba ca a pas l’air d’avoir deplacer les foule, ni meme un debordement d’entousiasme….ou ca a ete comme prevue juste un vilage festivalier consumeriste de la resistance.. enfin moi je dis ca …
suedois , tu pourrais signer tes messages , peu etre que les gens qui y sont allés n’avais pas internet , tout simplement …
allez va en paix
consommez bien, consommez citoyen…
Dommage, place des résistances n’a pas pu prendre ce gimmick, il avait été utilisé par le Lieu Unique pour sa nuit Buck Cola…
Je suis passé (seulement pendant une partie de l’après-midi) et c’est exactement comme je le pensais : c’était un festival où on pouvait picoler, bouffer, écouter de la zik et fumer des joints. Je ne comprends pas les motivations réelles des organisateurs. La suite, on la connaît : tous à la manif CGT du 1er mai!
La prochaine fois, pensez aux manèges!
J.D.
Si vous trouvez que ce n’etait qu’un festival parmi tant d’autres vous vous etes trompés! Ceux qui ont vécu la semaine entiere comme moi a gruellau ont bien vu que ce n’etait pas un festival mais bien un lieu d’echanges ,de rencontres entre résistants sans oublier qu’on aime faire la fête….Je crois que cette semaine à été positif, les cuisines ont bien tourné et tt le monde a mis la main a la pate dans les diverses tâches quotidiennes….Et la suite tu la connais pas, excuse-moi! Apres l’action anti-pub a Nantes le vendredi apres-midi, nous avons pas rejoints la manif CGT du 1er mai mais avons faits de notre mieux (nous etions environ 70 pers. seulement…) pour mettre un ptit bordel symbolique dans les rues de Nantes et pari réussi, on a repabtisé la places du commerce et la pref. tout en chantant et en jouant de la casserole en train de faire des auto tamponneuses avec des caddies et des télés(spectacle défoulant)…Je crois que ceux qui pensent que ce n’etait qu’un festival ( un festival à prix libre où l’autogestion est primordial,jamais vu…) , sont ceux qui sont venus deux jours au plus et n’ont participé à aucun débat, projections , échanges autour d’epluchages de carrottes,etc……..Bien dommage pour eux et ptite info en passant une Velorution est organisée samedi 14 mai à La Rochelle a partir de 14 h….
Allez, c’est reparti pour un tour de “je critique donc j’existe”… non pas que je n’apprécie pas les critiques, mais côté constructif, on aura vu mieux que ces 2 derniers commentaires ! Pour ne pas voir la différence entre un festival et le village autogéré de Gruellau, il faut effectivement n’y avoir passé qu’un petit moment en après-midi (en fin d’après midi, après les débat… )
Combien de festivals proposent de manger à prix libre, combien proposent autant de débats aussi passionants, combien incitent à participer à la vie collective de manière aussi constructive… et surtout combien règlent leurs problemes en AG “de quartiers” le matin et en rajoutent une générale le midi s’il le faut pour que chaque personne qui le souhaite puisse s’investir dans la vie du lieu ? Combien de festivals ne nous transforment pas en festi-vaux ? Y’en a, bien sûr, mais bon, ils sont pas légion !!! Bien sûr, aussi, des individuEs en ont profité pour vivre le village comme un festival, bien sûr, certainEs n’ont pas participé à la vie collective… et alors… ça ne change en rien le propos initial !!! L’autogestion n’est pas quelque chose qui existe de soit même ou qui s’impose mais c’est quelque chose que l’on ne peut expérimenter qu’en l’imaginant et le le vivant sur l’instant.
C’est un peu comme le site d’indymedia, dans l’absolu : ce ne sont que des outils où chacun amène ce qu’il souhaite apporter. Du coup, la “qualité” est intimement liée au fonctionnement, à l’autogestion de chacunE…
Quand à la manif, cherE contributeuricE, elle a eut lieu APRES la manif INTERsyndicale (pas que CGT, donc !) en ayant fait un p’tit crochet à l’interieur quand même histoire de faire du bruit & montrer qu’autre chose existe… C’était une chouette de manif, colorée, joyeuse, unie, uthopique, où même le RG a du se conformer un temps au moins au principes de l’AG !!!
Mais je ne suis pas sûre que mes arguments te touchent de la moindre façon, puisque tu es convaincu par tes pré-supposés…
Et pour finir, concernant le forum, la décision de le maintenir ouvert pour que les gentEs qui le souhaitent puissent y laisser leurs impressions n’a été lancée que le dimanche soir alors qu’il ne restait plus grand monde… donc il est normal que peu de personnes l’utilisent, ne le sachant pas ! Mais on ne peut rien y faire si ce n’est compter sur le hasard… parce que oui, Place des Resistances n’a pas été parfait… ça s’est contenté d’ETRE !
oups, maxou, nos commentaires se sont telescopés, evidemment, je parle des 2 commentaires avant le tien !!!
Pas de soucis,on se comprends et ce ke j’espere c’est qu’ils ou elles viendront au prochain village autogéré pour vraiment y voir son contenu et pas seulement le moyen du fumer des petards trankils….a bientot ptet pour la marche pour la decroissance!! Bonnes luttes a tous!
Et après! desolé je ne partage pas votre optimissime. Le défilé du 1er mai fut dérisoire, d’un côté une manif plan plan et de l’autre un festival altermondialiste. Je constate simplement un dualisme entre les deux choses. Quel est le sens profond de cette initiative ? En quoi ce festival apporte aux “luttes sociales” a l’heure d’aujourd’hui ? Je suis désolé de le dire mais le mouvement altermondialiste est une chimère. Quotidiennement, je ne vois pas l’apport de l’altermondialisme dans les luttes quotidiennes et dans le rapport de ma vie quotidienne. Ce ce type de festival porte-t-il du sens ? et pour qui ? Ce type de moment n’est qu’une illusion. Parcequ’il ne met pas en perspective des situations à construire capablent d’avoir du sens et de pouvoir les portés. Le désert se renforce et vous y participez. L’oasis est une bien maigre victoire. Vous donnez un divertisement, comme les émissions de variété en donnent. Avec ceci, un soupçon de politique s’il vous plait pour tromper mon ennui. D’un côte, la ringardisation syndicale, “oui au plein emploi” et de l’autre “un autre monde est possible”. Triste époque, la critique n’est plus admise. Je sais. Je ne suis pas constructif et ne fait que critiquer sans rien faire. Comme certains aiment le répéter à chaque fois. Finalement, l’autogestion, c’est peut-être un goulag sans Etat, avec ses chefs qui enfin trouvent un dépassement à leur propre ennui.
Decidément je ne partage pas ton opinion…ce ki peut nous faire avancer…Ce festival qui n’en était pas un mais plutot un rassemblement de convaincus sur d’autres moondes possibles peut nous aider à vivre quotidiennement ce que l’on pense…des débats sur les actions de désobéissance civile par exemple à mener quotidiennement par chacun d’entre nous est important à mes yeux , tout comme savoir fabriquer des toilettes sèches ou un four solaire ou savoir reconnaitre certaines plantes pour se soigner ou même apprendre à cuisiner végétarien (mmm… des nouvelles recettes!). Apres c’est à chacun d’y mettre du sien dans son quotidien et puis ce genre de rassemblement permet de converger les luttes, que ce soit pour la décroissance,l’écologie,l’antifascisme, savoir où en est la lutte des zapatistes et des palestiniens,etc…et ça nous permet aussi de dévellopper un véritable réseau entre différent(es) individu(e)s et collectifs de différentes villes et villages plus ou moins près de chez toi pour faire des actions concrètes comme de l’antipub,du soutien aux sans-papiers,des vélorutions,des ouvertures de squatts,etc…Après, la ringardisation syndicale n’avait pas lieu,il n’y avait aucun d’entre eux sur le site, et pour ma part c’est sur que je ne suis pas pour le retour du plein emploi étant contre le travail salarié! Ce qui était dommage c’est vrai c’est qu’il n’y a pas eu vraiment de “résumé sur les choses à faire” mais je pense que c’est à chacun de voir ce qu’il lui est possible de faire à son niveau….Sur ce bonnes luttes!! Vive l’arnachie et l’autogestion!!!
Ouais ‘fin l autogestion des taches menageres c est bien (au moins les mecs ont pasle choix de s y coller ;)), mais a quand celle des decisions, vous savez celles importantes qui determinent le reste, longtemps avant que l appel soit lance…
Dis petit présompteu donneur de leçons tu peux mettre ton cv militant ?
tu veux que je te l’écrive peut-être .
Sois un peu moins vindicatif dans tes attaques car a mon avis t’es mal placé pour parler , car des comme toi j’en connais pas deux .
A par des conneries t’a pas fais grand chose dans ta vie .
Bon j’arrete la le personnel et rentre dans le politique , que proposes tu ?
vas y livre nous ta pensée ( la tienne pas celle de debord) .
Tu préconises quoi ? la est la question fondamentale : quoi faire et comment ?
aller je range mon aparat de dictateur et repart me perdre dans les lymbes du web , un peu comme toi je suis égaré , volontairement cependant .
de la lassitude nais l’ennui , ca marche aussi pour le militantisme.Donc si les gens préferent réflechir a comment faire pour etre super anarchiste et d’autre préferent quitte a sortir du dogme libertaire ( oui je sais merci ) pour essayer , experimenté quitte a faire du spectacle ( hahahaha )j’en suis de ces derniers .
amicalement zorglub
je rappelle que je signe tous mes posts. merci de ne pas confondre
ok désolé alors .
Mais ca n’enleve rien a la question mais que faire alors ? et comment ?
le problème des évènements style “place des résistances” c’est que si effectivement ils se proposent de régénérer la vie quotidienne, ils se créent d’abord et avant tout dans des non-lieux.. l’idée que pour remettre en question l’ordre existant il faut créer un lieu de festival alternatif (la démarche de nopasaran), c’est étrange. c’est étrange parce qu’au quotidien c’est plutot l’anomie qu’existe, et la démarche c’est de proposer à des gens de passer comme ça d’un bond de leur vie quotidienne merdique à un lieu paradisiaque, espèce d’oasis auto-gérée des gentils sauveurs du monde entier. eh oui, dans la démarche “place des résistances” s’apparente un peu à un parcDisney alternatif.. un lieu de rêve, un lieu d’illusion, parce que rien ne la fonde vraiment : la mise en commun, le partage, les axes de lutte y sont plus volontaristes (allez on rassemble tout les INDIVIDUS dans la bouilloire, on matine d’un peu d’autogestion et on espère que ça va marcher) que vraiment vécus, fruit de rencontres progressives et de luttes sur et dans nos véritables lieux de vie. en ce sens les ruptures proposées sont d’abord de l’ordre du SPECTACULAIRE… meme si je pense que la démarche dans ses propres limites peut pousser à de vrais questionnements.
l’important je pense c’est d’abord de partir de nous mêmes, de nos besoins de rupture et de communisme au quotidien. mettre en place les solidarités, construire dans l’ombre nos révoltes.. en skred. et arréter de croire que la contagion se fera par la “visibilisation” de nos dissidences auprès des médias et des bouffons politiques. c’est au quotidien que ceux qui nous entourent comprendront, pas en créant du folklore contestataire.
Ca n’enlève rien à la question de Zorglub : que faire concrètement? Par exemple, tu fais quoi, toi? Ce n’est pas par provoc ou pour me poser en donneur de leçon que je te demande ça. C’est juste que je vois pas bien ce que ça peut donner concrètement.
Donc, l’action anti-pub avec des slogans du type “la pub nous viole, violons-la”, c’était vous. Mais c’est de mieux en mieux.
Et à quand les luttes féministes et anti-sexistes dans vos programmes?
Bon, j’espère que vous vous êtes tout de même bien amusés dans vos trucs de blancs, friqués et virilistes ?
Pourtant, je vois que plus haut des questions ont étés posées ?
Des gens se sentent exclus et formulent des critiques et on leur répond sur un ton paternaliste, insultant et moralisateur.
Qu’est-ce qu’il faut faire?
Peut-être arrêter de traiter les autres comme des cons, de les infantiliser et de se questionner sur ses propres comportements?
Comment je suis avec les autres et qu’est-ce que je veux construire avec eux?
Peut-être arrêter aussi de ne pas vouloir entendre de critiques sur le travail que l’on effectue, parce qu’évidement on est pas parfait, et qu’on fait des conneries, vu que vivre avec les autres ça veut dire faire des conneries avec les autres, et générer des dominations dans tous les cadres?
Peut-être qu’il faudrait aussi arrêter la mauvaise foie et croire que lors d’évènements comme celui-là des dominations sont générées et que dans tout rapport humain, nous ne faisons que reproduire que ce que nous connaissons depuis que nous sommes nés?
Peut-être que ce qu’il faudrait faire c’est arrêter de penser à la place des autres et d’imaginer ce qu’ils peuvent ressentir?
Peut-être que ce qu’il faudrait faire c’est de remettre en cause son propre comportement avant de vouloir fédérer dans des moments qui ne seront partagés que par ceux qui en ont les moyens ( politiques, psychologiques, intellectuels, pécuniers, de classes, de couleurs, de sexes)?
Peut-être que ce qu’il faudrait faire c’est penser que le monde dans lequel nous vivons est généré par chacune des actions, dires, que nous produisons et qu’ils ont un impact sur la vie des autres ?
Et preut-être que ce que je pourrais faire concrètement c’est avant tout de ne pas refuser la révolte à qui me la renvoie et dans tous les cadres?
Est-ce que le monde dont on rêve est un monde où tout est lisse et où le consensus est de rigueur, et où l’on renvoie à la face de celui qui critique qu’il ne fait rien or que ceux qui font avaient sans doutes les moyens de leur prétention?
Je suis désolé mais je veux vraiment pas du même monde que vous, “révolutionnaires”.
Les révolutions ne sont toujours gouvernées que par ceux qui ont le pouvoir et ne veulent pas le remettre en cause, pour le peu de bien que cela apporte à ceux au plus bas de l’échelle sociale.
Détergeant
‘Bon, j’espère que vous vous êtes tout de même bien amusés dans vos trucs de blancs, friqués et virilistes ?’
‘Des gens se sentent exclus et formulent des critiques et on leur répond sur un ton paternaliste, insultant et moralisateur.
Qu’est-ce qu’il faut faire ? Peut-être arrêter de traiter les autres comme des cons, de les infantiliser et de se questionner sur ses propres comportements ?’
J’ai rarement vu quelqu’un donner, à ce point là, des conseils qu’il est manifestement incapable d’appliquer lui-même. Passons.
PDR a eut ses défauts, comme tout évenement militant, mais comme eux, il a eut le mérite d’exister et de proposer.
Si je veux développer un axe de réflexion, c’est celui de l’evenement créé ex-nihilo, sans rapport aucun avec les luttes locales. Si j’entends la critique, je voudrais simplement souligner le fait qu’il peut parfois être plaisant de choisir le lieu et le moment où l’on veut mener la lutte. Après des années passées à courir de sommets anti G8 en manifs pour sauver ci ou ça, ne plus être uniquement dans la réaction ( hou, le vilain mot ) mais dans la création, proposer un lieu autogéré dans un climat de fête et pas dans un climat de guerre, eh bien tout ça me parait très intéressant.
Je suis bien evidemment persuadé que la conscience politique nait bien souvent dans la contestation et la révolte, et que celles ci nous tiennent debout. Mais les moines guerriers du militantisme m’emmerdent, et si certains ne peuvent pas comprendre qu’on peut lutter de différentes manières et aussi autrement qu’en brandissant des pavés, c’est triste.
conclusion: aller emmerder l’empire sur son terrain, réagir à ses attaques, se battre, tout ça est indispensable et il faut continuer. Construire nos espaces, nous marrer, tester des formes d’organisations et d’alternatives a coté, c’est aussi important. Chercher à opposer les deux, c’est nous affaiblir.