Arrestations paris
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
ARRESTATIONS PARIS
Je suis au courant des arrestations de membres de la BRIGADE ROUGE, Colonne Fin des années 70, début des années 80. Je sors avec ce papier de réflexion, aujourd’hui 7 mai 2021 perché je pense que c’est utile pour les membres de la STAGE LUTTE ARMÉE BRIGADE ROUGE à Paris, l’ouverture d’une contribution écrite de leur côté sur leur expérience politique de ces années, la prise en charge politique des actions menées.
Cela ne veut pas dire se nier pour ce qu’ils ont été, puisque je reconnais leur cohérence comme une voie tracée même si elle est vaincue. Eux-mêmes se sont retirés du front pour se différencier rapidement, loin de l’Italie et d’une saison terminée.
Penser à la réflexion groupe BRIGADES ROUGES, Exilés Paris, je peux aussi concerner l’expérience humaine du désarmement et des nouvelles vies civiles en FRANCE.
JE NE DEMANDE PAS DE REPENTANCE; DISSOCIATIONS; NOMS, mais LA PUBLICATION D’UN DOCUMENT COLLECTIF POLITIQUE FAIT PAR VOUS POUR DONNER UNE CONTRIBUTION À UNE SAISON TERMINÉE EN 1987, HISTORIQUEMENT, DU GROUPE HISTORIQUE: INVITATION LES BRIGATISTES D’EXIL, EN LIBERTÉ REGARDÉS POUR ACCUEILLIR L’INVITATION, contribuant à une sérénité historique!
LE COMMANDANT SUPRÊME Paulus PONTEDERA MÉDITERRANÉEN
Ai-je bien lu (compris) ? Il faut dire que ce texte est, tant dans le fond que dans a forme, plutôt abscons. Mais penser la « réflexion » des Brigades Rouges, sérieusement ?!
Je dirai plutôt qu’il faut « panser » les blessures qu’ils ont laissé. Et les blessures qu’ils ont laissé dans nos corps et nos cœurs d’anti-fascistes.
Faut-il rappeler à l’auteur·e de ce texte l’épisode Fulvio Croce ? Croce, avocat antifasciste qui avait combattu au péril de sa vie le régime de Mussolini et qui fut abattu, comme un chien, rue Perrone à Turin, dans une sombre journée de pluie, le 28 avril 1977, par les Brigades Rouges.
Ou alors, parlons de Andrea Campagna. Campagna était un carabiniere de 20 ans, qui allait se marier. OK, ce n’est pas glorieux, il avait fait le choix d’être flic. Mais il se revendiquait non-violent, il ne militait pour rien, il n’avait tué personne. Un photographe de presse l’immortalisa le jour de l’arrestation d’un membre de Brigades Rouges. Sur le cliché, Andrea Campagna se trouvait à coté de l’homme menotté. Cette photo signa sa condamnation à mort. La sienne et celle de sa famille.
Vous qui signez, vous êtes certainement aussi au courant des liens entre vos héros romantiques et la mafia de Totò Riina, de Pippo Calò et de toute la bande de Corleone ? Et Alberto Dalla Chiesa ? Un autre (préfet) anti-fasciste assassiné par les Brigades. Ah ! C’est vrai, suis-je bête, tous les préfets sont des salauds c’est bien connus donc ils méritent tous de crever d’une balle dans le dos, c’est ça ?
Non, les Brigades Rouges gens n’avaient rien d’héroïque. Bien souvent ils étaient des fils de bourgeois gâtés et exaltés. Des purs produits du système capitaliste. Et la sérénité ne faisait vraiment pas partie de leur vocabulaire.