Les cours du brut ont atteint de nouveaux records historiques sur les places boursières cette semaine, malgré l’annonce faite par l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) d’augmenter la production, pour répondre à une demande d’approvisionnement mondial sans cesse croissante.

La nervosité des marchés mondiaux s’explique par l’inquiétude que suscite la capacité des pays producteurs à pouvoir répondre en temps réel à cette augmentation de la demande.

L’agence internationale de l’énergie (AIE) a du revoir à la hausse les prévisions de demande provoquées notamment par la Chine, devenue deuxième consommateur mondial de pétrole, derrière les Etats Unis. Parallèlement, certaines déclarations d’experts et de représentants de l’OPEP, laissant penser que les pays producteurs pourraient atteindre leur capacité maximale de production ont activé ces craintes.

Témoin de cette inquiétude, le sénat américain s’est déclaré, mercredi 16 mars, favorable aux forages pétroliers dans une réserve naturelle en Alaska pour faire face à d’éventuels problèmes d’approvisionnement. Cette décision touchant un véritable sanctuaire mondial de la biodiversité a provoqué un tollé de la part des organisations écologistes outre-atlantique

Les Verts rappellent le caractère non durable d’une économie fondée sur le recours aux énergies non renouvelables. Une telle fuite en avant de la consommation pétrolière ne peut que conduire à des tensions internationales comme la récente guerre en Irak en a été l’illustration.

Les Verts réaffirment que seule une politique ambitieuse fondée sur les économies d’énergie, le recours à des sources d’énergie renouvelable et une nouvelle orientation en matière de transports (réduction de la demande et recours à des modes de déplacement plus économes) permettront de sortir d’une telle impasse.

Les Verts :

voir aussi : http://www.brest-ouvert.net/article1258.html

http://lipietz.net/article.php3?id_article=1452