étatisme

 

Pour cela ils ont utilisé la peur légitime de l’épidémie en la transformant en peur abstraite où l’État est le protecteur, le Père, le Maitre à qui il faut obéir pour son salut.

Cette mentalité ira bien au-delà du coronavirus et se généralisera, cela s’entrevoit déjà à tout les sujets possibles.

l’État retrouvera une puissance spirituelle de type religieux.

Pour maintenir la croyance en la Toute Puissance de l’État, qui n’est que le valet du Capitalisme, il faut maintenir toujours l’idée d’un ennemi.

Il semble être déjà trouvé.

 

 

Morale

 

Lorsque la décision de fermer les brasseries à minuit fut annoncé, un nombre d’hommes et de femmes y sont allés pour une dernière soirée. Il furent taxés de Mauvais Français.

Nous pouvons également, au quotidien, voir des comportements très axès sur la morale à faire aux autres. La morale et non pas les conseils, classant en bon citoyen ou mauvais citoyen.

Et voila la figure de leur nouvel Ennemi, qui sera sorti du chapeau à la moindre occasion : le Mauvais Français.

Car le changement de la psychologie de masse principale ( celle du plus grand nombre) est moraliste, il y a les Bons et les Mauvais.

Ceci s’est déjà vu pendant la Collaboration.

Par la suite, il y a de fortes chances pour que ce soit toujours la faute du Mauvais (Français ou mauvais ceci mauvais cela) et il faudra la coopération des Bons.

Selon les vues du système qui va être mis en place après le coronavirus : les Bons regarderont à travers la lorgnette de l’Autorité, et un ami, un frère, une sœur, un voisin, une voisine ou le conjoint sont peut être des « Mauvais », à surveiller.

 

Autoritarisme

Voilà le subtil glissement que fit Macron ( « nous sommes en guerre »), il n’est pas le seul. Tous les gouvernements européens ont sautés sur l’occasion du virus pour renforcer l’Autoritarisme.

Seul la suite des événements nous aiguillera sur ce que cela donnera, notamment la tournure donné à la répression. Il est trop tôt, avec trop d’incertitudes pour connaître à quel niveau les conséquences seront les plus lourdes : socialement, économiquement, politiquement.

 

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Évidemment, il faut lutter contre le virus avec toutes nos forces, mais ceci ne doit pas être un prétexte pour accepter une aliénation grandissante, ne doit pas être un prétexte pour ignorer le champs social et sa compréhension au sein du devenir historique.

 

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A défaut d’avoir pu stopper le virus plus vite, sachons au moins stopper le monde encore plus liberticide et inégalitaire qui semble ce dessiner.

 

 

Torcy.

NB :  A l’heure où nous publions ses lignes, le gouvernement français détruit déjà les acquis sociaux( congés payés, 35H…), le gouvernement polonais généralise le bracelet électronique pour un oui ou un non, et le gouvernement portugais suspend le droit de grève.