Zad à propos du mythe des « collabos » et des expulsions
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Catégorie : Local
Thèmes : D281Zad
La fable selon laquelle les légalistes auraient collaboré avec l’État pour expulser on ne sait qui est une très mauvaise falsification de ce qui s’est passé sur la zad au printemps 2018.
La route a été rendu circulante et nettoyé de ses chicanes après l’abandon, parce que c’était souhaité par la quasi totalité des composantes locales, notamment pour ne pas se couper du voisinage dans un moment où nous avions énormément besoin de son soutien. Ce n’était alors pas les chicanes sur la route qui allaient nous protéger des tanks de la police, mais bien la possibilité de faire des barricades sur les divers points d’accès au bon moment avec un soutien large pour les tenir, les ravitailler et les renforcer par d’autres mobilisations. Il a été jugé à ce moment là plus important de se donner le plus de chances possibles de garder le maximum de lieux de vie, d’activités et de possibilités de résistance fonctionnelle – que de se focaliser sur symbole des chicanes sur une route ou d’entrer dans une guerre contre la réfection de fossés. Cela peut toujours se discuter et a été effectivement longuement débattu, toujours est il que l’objectif était bien d’empêcher des expulsions, toutes les expulsions, plutôt que d’y contribuer en quoi que ce soit.
La possibilité de mobilisation forte et immédiate a malheureusement été très fortement fragilisée après la remise en circulation de la route, quand des personnes ont continué à empêcher les travaux, à ramener ainsi prématurément la présence des flics sur zone et à faire chuter le soutien local juste avant le démarrage annoncé des expulsions. Tout en désignant des lieux à expulser, ceux du bord de route- et en servant la soupe à l’État sur ces tentatives de divisions entre bon et mauvais zadiste . Si l’on doit parler d’une malheureuse contribution à la légitimation de l’opération d’expulsion et à la fragilisation des capacités réelles de résistance du mouvement, elle se situe plutôt là..Précisons que la cabane de lama fâché qui avait été démontée auparavant sur la d281 dans une des journée de nettoyage de la route suite à une décision majoritaire mais controversées n’était pas habité. Aucun lieux de vie habité n’a été démonté par qui que ce soit du mouvement.
Le projet de l’Etat était d’expulser le plus de lieux possibles sur la zad. Les négociations étaient bloqués avant le début des expulsions du 9 avril, justement parce que la position de l’ensemble du mouvement était – évidemment – qu’il n’y ait aucune expulsion. L’Etat s’était juré d’en faire pour se venger de l’abandon de l’aéroport et pouvoir raconter devant les caméras qu’il avait remis de l’ordre dans la zone de non-droit. L’État aurait sans aucune doute, début de négociation avorté ou non, expulsé tous les lieux qui l’ont été. Il en aurait expulsé bien plus s’il n’y avait pas eu et une résistance sur le terrain doublée d’une nouvelle tentative de négociations dans un moment de courte trêve assortie d’un ultimatum. L’objet des négociations a été d’endiguer au maximum la seconde vague d’expulsion et que l’ensemble de la zad ne se fasse pas raser. La grosse majorité des lieux de vie encore debout ont choisis cette voie. D’autres ont opté pour une logique sacrificielle pour des raisons qui leur appartiennent. Ils l’ont fait librement et ont décidé d’une unique résistance physique. Sans d’ailleurs forcément la mettre en oeuvre réellement sur les lieux de vie qui avaient fait ce choix. Contrairement à ce que racontent les fables servies sur indymedia et consorts, les personnes qui vivent encore sur la zad ont appelé à résisté et résisté physiquement et de multiples autres manières face à l’État contre toutes les expulsions, y compris celles des lieux qui leur crachaient la gueule.
Fantasmes paranoïaques mis à part, personne ici n’a « aidé » à de quelconques expulsions de lieux de vie habités ni ouvert des barricades pendant de smoments d’expulsion.
Mais il est apparemment convenu pour un certain nombre de personnes d’aller chercher des coupables chez leurs voisins, en inventant pour ce faire des collaborations imaginaires, plutôt que d’assumer ses propres choix et leurs limites. Et de continuer à diffuser des fables…
Si la totalité des personnes dans les luttes crachent et vomissent le noms des appelos / collabos / traîtres, car c’est souhaité par la quasi totalité des composantes révolutionnaires, notamment pour ne pas se accepter les tactiques de politicien-ne-s dans un moment où les expulsé-e-s et les résistant-e-s avaient énormément besoin de notre soutien.
Ce genre d’argument est du majoritarisme qui est une des formes du citoyennisme & de l’autoritarisme
et les vidéos où des appelistes expulsent LAMA puis démolissent les cabanes et emportent (volent) les matériaux ( vidéos disponibles partout ) ?
Vous avez fait des choix de sacrifier des minoritaires ( chicanes et est) vos justifications de bourgeois-es sont vaines, malvenues et plates
nous assistons dans ce texte à la création et la propagation du mythe de : « logiques sacrificielles » ….
à ce niveau de mauvaise foi, on est loin dans le « game » des opportunistes politiciens. Vexés de ne pas contrôler le récit qui est fait de leur trahisons successives, les autoritaires, après avoir des années durant réclamé de la censure auprès d’indymedia nantes, viennent maintenant déverser leur textes à tour de rôle sans que cela ne prenne aucunement.
Ce sont donc de bons petits trolls arrogants qui vont vite se lasser en constatant l’effet inverse produit par leur mensonge.
https://www.youtube.com/watch?v=TMw1dpEeSEE
à partir de 5min29sec
(image du 25janvier 2018 – les appelistes et allié-e-s expulsent physiquement comme des flics et des huissiers une personne du toit de LAMA Faché – D281 )
https://sauvageries.home.blog/2019/04/09/les-mille-et-une-zad-de-nddl/
Et ça radote et encore!
On nous explique donc que dégager la route des chicanes, c’était stratégique, mais que la stratégie n’a hélas pas marché à cause des vilains minoritaires qui ont énervé les gentils gendarmes et les gentils voisins (qui du coup sont restés chez eux plutôt que de venir taper sur les gentils flics)…
Bravo les stratèges, d’abord pour cette très fine analyse ci-dessus (excellent travail!), aussi pour la première bonne idée hautement stratégique d’offrir la route aux militaires tout en tapant sur vos camarades et bravo aussi pour cette super stratégie qui consiste texte après texte à réécrire l’histoire… je suis certaine que ça va foncionner et qu’on va encore plus vous aimer.
Et puis aussi, c’est pas du tout malin de votre part de déverser sur indymédia texte après texte tant de haine envers indymédia (y’a pas que des gens qui n’aiment pas indy qui le lisent vous comprenez…). C’est donc pas vraiment utile, ni intelligent, ni stratégique du coup…
Mais bon, vous donner des conseils alors que je ne vous aime pas beaucoup, c’est pas très stratégique de ma part non plus…
tu sais et je crois bien que maintenant tout le monde sait
que SI
-des barricades ont été ouverte au rosier et autour de saint jean du traître notamment et oui ya pas mal de témoin visuel et quelques textes notamment dans les « zadissidences »
et plusieurs autres tentatives sur le chemin de suez par des gens de saint jean notamment !!!
(au rosier les flics sont même arrivé dans l’heure qui a suivi une ouverture de la barricade directement dans le jardin)
-ensuite et bien oui la route a été nettoyer par une partie du mouvement mais CONTRE une grande majorité des occupants et de pas mal de soutien exterieurs
-lama faché a été détruit surtout par des membres du cmdo
et leurs amis de la maison de la gréve de rennes et quelques citoyennistes. ainsi donc pour faire plaisirs aux voisins réac, on détruit les cabanes des autres occupants, pas mal comme excuse.
-les négociations ont eu lieu alors que les conditions a minima pour lesquels ielles étaient mandater (et encore seulement par celleux qui avaient bien voulu se preter a ce sale petit jeu de dupe) n’étaient pas respectées, comme par exemple qu’il n’y ai pas de destruction !!!
qu’une personne a été enlever mise dans un coffre et grievement bléssé parce qu’elle avait fait un trou sur la route. que une bonne partie de l’assemblé ce soir là a tenue des propos méprisant, fascisant et totalement réac face a cette acte digne des plus mauvais bacqueux.
etc etc etc
bon c’est votre stratégie de continuez a nous cracher a la gueule et a vous étonner de retour de flamme !!!
ben si on s’était assoupi ça nous réveille !
alors oui on voit bien que depuis quelques jours (avec les texte de audey, maquis et quelques autre comme celui là, le nouveau mots d’ordre est : « merde la strategie de faire croire a une autre histoire tellement plus romantique a échoué, ils ont réussi a faire sortir la vérité partout vite écrivons des contre vérité ça devrait marché »
Mais on vous connaît, on vous voit, et on était là !
Mais allez faites chier encore un peu, il reste des trucs a sortir je crois !
Déjà deux textes le même jour pour tenter de réécrire l’histoire, à quand le troisième, quatrième, cinquième, cinquantième, à force de matraquer ça va peut-être finir par devenir la réalité? Heureusement que les vidéos entre autres sont là pour rappeler comment ça s’est vraiment passé! Merci pour ce re up, visiblement c’est pas inutile!
A lire pour rétablir les faits, les réponses au premier texte:
https://nantes.indymedia.org/articles/49094
vous avez tous le même vocabulaire qui montre a quel point vous avez bien retenu la leçon de la réunion d’urgence sur la de sale réputation de la nouvelle zad.
et puis dits donc vous y passer du temps sur indy et vous y publier beaucoup aussi pour un media que vous méprisez !
on a pas cette chance nous sur vos media on a pas le droit a la parole encore moins au droit de réponse c’est pas tres fairplay !
a merde voila que moi aussi je vous donne des conseils alors que je vous aime pas du tout…
« notre dame des landes la reconquete »
on voit dans le desordre:
une réouverture de barricades, une coupures de barbellés, des courbettes a la prefete, un ptit chef paysans qui devant la pref montre bien son opposition a parler aux journalistes de possibles expulsions (évidement il était pas a la pref pour ça!)
merci thibault ce film même en rêve on y aurait pas pensé !
Contre les lèche-bottes et leur monde
Article Local Valide publié le samedi 21 avril 2018 à 11:51 | un camarade lointain |
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Mis a jour : le samedi 21 avril 2018 à 14:56
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Alors que je m’apprête à venir rejoindre mes amis et mes camarades à la ZAD, et que, comme beaucoup à travers la France, je suis l’évolution de la situation derrière mon écran et dans les journaux, je suis désagréablement frappé par les discours que j’y lis, que j’y entends. Ce sont toujours les mêmes « porte-parole » plus ou moins auto-désignés, tenant toujours les mêmes propos : l’État, malgré la sincère volonté de négociation du « mouvement » soi-disant uni, bafouerait ses promesses, par exemple (comme par hasard) en expulsant les Cent-noms, collectif « agricole » – et maison de certains des chefs du Comité pour le maintien des occupations (CMDO). Ces propos, maintenant plus que jamais, il faut en faire une critique politique.
Le jeu de l’État depuis quelques mois est (comme à son habitude) de diviser les occupants en deux camps, opposables entre eux, les « bons » qui donneraient des gages (« nettoyage des routes ») et déposeraient des projets agricoles « individuels » ; et les « mauvais » qui ne sont, apparemment, que des « branleurs » (« Michel » à radio-France-info, le 9 avril). Or, au lieu de dénoncer ces grossières manœuvres, et de faire preuve de ce qu’on appelait autrefois la « solidarité » (on consultera au besoin un dictionnaire du XXe siècle), un bon nombre de ceux désignés comme « bons » se sont empressés de se soumettre à toutes les injonctions de la préfète et autres. Et, bien évidemment, plus on obéissait à ces injonctions, plus de nouvelles injonctions étaient formulées. L’exemple désormais connu du « nettoyage » de la D281 est encore dans toutes les mémoires : on a d’abord exigé que soient détruites quelques constructions, puis rapidement toutes les constructions, puis il y a eu une présence policière permanente « pour accompagner les travaux de réfection de la chaussée », etc. À chaque étape s’illustraient un certain nombre d’individus, qui par ailleurs pour nombre d’entre eux étaient membres de l’organisation politique ayant confisqué l’essentiel du pouvoir (mainmise sur les outils de communication, monopole des rapports avec les autres « composantes », création d’une « assemblée des usages » bidon où tout est prêt à l’avance, etc.) : le CMDO. En fait, il était question de prouver à l’État qu’ils étaient capables de maintenir l’ordre eux-mêmes.
Alors a eu lieu la première « trahison » de l’État : les « opposants » qui pourtant pensaient avoir tout prévu pour leur intégration (avec un organigramme institutionnel complet), n’ont même pas été invités aux négociations sur la gestion future des terres ! Quelle humiliation pour ceux qui voulaient, à n’importe quel prix, s’intégrer à la gestion bureaucratique et devenir les relais de l’État !
Mais, au lieu de tardivement prendre conscience de leur rôle abject et de l’évidence que ce rôle ne pouvait que se retourner contre eux, nos braves aspirants-gestionnaires ont néanmoins redoublé de lèche-bottisme, et ont déposé des projets agricoles en urgence pour ne pas voir expulser leurs maisons, sans plus faire mine de se soucier des autres occupants (les « branleurs »). Dès lors, toutes les soumissions à l’ordre bureaucratique que par ailleurs on prétendait combattre sont bonnes : un autre chef, Delabouglisse, le porte-parole de Copain44, a ainsi précisé mardi 10 avril en conférence de presse que « les brebis venaient d’être pucées » par les habitants des Cent-noms. Semblant ignorer (mais ne l’ignorant pas) tous ceux qui luttent encore contre le puçage des brebis, et en général contre les normes agricoles (et qui sont très attentifs à ce qui se passe à Notre-dame-des-Landes), il témoigne de la volonté désespérée de s’intégrer à tout prix à l’appareil bureaucratique, en donnant tous les gages imaginables de soumission complète. Et il va même jusqu’à s’excuser de ne pas pouvoir « en deux mois proposer un projet parfait ».
L’inénarrable Julien Durand (Acipa) a finement suggéré une solution dans Presse-Océan du 9 avril, c’est à dire en plein pendant les attaques des gendarmes : « On encourage vivement les habitants de la Zad à déposer des projets individuels pour obtenir une relative levée d’inquiétude [sic] sur l’ampleur de l’opération d’expulsion [sic]. » Tout est dit : quoi qu’il arrive, à présent qu’il n’y a plus d’aéroport, il faut liquider le mouvement d’occupation, gaz lacrymogènes ou non1.
En résumé, « depuis le début de la discussion avec la préfecture, on a été bluffés totalement. Alors là, ils sont forts, parce qu’ils nous ont eus, on a cru au dialogue, à l’apaisement et aujourd’hui ils nous répondent par la violence », pleurniche « Willem » dans Ouest-France le 10 avril. Naïveté ou crétinisme ? Je ne peux trancher.
D’autre part, si les Cent-noms (entre dix autres maisons, rappelons-le même si c’étaient des maisons de « branleurs ») ont pu être attaqués, évacués et détruits dès le premier jour de l’opération des gendarmes, c’est bien avant tout parce que la route D281 (qui y mène) avait été abandonnée, sous la pression, entre autres, de certains habitants des Cent-noms eux-mêmes ! Un enfant de cinq ans découvrant le jeu d’échecs n’aurait pas fait une telle erreur tactique. On s’indigne de la violence (« illégale ») des gendarmes alors même qu’on leur a soi-même déroulé un tapis rouge, en écrasant les récalcitrants au passage.
Et pourtant, devant les ruines fumantes de sa maison, un des habitants, au lieu de tirer les leçons de sa veulerie, pleurnichait encore, accusant l’État de ne pas avoir « le respect de la valeur-travail [sic] » (« Michel » à radio-France-info, le 9 avril). Il semble nécessaire, hélas, de rappeler que la plupart des occupants tâchaient et tâchent toujours de lutter contre le travail et l’exploitation. Que certains aujourd’hui fassent l’apologie du travail dans la presse, c’est le comble de la saloperie.
Dans le cadre de la répression des luttes, il est assez banal que l’État essaie d’intégrer certaines fractions particulièrement arrivistes ou ambitieuses, pour encadrer le reste et miner la lutte ; et il est bien rare qu’il ne trouve pas des candidats (syndicalistes, « leaders » étudiants, etc.). À la ZAD, ç’aura donc été le CMDO, en plus de l’Acipa/Coord et de Copain (un tel comportement étant évidemment bien plus attendu pour ces dernières structures ouvertement réformistes et co-gestionnaires).
Pourtant, malgré les marques les plus délirantes (et évidemment dangereuses) de soumission, l’État n’a pas voulu d’eux ! Peut-être parce que, disposant de toute façon par ailleurs de relais bien rodés (p. ex. Acipa), l’État a voulu marquer qu’une frontière symbolique ne pouvait être franchie : celle de la propriété. Ou, plus exactement, que l’État ne cède pas la propriété d’un bien (d’une terre) par la négociation ; et par le rapport de force, très rarement. Ce serait de sa part reconnaître que le sacro-saint principe de propriété, pilier indispensable du capitalisme, n’est en dernière analyse qu’un vulgaire bout de papier. Mais doit-on s’émouvoir du sort de ceux dont les espoirs odieux sont ainsi réduits à néant ? Le CMDO est seul responsable de ce qui lui arrive, et il est inutile de verser des larmes sur sa pitoyable déconfiture.
En revanche, il convient de continuer à soutenir celles et ceux qui, loin des caméras, des conférences de presse et des tables de négociations de la préfecture, luttent, non plus certes contre l’aéroport, mais contre « son monde » que certains ont opportunément oublié.
En tous cas, de pleurnicherie en léchage de bottes, nous voici passés d’une situation où l’État, acculé à l’échec par la lutte, devait renoncer à un projet d’infrastructure considérable, à une situation où les opposants eux-mêmes, au nom d’une « union sacrée » dont on connaît pourtant les mécanismes, ont réalisé une partie du travail de leur propre expulsion.
Il est vital de continuer à s’opposer, à la ZAD et partout ailleurs, à la répression brutale de l’État ; mais pour ce faire il est indispensable de tirer les leçons politiques de ce qui s’est passé à la ZAD ces dernières années et plus encore ces derniers mois, sous peine de reproduire, encore et toujours, les mêmes erreurs, et de tolérer, encore et toujours, les mêmes prises de pouvoir et les mêmes coups de poignard dans le dos.
Heureusement, certains sont encore là qui résistent sérieusement et avec une détermination remarquable. Puissent-ils faire reculer pied à pied l’État – et ses sbires, actuels ou en devenir.
Un camarade lointain, le 11 avril 2018.
https://nantes.indymedia.org/articles/41041
Je croyais que les textes déjà publiés comme commentaires étaient considérés comme des « doublons » quand ils étaient republiés en article ? C’est pas le même qu’ici https://nantes.indymedia.org/articles/49084#comment-312086 ?
Pour mémoire aussi, une autre analyse sur cette même période
le reste du texte est lisible ici : https://expansive.info/Considerations-sur-la-victoire-et-ses-consequences-1779
La lutte contre l’aéroport a duré 40 ans ; une bonne part des opposant·es y ont consacré une dizaine d’années de leur vie ; l’euphorie de la victoire n’aura pas duré plus de quelques heures, après l’annonce de l’abandon du projet par le premier ministre le 17 janvier 2018. La zad se réveille le 18 au matin avec sur le dos une charge plus périlleuse que celle d’un escadron de gendarmes mobiles. Il s’agit, désormais, de ne pas perdre la victoire.
Non seulement nous manquons de pratique directe en la matière, mais la grande majorité des expériences historiques sont formelles : écrasement ou trahison, et si peu d’espace entre les deux. Habitués des causes perdues, on mesure mal ce qu’il y a de proprement déboussolant à se retrouver subitement projetés hors de la sphère de « l’histoire des vaincus ». Cette inversion des pôles magnético-politiques, le « mouvement » avait pourtant cherché à l’anticiper. Dès 2014 des assemblées ouvertes aboutissent à la lente élaboration des fameux « 6 points pour l’avenir de la zad » [6] qui visent à se donner des bases pour demeurer unis après l’abandon du projet. Il s’agit de mettre en travail un commun basé sur le partage à long terme d’un territoire, et plus seulement sur la lutte contre un aéroport. En 2017 le processus de l’assemblée des usages avait été lancé pour mettre plus concrètement en travail les différentes hypothèses de maintien à long terme de l’expérience collective née dans le bocage (y compris dans les champs de tension, d’adaptation ou d’inventions possibles vis-à-vis des cadres légaux). Dans les semaines qui ont précédé l’abandon, la nécessité tactique d’une négociation avec l’ennemi pour garantir au mieux la possibilité pour tous de rester sur la zone avait été actée en assemblée à la quasi-unanimité.
Mais ce 18 janvier 2018, lors de l’AG extraordinaire qui se tient sous le hangar de la Wardine au centre de la zone, rien de tout ça n’a réussi à remplacer le serment tacite qui avait bon gré mal gré tenu le « mouvement » ensemble jusqu’ici. « Il n’y aura pas d’aéroport » : depuis que cette phrase a été prononcé par un premier ministre, ce n’est plus une promesse de lutter ensemble, mais un simple état de fait. Et ce même premier ministre espère justement que ce coûteux abandon lui assure au moins le désistement d’une large partie de celles et ceux qui ont soutenu la zad pendant des années, afin de pouvoir enfin y procéder à des expulsions totales ou partielles et raconter qu’il aura mis fin à l’affront de la « zone de non-droit ».
C’est l’épineuse question de la D281, dite « route des chicanes », qui révèle l’éclatement du « mouvement ». Le dégagement de cette voie, qui traverse la zone en son centre et qui est depuis 2012 constellée de semi-barricades de bric et de broc, est la seule condition posée par Édouard Philippe lors de l’annonce de l’abandon pour éviter une intervention policière immédiate. Ceux des squatteur·e·s qui en occupent les abords sont pour la plupart peu impliqués dans les processus décisionnels du mouvement et ont peu de liens avec ses autres composantes ; autres composantes parmi lesquelles paysan·e·s et habitant·e·s des bourgs voisins demandent depuis longtemps le retour de la route à un état circulant. Aucun compromis ne se dégage des assemblées, la majorité se range derrière le choix de dégager la route « en interne » pour éviter de fournir une justification à une opération policière. Et elle impose ce choix, au besoin physiquement, à la minorité, en partant du principe que c’est au mouvement de gérer ses conflits et qu’il serait profondément fragilisant à ce stade d’en laisser le soin à l’État. Vu de l’extérieur, cela marque la fin officielle du « mouvement » comme entité unitaire capable de se donner des directions communes à travers ses processus assembléaires, en tout cas à l’échelle de l’ensemble des opposant·es à l’ex-aéroport.
La discorde est alors d’ordre stratégique, et prolonge les divergences d’interprétation de la victoire contre César : contre l’argument fantaisiste qui fait des chicanes le meilleur outil de défense de la zone contre les blindés de la gendarmerie, les partisans du dégagement de la route répondent que la capacité de résistance sur le terrain dépend largement de l’appui politique. Il n’y pas de barricades efficaces sans le large soutien de la population locale et ceci exige de savoir les lever hors des moments d’offensive policière tout en restant prêts à les remettre et à les défendre ensemble à temps.
Mais les conflits d’usages autour de la route minaient depuis longtemps déjà le quotidien du mouvement, exacerbés par l’agressivité de certains barricadier·es et la réapparition régulière d’obstacles au passage des véhicules agricoles (même dans les moments où aucune intervention policière ne menace), ou encore l’implantation de lieux de deal avec leur lot de pratiques délétères. S’ils sont restés irrésolus malgré les multiples tentatives de médiation, c’est sans doute parce qu’ils étaient emblématiques de profondes différences de vision du monde et de désaccords sur ce qui constitue l’assise réelle d’un territoire en lutte. On peut donc faire l’hypothèse que si ces tentatives de médiations avaient trouvé une issue positive à l’endroit de la D281, c’est depuis un autre point d’achoppement que se seraient manifestées les tensions qui ont déchiré la zad dans les mois qui ont suivi. Les questions ouvertes par la victoire et son assomption n’ont en effet rien de contingent. Elles relèvent, entre autres, d’un problème éminemment politique : comment durer ?
Mais avant d’aborder cette question, il peut être utile de rapporter ce qui nous semble avoir été les différents types de réaction devant la victoire au sein du mouvement anti-aéroport.
Une petite minorité, notable surtout par la présence en son sein de quelques figures importantes de la lutte, a choisi de ne pas rester fidèle à ce qui a permis la victoire. C’est elle qui sera à la manœuvre pour l’auto-sabordage de l’ACIPA : quelques-uns de ses dirigeant·es ont obtenu, à grand renfort de votes par procuration, la dissolution de l’association d’opposants historiques alors même qu’une bonne partie de ses membres actifs souhaitaient continuer (ce qu’ils feront en créant une nouvelle association nommée Poursuivre ensemble, qui devra reconstruire réseau et capacité logistique). Si l’épuisement et la nécessité de prendre du recul sont compréhensibles, le reniement des engagements par des personnes qui ont porté les « 6 points » l’est beaucoup moins, et il est même difficilement pardonnable de n’avoir su lâcher la lutte qu’en tentant de la faire disparaître…
Une seconde fraction bien plus conséquente numériquement n’a pas voulu assumer la victoire. Pour une part non négligeable des occupant·e·s ou des comités de soutien, ainsi que pour de nombreux commentateurs sympathisants, gagner, c’est basculer du côté obscur. Pour demeurer dans le « parti des perdants » (sic), il convient donc de contribuer à aiguiser les conflits internes jusqu’à s’assurer de pouvoir en détacher une fraction défaite et un bloc doublement vainqueur (contre l’aéroport et contre la minorité zadiste). Les occupant·es voisins de la D281 sont alors tout indiqués pour incarner, parfois malgré eux, la pureté trahie sur le dos de laquelle s’est conclue la victoire. Le plus tristement cocasse dans la trop célèbre fable de la binarité « occupant·es intègres et radicaux » contre « traîtres à la lutte prêts à se vendre pour leur légalisation », c’est qu’elle vient en tout point valider le storytelling gouvernemental qui prépare l’opinion à une intervention « chirurgicale » contre « une poignée d’irréductibles », faute d’avoir a priori le rapport de force pour expulser tout le monde…
Il convient également, pour les partisans de la « défaite », de nier que l’abandon du projet soit une réelle victoire… C’est qu’on avait bien dit « et-son-monde » ! Ce supplément d’âme politique peut invoquer la défaite totale et simultanée du capitalisme, de l’État, du racisme et du patriarcat, en-deçà de quoi rien n’est jamais gagné. Il a pu aussi se traduire, par un étrange « jusqu’au-boutisme » négociateur, par la revendication de zones 30 km/h et de crapauducs sur et sous la route des chicanes… Qu’importe, l’essentiel est qu’on puisse affirmer que l’on N’A PAS gagné à Notre-Dame-des-Landes. Il serait certainement profitable pour l’intelligence des luttes à venir de tracer une généalogie de cet étrange syndrome du mauvais-gagnant, mais ce n’est pas l’objet de ce texte…
Poursuivons donc notre typologie par l’attitude du reste des personnes impliquées dans le mouvement, qui se sont confrontées, avec plus ou moins de circonspection ou de naïveté, aux implications de la victoire. Une des difficultés tient alors à ce que celle-ci menace de fuir par les deux bouts, existentiel et politique.
D’un côté, l’attachement au territoire, à ses camarades de luttes et aux dynamiques collectives fait que pour beaucoup il n’était pas question de se satisfaire « d’avoir gagné ici et d’aller maintenant lutter ailleurs » ni de s’isoler dans la seule perspective d’une bataille désespérée contre un dixième des forces françaises de maintien de l’ordre [7]. Rester implique forcément d’atteindre un point d’équilibre stable dans le rapport de force avec les autorités, négocié plus ou moins explicitement. S’il est besoin de le préciser, cette négociation, comme toute bonne négociation au reste, n’a jamais été considérée comme se substituant à la lutte. Il aura fallu batailler fermement en dehors des bureaux de la Préfecture pour imposer que l’avenir de la zone ne se joue pas dans le « comité de pilotage » mis en place par l’État après l’abandon, dont sont exclues la plupart des composantes du mouvement et en particulier la composante « mouvement d’occupation », que les autorités ont toujours désignée comme ennemi intérieur. Tout l’enjeu est également de défendre les revendications issues des « 6 points » – notamment la prise en charge collective des terres de la zad – contre l’ambition des services de l’État d’individualiser chacune des régularisations d’occupation. C’est tout cela qui se joue lors de la première phase d’expulsion début avril, qui fait office d’actualisation du rapport de force : les écarts d’exigences entre le gouvernement et le mouvement ont laissé les premières tentatives de négociations post-abandon dans l’impasse. Dans ce contexte, les sabotages renouvelés de la route D281 en cours de réfection sont utilisés par le gouvernement pour légitimer l’opération policière. En outre, le sentiment qu’une partie des occupant·es s’enferme dans une logique sans issue fait chuter en quelques semaines une bonne partie du soutien local en cas d’expulsions partielles. L’État exhibe alors sa puissance de frappe et détruit en trois jours environ un tiers des cabanes de la zone jusqu’à étendre les expulsions au-delà du périmètre annoncé [8]. Mais sur le terrain la résistance se fait alors plus forte que prévue et la situation est extrêmement tendue, tandis que le soutien actif menace de se répandre au niveau national [9]. Le quatrième jour, le gouvernement annonce la suspension de l’opération et fait une offre de régularisation élargie et facilitée (sous forme d’une fiche individuelle et déclarative d’installation agricole) assortie d’un ultimatum. En réaction, le principe des fiches individuelles est alors détourné pour qu’elles puissent servir de couverture aux divers collectifs et lieux de vie et soient imbriquées de telle façon qu’elles doivent être acceptées en bloc. Il s’agit d’y inclure aussi les activités extra-agricoles dont la feuille de route gouvernementale a annoncé qu’elles devaient disparaître. Cette stratégie est validée par la plupart des lieux de vie encore debout. Un dossier commun se constitue alors en quelques jours dans une effervescence fébrile. Une seconde phase d’expulsion aura lieu au mois de mai, visant exclusivement les lieux qui ont choisi de ne pas être couverts par un des projets de convention. Malgré les divergences stratégiques, ceux et celles qui ont fait le pari de la négociation ont tout de même été bien présents sur le terrain pour tenter de ne pas laisser la dizaine de lieux ciblés se faire détruire sans résistance, même si on ne peut que constater que la seule confrontation directe n’était pas (et ne pouvait pas être) à la hauteur pour espérer faire barrage à cette nouvelle opération policière.
D’un autre côté, ne pas perdre la victoire c’est la défendre face aux inévitables réécritures qui chercheront à la vider de sa substance politique fondamentale : avoir été une victoire de la lutte, et non d’une soi-disant prise de conscience tardive du nouveau gouvernement de l’utilité discutable du projet. Mais on mesure bien alors la tension qui naît entre ces deux nécessités : défendre l’importance du rapport de force au moment même où on cherche à le figer provisoirement par un accord de fin de conflit sur certains points et notamment sur le plan militaire.
Si ce qu’il reste du « mouvement » après l’éprouvante année 2018 est toujours en train de chercher des façons de répondre à cette double exigence, il faut souligner pour finir qu’en prenant un peu de recul, la portée politique de la victoire est relativement acquise. Dans les manifestations syndicales du printemps 2018, on trouvera de nombreuses références à la zad sur les pancartes des postier·es ou les blouses des infirmièr·es (« zad de la santé », « service public à défendre »), comme un symbole de combativité et de la possibilité de gagner. Et il ne manquera même pas d’observateurs autorisés pour établir, peut-être un peu hardiment, une filiation directe entre la victoire de la lutte anti-aéroport et l’irruption des gilets jaunes quelques mois plus tard. Ainsi de Bruno Retailleau, sénateur républicain, ancien président de la région Pays-de-Loire et l’un des meilleurs ennemis de la zad :
« C’est à Notre-Dame-des-Landes qu’est née cette autorisation de casser, et le fait implicite qu’en France on pouvait obtenir gain de cause par la violence. […] Voir les Champs-Elysées saccagés, les commerces pillés, les voitures de policiers et de gendarmes attaquées… c’est Notre-Dame-des-Landes sur les Champs-Elysées. »
suite là : https://expansive.info/Considerations-sur-la-victoire-et-ses-consequences-1779
les mythes du mouvement, du consensus, de la victoire, de la résistance ….
Les bourgeois-es de la ZAD veulent toujours couper les « branches pourries », virer les schlagues, les k-sos, les cas sociaux, les payvres, les gueux et gueuses, les primitivistes, les anti-tech, les anti-nuc, les communistes, les communisateurs-rices, les trotsks, les u.g, les anars, les fous et folles mais discrètement sans se faire insulter ou mettre en lumière ! Sans que personne ne les analyse pour ce qu’iels sont ?
Puisqu’on parle de nous, autant l’assumer, oui via le compte facebook @zaplavague, avec d’autres copains et copines anars dont @lesinvendusdelazad on relaie les appels à soutien et heureusement car sinon cela fait bien longtemps que l’expulsion aurait eu lieu !
Voici un commentaire qu’on a fait à quelqu’un-e qui nous répondait sur l’appel à soutien d’aujourd’hui à un de nos posts « Voici un autre point de vue » en relayant la soi-disant explication de la ZAD dominante de la tentative d’expulsion de dimanche dernier :
» Quel autre point de vue ?! C’est le point de vue majoritaire relayé par la ZAD via sa mailing list et ses nombreux réseaux mails, sans relayer l’autre version (ce que faisait le site zadnadir et le listing mail quand la ZAD était gérée par un groupe véritablement pluriel et non par un seul groupe autoritaire !). Et imaginons une seconde que la version des faits soit vrai (ce qui n’est pas le cas si tu vas voir une seconde les gens des rosiers et recoupe avec toutes les nombreuses histoires d’exactions, de coffrage, etc qu’on vécu nombre de gens dont des potes à nous parfois tout simplement parce qu’ils/elles ouvraient trop leurs gueules ! Lis un peu les brochures sur indymedia à ce propos !). Donc imaginons que la version du groupe dominant de la ZAD soit la vraie, cela justifie-t-il pour autant des expulsions que l’on dénonce dans nos propres milieux, des méthodes dignes de milices d’extrême droite ou de groupes de villageois d’Europe de l’est qui font leur justice eux-mêmes et sur lesquels tous les militant-e-s sont alors unanimes dans leur opposition à ce genre de pratiques ?! Cautionner ce genre de pratiques, c’est cautionner que l’on peut accepter des jugements expéditifs sans droit de se défendre, des expéditions punitives, des coups de pression. La ZAD a maintenant son propre Etat, le même que celui que l’on dénonce mais en pire ! Jugement sans avocats, groupe majoritaire qui décide d’expulser avec du coup aucune séparation entre le pouvoir exécutif et la justice, un véritable tribunal populaire exerçant sa propre justice comme au Far-West ! Mais le milieu militant alternatif trouve la ZAD tellement cool !l Et puis on a des copains et copines concernées dans les opérations d’expulsion et d’intimidation, alors bon faut entendre tous les points de vue… A gerber ! Ouvrez les yeux, ou alors ne dites rien quand vous voyez des précaires se faire expulser en ville et crachez leur dessus comme vous allez l’air de le faire en relayant ce soi-disant « autre point de vue » (sic) ! »
Au passage, on a plusieurs fois eu Mauricette au tél, elle qui n’était pas incriminée à la base est maintenant considéré comme expulsable par le groupe qui voulait expulser les trois camarades des Rosiers ! Tout simplement parce qu’elle les soutenait et qu’elle a appelé à les soutenir sur facebook ! C’est Paul Blinot qui l’a prévenu en ne lui disant pas cependant quel groupe avait décidé de cela, mais on se doute que c’est un groupe affilié au Comité D’expulsion des Opprimés ! Elle avait la voix serré et n’était pas bien du tout, ils/elles craignent pour elles/eux ! Aujourd’hui, les « illégaux » (selon les dires de plusieurs personnes aujourd’hui… sic !) n’ont rien pu faire malgré certains soutiens venu-e-s sur place, le bâtiment collectif soi-disant rangé a été vidé de tout le matériel par un groupe de près de 20 personnes et ils/elles leur ont déclaré que ce bâtiment qui était autrefois partagé serait maintenant un bâtiment géré par ce groupe avec Amalia et Vincent pour en faire un atelier de mécanique (ou atelier de bois suivant les versions). L’appropriation violente des Rosiers a commencé et la prochaine fois ils/elles ne s’arrêterons sûrement pas là ou iels auront les camarades à l’usure par de multiples coups de pression !
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Cette affaire ne concerne pas que la ZAD, elle concerne toutes nos luttes ! A bas l’autoritarisme et les milices !
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Et maintenant que comme Mauricette, vous savez que l’on soutient les gens des Rosiers vous allez également nous expulser ou nous foutre des coups de pression en faisant une expédition punitive hors ZAD ?…
Pauvre ZAD morte de milles compromissions avec le monde qu’elle dit combattre !
« Nous ne sommes pas de celles et ceux qui confisquent les listes mail des comités de soutien pour en maîtriser, en contrôler en troller le contenu
« Nous ne sommes pas de celles et ceux qui monopolisent la gestion du groupe chargé de s’occuper du contact presse,
« Nous ne sommes pas de celles et ceux qui se servent des listes d’AG (des usages) sans accord pour vendre ou diffuser leur mensuel (ZADIBAO).
nous ne sommes pas de celles et ceux qui use du site ZAD NADIR pour censurer les voix qui dépassent et qui ne représente plus désormais qu’une seule et unique voix. »
C’est plutôt ça une bonne partie du problème, la « pluralité de visions et la possibilité de débats politiques » comme tu dis, quand on parle de « vos » outils ou de vos attitudes.
À s’approprier les outils collectifs pour ne diffuser qu’une version des faits, plutôt que de permettre leur diverses expressions (ne parlons même pas d’envisager d’écouter une critique), ON s’expose à ce que ces paroles ressurgissent ailleurs, ou c’est possible, et forcément encore plus déter.
À s’approprier une lutte pour se partager le gâteau, dans un petit entre soi bien confort pour pas se questionner, on s’expose à ce que les personnes qui ont tout autant participé à cette lutte mais se sont fait dégager expriment leurs désaccords, qui plus est avec colère.
Alors après tout ça venir faire la victime parce que certains actes pas glorieux pour des « zadistes » qui se veulent « exemplaires » soient sur la place publique, c’est assez ridicule.
La somme d’informations fausses (pardon, les vôootres sont « romancées », pour vendre la cause) disponible sur vos outils de com/propagande, que sont (feu) zad.nadir, expansive, lundi.am ou les plaquettes papiers glacées du parti, n’en est pas moins aussi faramineuse.
* Voilà à peu près ce qui se passe quand on marche sur la gueule des autres pour se faire une place au chaud, et qu’iels sont pas du genre à se laisser faire sans rien dire non plus.
Ça n’est ni une page facebook, ni ce site qui ont contribué à alimenter tout ce que tu décris ces dernières années (y’a qu’à voire le nombre de brochures), ce sont bien vos stratégies et vos mythomanies héroïques.
@Abaslesautoritairesetlesmilices ! Alors on effectivement, « puisque vous parlez de vous », tout le monde ou presque vous connaît bien. Le duo infernal, le papa et le fiston !
Pour les autres on va pas refaire votre cv, on est pas là pour ça. Mais on sait bien que votre sport de combat depuis plus de 20 ans est de traiter de vendus en hurlant tous les gens qui vous entourent dans des luttes : associations, paysans, zadistes, militants…(et puis parfois parait-il de partir avec la caisse). Les vieux résistants du carnet crachent encore par terre quand ils entendent votre nom, à peu près tous les paysans en lutte du coin aussi. Vous avez toujours animé un jeu de division sordide et profondément malveillant dans les luttes et notamment dans le mouvement anti-aéroport. Au point que plus personne ne vous y faisait confiance pour quoi que ce soit. Y compris un paquet de gens que vous avez pourtant essayé minutieusement de monter contre leur cohabitants sur la zad. Même vos protégés. Au point qu’on vous a plus vu pendant quelques années. Tout le monde était content. Ça faisait des vacances. Vous êtes allez voir ailleurs, grand bien vous fasse ! On peut malheureusement pas en dire autant aux nouveaux à qui vous allez essayer de siphonner les cerveau.
Aujourd’hui vous essayez de surfez de nouveau sur la vague (oups désolé) zad et de relancer artificiellement (oups redésolé) un flot de haine contre les soit disant hordes de collaborateurs fascistes de l’État qui sont restés vivre ici. En instrumentalisant jusqu’à la lie les tensions de voisinage au rosier. Vous êtes prêt à tous les procédés de chantage et de pression auprès des associations qui soutiennent la zad pour arracher des dissociations que vous n’obtiendrez pas. Leurs membres nous connaissent, savent ce qui se passe sur zone et nous font confiance, pas à vous. Vous faites de grandes gesticulations un peu ridicules et immanquablement les gens que vous avez réussi à illusionner un temps vont s’en rendre compte. Comme d’hab’ quoi. Triste monde.
Allez pour vous consoler, on vous remet la médaille des plus grands mythomanes et créateurs d’embrouilles dans les luttes de la région ! Vous l’aurez pas volé. Y’avait un belle file d’autres candidats mais vous l’avez arraché à l’endurance. Longue et belle carrière à vous. Chapeau bas.
« nous ne sommes pas de celles et ceux qui use du site ZAD NADIR pour censurer les voix qui dépassent et qui ne représente plus désormais qu’une seule et unique voix. »
heu ? ce genre de bêtises mérite une clarification
La modération que fait le site zad.nadir, elle est aujourd’hui sur des bases claires de ne pas passer les textes de règlements de compte en mode appel à lynchage haineux et nominatif sur d’autres groupes-personnes-lieux de la zad désignés comme bouc émissaire. Ils essaient de ne pas passer non plus ceux qui balancent des trucs, d’autant plus quand ils sont invents, de type à pousser la police à inculper des groupes ou personnes. Il paraît qu’ils vérifient aussi un peu la véracité factuelle des infos qu’ils publient histoire de ne pas mettre n’importe quoi non plus. Tout cela semble être plutôt des principes éditoriaux et éthiques à peu près honorables. A part si ça enfreint ces principes, il publient, y compris donc les textes critiques et les points de vue contradictoires.
La logique en oeuvre sur la ZAD se retrouve dans beaucoup d’autres luttes: il faudrait « sacrifier », jeter par dessus bord, voire enfoncer, dénoncer, expulser soi même les plus faibles, les plus opprimés, les plus « mauvais genre auprès de la population ». Un exemple dans une lutte de mal logés où étaient censés cohabiter légalistes et illégalistes, sans papiers et avec papiers.
Comme sur la ZAD, les « décisions collectives » étaient soit confisquées soit, en cas de fronde massive, tout simplement zappées par les légalistes. Quelques légalistes avaient décidé de s’autoproclamer porte-paroles du collectif, auprès de la presse (multipliant les déclarations vertueuses du style « on respecte la loi, on n’a pas une démarche politique radicale, y a aucun anarchiste chez nous, etc. ». Un de ces individus est allé négocier en tant que « délégué » (ce qui n’avait JAMAIS été décidé collectivement!) auprès d’un élu. Suite à quoi il déclare fièrement en AG: « L’élu, un homme très ouvert et sympathique, a proposé de mettre sur le dessus de la pile des attributions HLM les dossiers de ceux qui ont des papiers. En échange, vous abandonnez les occupations de squats et vous vous débarrassez des sans papiers. » Heureusement on a été assez nombreux à hurler qu’il n’en était pas question. Renoncer à la lutte contre les frontières et donc contre la chasse aux sans papiers, renoncer à lutter aux côtés des plus opprimés, renoncer aux occupations « illégales », c’était vider cette lutte, ce collectif, de tout son sens politique!
Et comme sur la ZAD on a eu droit à ces arguments: « Il faut en sacrifier quelques uns pour en sauver d’autres » « Vous voulez vous la jouer plus radical que moi tu meurs » « Vous êtes des losers dans l’âme, vous avez peur de la victoire, même partielle! »
Heureusement cette fois là les « losers dans l’âme » avaient réussi à faire barrage, mais si comme sur la ZAD on s’était fait avoir sûr que les sans papiers etleurs soutiens auraient gardé longtemps de la rancune. Surtout si ces « winners » étaient allés pavoiser sur leur « victoire » sur divers sites militants!
Garder de la rancune, leur cracher à la gueule, c’est compréhensible, mais il n’est pas pour autant question de tuer traitres et collabos. Pas plus qu’on ne peut approuver la torture (pour le gars accusé de violences sexistes).
en reponse entre autre a « pour memoire aussi » de tion!
deja pas la peine de nous chier des textes paru sur extansive ou il n’est pas possible de faire de commentaire, ni de publié les textes qu’on veux !
et ensuite alors pour ça :
« C’est à Notre-Dame-des-Landes qu’est née cette autorisation de casser, et le fait implicite qu’en France on pouvait obtenir gain de cause par la violence. […] Voir les Champs-Elysées saccagés, les commerces pillés, les voitures de policiers et de gendarmes attaquées… c’est Notre-Dame-des-Landes sur les Champs-Elysées. »
tu oublies juste tout plein de pan de l’histoire toi qui pourtant t’y interesse tant. toutes les luttes on eu leur lots de casse (en 68 c’etait des rue entieres de voitures renversées lol !) et le mot banlieu tu connais ou tu fait comme tous ce qui decouvre les violences policieres, tu l’avais oublié !!
ça rappel une de tes potes de la rolandiere qui s’auto proclame inventeur de la lutte a notre dame des landes
t’esperais qu’on dise » ouah en fait c’est vrai c’est nous qu’on l’a inventé la rebellion » non mais ya que toi et tes idiots d’ami pour ecrir ça franchement et c’est nous les radicaux !
la moderation du site zad nadir ETAIT a l’époque de publié tous ce qui venait d’un occupants ET ça n’a pas du tout du tout été respecté avant pendant et apres les expulsions nos appels, nos textes, etc n’était ps relayer sur le site (pour dire vrai seuls quelques-un son passé)
a tel point que quand les soutien se sont pointé ils ont découvert avec horreur que les flics étaient là sur la route depuis deux long mois !!!
maintenant oui ça a changé puisque c’est au main des légalistes. mais dis moi, du coup toi tu viens régler des comptes sur indy parce qu’on peut pas le faire sur nadir.
c’est gonfler non ?
quant a vérifié les info alors pour les barricades enlevées pour les coups de pressions, pour le pique-nique citoyenniste a st jean pendant que leurs voisin se faisait detruire leur cabane etc etc etc
et bien c’est pas dur a vérifier on était plein a être là
Franchement la police doit se régaler de tous vos commentaires divers et variés sur ces histoires.
Personnelement je ne comprends pas comment indymedia peut se rendre complice de tout ça en autorisant les commentaires sur ces types de textes? J’imagine que votre travail de modérateur et de modératrice est très difficile mais tout ça va vraiment mal finir. Je comprends que les gens soient très énervés de part et d’autres mais là faut vraiment que ça s’arrête car c’est vraiment très dangereux en plus d’être triste. Je sais je propose pas de solution, peut-être à minima fermer la fonction commentaires ? Bon courage à vous les modos d’un site que j’aimais bien.
J’ai rien vu passer de part et d’autres qui n’ait pas déjà été publié y compris en vidéo pour ce qui est de l’expulsion des illégalistes avec complicité des légalistes. Que ces légalistes accusent les illégalistes de commettre toutes sortes de crimes c’est pas nouveau non plus et on peut craindre que ça ne soit pas dit seulement en article ou en commentaire mais directement au comico. En revanche les gens ont le droit de savoir ce qui se passe sur la ZAD. Si on ne peut même plus donner sa version des faits après un article mensonger sous prétexte que « ça va servir à la police » c’est surtout les auteurs de ces mensonges que ça va faire marrer.
«la police doit se régaler de tous vos commentaires divers et variés sur ces histoires. »
Laquelle de police, celle de la zad qui n’assume pas et qui veut rester secrète ?
On peut juste se demander ce que tu aimais avant sur indy…?
Et c’est quoi que t’aimes plus aujourd’hui?
Qu’on laisse les gens s’exprimer peut être? Mais c’était le cas déjà avant.
Y a t’il eu un moment ou on était toutes et tous d’accord et ou même les gros mensonges ou beaux romans appellietes n’étaient pas critiqués? Je ne m’en souviens pas.
Ou peut être que tu as juste changé ta façon de voir les choses, ça peut aussi arriver…
Des légalistes (pour le compte de l’État) , ont expulsé des habitant-e-s et des cabanes
Tout ceci en empêchant des journalistes et des militant-e-s d’y assister ou de s’approcher (janvier 2018)
https://www.youtube.com/watch?v=ecv9k_beJEw
https://www.youtube.com/watch?v=eoFAZp4m6Mw
https://www.youtube.com/watch?v=TYmaqF59Jh8
en 2015
https://www.youtube.com/watch?v=yrf5nPHlWl0
C’est la guerre dans cette société, guerre organisée par les maitres .La ZAD,ex Zad étant un microcosme ,il est effroyablement logique que la guerre s’y propage,guerre organisée par les maitres puisque maitres il y a là comme ailleurs….
Des écrits ,des témoignages ,des vidéo montrant l’horreur des autoritaires ne suffisent pas à les arrêter de réecrire l’histoire tout comme l’Etat qui condamnent la violence des manifestant pendant qu’ils se font crever les yeux,arracher les mains par les bras armés de ce même Etat .
Ré^ter plusieurs fois le mensonge et il devient vérité déclarait le « sinistre » de la propagande du 3 eme Reich
Un Etat de merde dans un Etat de merde avec de sales merdeux à sa tête .L’ex Zad est en adéquation avec cet » l’Air du temps » bien puant et tout celà pour devenir PROPRIETAIRE .
Un petit gangster devenu président disait qu’il voulait que la France devienne un pays de propriétaires .
Ben la ZAD après avoir été une zone à défendre va devenir une zone de propriétaires .
Au prochain coup, votez donc pour Macron votre copain,histoire de « faire barrage » au FN/RN !
lol j aime pas les appelos mais le dernier commentaire me fais bien rire,
je veux pas être chiant mais vous êtes bien butés quand même
je veux dire par la que c’est marrant de tjr
tout critiquer et à bas les chefs etc
mais faudrait avoir un minimum de vision réaliste
de comment se structure l’humain et que des chefs
il y en a et aura toujours même si ils ne seront
que temporaires ou quil y ait des gardes fous
pour que tout tourne dans la hierarchie et le
mode de fonctionnement d un potentiel systeme different
au final ces shmoks d appelos sont legitimes en
prenant en charge des besoins basiques dhumains
c à d, agriculture, travailler à se loger, et mettre en place le commun dans une optique de restructuration
post post post-moderne, oui il y a du dommage collateral
il y en aura toujours,
deso si ça te fais du mal de te rendre comote que t en fais partie.
maintenant sur les manieres d agir j ai quitté la zad il y a
6 ans maintenant, je ne suis.pas au fait des trucs qui se sont fait
meme si jai suivi depuis pas mal de temps surtout ici et les.communiqués appelos.
et je suis plutot d avis sur certains points avec les « anti autoritaires » par rapport a vos negociations de merde ne me dites pas qu’avec l’argument ou la valeur zad que vous avez, surtout que vous etes le.poncif des travailleurs oeuvrant a un futur different et sain vous n’aviez pas de futur en dehors de la zone, et sans trop de difficultés.
vous avez du mal a accepter que ce commun et cette sorte de « » » » » » »neo tradition » » » » » » » » que je pense que l on se doit de creer aurait pu se vivre ailleurs et aurait peut etre ete bien plus fertile.
« au final ces shmoks d appelos sont legitimes en
prenant en charge des besoins basiques dhumains
c à d, agriculture, travailler à se loger, et mettre en place le commun dans une optique de restructuration
post post post-moderne »
tu crois que se sont les appello qui construisaient nos cabanes et faisait pousser nos legumes ou partaient en récup’? t’as deja vu un appello au non marché ???
t’es besoins basiques d’humain d’avoir des chef et une « hierarchie » ne sont pas le besoin de tous
tout le monde a construit des cabanes, fait de la récup etc
je crois qu’avant un certain moment les appelos de confessions et autres se melangeaient à nddl,
j’ai même en souvenir qu’une des cabanes qui à resisté aux expulsions de 2012 etait constituée d’appelos notoires.
bref jvais pas faire leur defense parce que je n’aime pas cmt ces gens fonctionnent ensemble meme si je trouve qu’ils ont certaines bases ideologiques et dynamiques qui sont justes.(non pas le.mensonge ni lintimidation et les coups et blessures ni leur arrogance debile).
mais sur une certaine realité materielle.
je trouve juste que ya beaucoup de pleurs dans l’autre camp et comme d’habitude avec les ideologies on aime bien charger l’autre de ses propres merdes.
la société de la zad au niveau « »de l’est » » avait pleins de points vraiment naze aussi, je le sais c’est par là que j’ai vécu le plus souvent et ce entre 2011 et 2014.
je suis pas d’accord par comment a evolué cette zone mais
je suis.pour construire autour d’un commun et non pas contre toutes les oppressions.
mes besoins ne sont pas.les besoins de tous?
tu vis sans manger dans le monde de l ether toi?
tu feras comment si il n’est plus.possible de faire des recups?
tu feras cmt si un jour(et dieu sait comme je n y crois pas avec des branquignolles comme vous) on arrive à changer ce monde? tu vas faire des recups?
pareil pour le bois et les savoirs artisanaux,
il y a un bien commun, de savoirs et de pratiques qui a été mis a mal par la société industrielle et quand on parle de le de s atteler a le nourrir a nouveau ça ne va pas.
vous etes cinglés je crois
Dis donc toi, t’es pas cinglé peut être de te la ramener comme ça? Tu à l’air de tout savoir mieux que tout le monde et en plus tu te permets de mettre tout le monde dans le même sac, comme si tu connaissais tout le monde! Même si tu peux avoir des choses intéressantes à dire, tu te prends pas pour une merde, mais tu en dégage pourtant un peu l’odeur avec tes « vous êtes cinglés »!
On peut avoir envie de construir une société (micro ou plus large, l’envie peut donner des ailes) différente, en se stucturant de plein de façons possibles (il y en a plein) de façon non autoritaire si on nous en laisse l’opportunité. Le souci, c’est qu’il y a une structure qui s’appelle l’Etat qui n’est pas d’accord et que pour lui résister, il ne faut pas rentrer dans son jeu mais au contraire se renforcer solidairement contre lui. La stratégie mise en place plus ou moins en complot par les actuels possessédant.e.s de la zad s’est basée sur une alliance avec l’Etat au détriment de toute un frange de camarades. Ceci a été possible par le travail en amont des appelloss avec leur petites magouilles insidieuses de minage des relations dans leur soif de pouvoir. Aujourd’hui, il faut bien dire ce qu’il en est, la zad est en faze de normalisation et elle n’a plu rien à voir avec ce pourquoi une grande partie des gens s’est mobilisée et s’est battue.
Tu peux accepter si tu veux accepter de gobber l’actuelle propagande des actuel.le.s habitant.e.s, mais ne dis pas que celles et ceux qui ne l’avalent pas, car elle leur reste en travers de la gorge, sont des cinglé.e.s.
La façon de faire des actuell.e.s habitant.e.s pour justifier, amplifier, leur main-mise et tout faire pour réécrire l’histoire et se conformiser aux souhaits de l’Etat est juste innaceptable. Ou alors il nous faut accepter une chose, c’est que la lutte est finie! Mais là encore, il faut qu’ils et elles cessent de se dire les grand.e.s potect.eur.rice.s de la zad, alors qu’ils et elles en sont au mieux les croques-morts.
les bonnes paroles des victorieuxses sont sur vice.com :
https://www.vice.com/fr/article/nexxek/ils-pensent-lavenir-de-la-zad-de-notre-dame-des-landes
oui tout autant cinglés que les gens que vous critiquez oui
Jai compris sur comment la.lutte a évolué merci je suis en partie d’accord.
je pense en effet que la lutte est finie,
et que ça devrait en nourrir d autres et d arreter de pleurer nddl.
je pense que c’est bien de dire ta vision des choses maintenant c’est dans l’argumentaire hyper utopiste (on peut faire autrement si on nous laisse faire, triple lol)
jsuis pas sur que les choses auraient mieux tournés si les autres bollos avaient pas pris le pouvoir, si il restait une zone qui aurait survécu aux expulsions ç’aurait été super et ç’aurait été c’que je souhaite mais à part qu’il n’y aurait pas eunla traitrise, les prises de pouvoirs se seraient faites differemment genre, deal drogue pouvoirs sexuel et j’en passe et vous vous serez surement retrouvé dans un christiania rural dans le 44.
Oui bien sûr quelle que soit la lutte on sait bien qu’on ne peut pas faire une bulle anticapitaliste dans un système capitaliste. On savait depuis longtemps que les ennemis de nos ennemis n’étaient pas nos amis, parmi les opposants au projet d’aéroport il y avait par exemple la FNSEA prêts à tout pour nous faire dégager y compris à nous menacer physiquement. Mais quand la trahison vient de ceux qui se prétendent nos alliés c’est bien plus dur à supporter. Alors quand on voit passer ce genre d’articles qui malgré toutes les preuves nous accuse de colporter des mythes, c’est encore moins supportable.
Alors que si on était restés unis dans la lutte on aurait peut-être pu faire tache d’huile. N’oublions pas que très longtemps NDDL a été une référence pour les militants de partout.
Recommencer ailleurs oui! mais sans oublier cette fois de ne jamais faire confiance aux légalistes.
Processus historique de la kyriarchie ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Kyriarchie ) :
Les « dominant-e-s » de l’ex zad Nddl, veulent imposer leur langage et récit qualifiant le reste de « Mythe » …
Ce texte a été distribué un première fois lors de la manif du 31 mars dernier contre toutes les expulsions à Caen. Nous l’avons distribué à nouveau ce lundi soir alors que quelques 200 personnes ont arpenté les rues avec une belle énergie avant de rejoindre une gare SNCF vide et sans trains au départ. Les flics se sont fait discrets.
Nous souhaitions en distribuant ce texte manifester notre solidarité face aux expulsions en cour dont la première de Lama faché. Mais en même temps signifier d’où cette solidarité s’exerçait et comment elle n’était pas dupes des jeux de pouvoir sur zone, et des appetits de composition qui tracent leur chemin à la ZAD comme dans bien d’autres villes…
Enfin ce texte écris fin mars ne rend pas compte de l’agression qui s’est passée sur la ZAD ces derniers jours.
Quand Lama faché, Lama cracher !
« Tous les partis, les syndicats, Et leur bureaucratie, Oppriment le prolétariat, Autant que la bourgeoisie. (…) »
Comité pour le maintien des occupations (CMDO) [l’original pas la copie] La commune n’est pas morte, juin 1968
LE 17 JANVIER DERNIER, le gouvernement Macron décide de mettre un terme au projet d’aéroport de Notre-Dames-des Landes. Une fois n’est pas coutume, un projet d’envergure est stoppé par ses opposant-e-s. Inutile de préciser que Manu n’est en rien conquis par les vertus d’un bocage débarrassé de ces masses de béton. Ses amitiés et ses intérêts sont tout autres. Seulement, il y a là une occasion stratégique à saisir, celle de désarmer un mouvement de solidarité qui habite davantage qu’un bocage : des vies et des imaginaires. Et ce en normalisant un espace où s’enracinait un lutte remettant en cause, pour nombre de ses protagonistes, bien davantage qu’un aéroport.
Malheureusement, et comme il est souvent de coutume en de telles circonstances, certaines franges du mouvement ont décidé de répondre positivement à cette normalisation. Dans les heures qui suivent l’annonce gouvernementale l’Assemblée du mouvement décide autoritairement de plier aux recommandations de la préfecture en ouvrant la voie à une occupation militaire du site, en acceptant de débarrasser de ses chicanes la D281. Et ce en expulsant, contre des habitant-e-s, deux cabanes occupées ponctuellement ou plus durablement. Rapidement, des troupes de gendarmes mobiles prennent possession des lieux. Drones, appareils vidéos et micros directionnels envahissent le paysage.
Si cette même Assemblée a, dans un texte en 6 points , affirmé vouloir maintenir l’unité des composantes en lutte, s’opposer à toutes les expulsions et prendre en charge l’avenir du mouvement, ses premiers gestes auront été d’une part de « libérer » une partie de la ZAD et de l’offrir à son nouveau partenaire, l’Etat ; et d’autre part de négocier avec le pouvoir. Le 19 mars, l’Assemblée appelait ainsi à un rassemblement pour soutenir « une délégation intégrant l’ensemble de ses composantes – habitant.e.s, paysan.ne.s, élu.e.s, naturalistes, voisin.e.s. » représentant paraît-il l’ensemble du mouvement. Le vieil adage qu’en Politique il faut avant tout juger les actes plutôt que les paroles s’applique une nouvelle fois…
LORSQU’EN 2012, L’ETAT ORDONNE de lancer l’opération César contre la ZAD, il ne se doutait pas tomber sur un os. En quelques jours l’évacuation s’embourbe dans cette zone humide avant que quelques 50000 personnes ne décident de réoccuper les terres, et de construire des cabanes. Cette journée, où les militants et militantes politiques, associatifs et syndicaux étaient invités à ranger leurs drapeaux respectifs, marquait la prélude d’une résistance massive et déterminée, le fameux « kyste » décrit par Manuel Valls.
Dans ce coin, il y a eu de nombreuses luttes dans le passé, des liaisons entre paysans et ouvriers de 68 aux luttes antinucléaires contre les centrales du Carnet et du Pellerin. Les complicités fragiles mais riches, qui ne manquèrent pas de se tisser, s’enracinaient dans les luttes passées, tout autant que dans un fort sentiment de résistance aiguisé dans des occupations débutées quelques années plus tôt.
Seulement, au fil des ans et du succès de cette lutte, les complicités légitimes tissées dans cette résistance ont fini par laisser place à une manière stratégique et instrumentale de se rapporter à la lutte : la composition.
CONTRAIREMENT A L’IMAGE QUE CERTAIN-E-S n’ont eu de cesse de véhiculer, les conflits ont toujours existé sur la ZAD et dans le mouvement contre l’aéroport. Les conflits du quotidien dans la manière de vivre l’occupation entre éleveurs et anti-spécistes, entre antiféministes et féministes, etc. Mais également dans les manières de vivre la lutte entre partisan-e-s de l’action directe et de la désobéissance, entre institutionnels et autonomes, entre assembléistes et affinitaires, entre médiatiques et anti-médiatiques, entre « contre l’aéroport » et les « contre ce monde ».
Ce qui se vit là-bas s’est construit sur la juxtaposition des logiques. Le slogan contre les grands projets inutiles recouvrait dès l’origine des intentions et des modes opératoires totalement opposés. L’extrême-gauche y voit une gabegie économique ; EELV un projet peu compatible avec leur vision du capitalisme vert ; les agriculteurs, des terres qu’on leur vole ; les primitivistes, une atteinte à une nature sanctifiée ; et certains radicaux, un des nombreux aménagement de nos existences par le capital et l’Etat. Les trois premiers espèrent un aménagement du territoire par l’Etat et le capital plus à même de correspondre à leurs désirs, les deux derniers veulent pour des raisons parfois peu compatibles en finir avec l’aménagement du territoire. Par ailleurs certain-e-s sont des gestionnaires, les autres promeuvent horizontalité et auto-organisation.
Ce qui tenait tout le monde ensemble c’est que chacun et chacune a toujours eu besoin de l’autre pour que la lutte continue. L’ACIPA des zadistes pour occuper les terres vouées à la destruction, les zadistes des agriculteurs et des organisations pour leur servir de bouclier et légitimer leur lutte. Les rapports qui nouent les groupes entre eux ne sont plus dès lors que des rapports de dépendances réciproques qui les lient sur un mode instrumental. Même si bien évidemment la lutte et la vie recèlent des moments beaucoup plus chouettes.
Derrière l’image d’unité qui est véhiculée, se terrent des antagonismes profonds qui ne demandent qu’à resurgir à chaque fois que l’occasion se présente comme lors d’un caillassage de flics. Il y aura toujours alors un Julien Durand de l’ACIPA pour dénoncer dans la lignée de Bové ou de Mélenchon, les dangereux irresponsables peuplant le bocage voué à destruction, ou une équipe des Verts pour singer l’ouverture d’une maison équipée de bottes achetées la matin même à Montparnasse. Ce qui ne manqua pas d’arriver à bien des reprises comme lors de la manif de Nantes de février 2014 où l’on vit un Julien Durand, porte-parole de l’ACIPA, jouer les contorsionnistes en se dissociant de la casse tout en évitant de condamner les casseurs, bref marquer sa désapprobation tout en cherchant à maintenir l’unité avec les occupants et occupantes de la ZAD dont il avait encore besoin. Dans les mois qui suivent l’entreprise de pacification consistera à refuser toute nouvelle manif à Nantes. Injonction à laquelle ne manquera pas de répondre une partie des « zadistes ».
Cette composition s’organise autour de composantes qui empilent les acronymes. L’ACIPA est une des associations historiques des anti aéroports. La coordination des opposants qui réunit les organisations. Le COPAIN réunit les agriculteurs principalement liés à la Confédération Paysanne. Enfin, l’Assemblée de mouvement, initiée par des occupant-e-s.
« Pendant longtemps, c’est resté un endroit de débat et de mise en commun des idées et projets des différents bords, sans prétendre y décider de façon unitaire. Pour moi, le « mouvement » était lié à cet espace créatif où différentes tendances s’informent et se répondent, s’affirment et se critiquent, et sans renier leur autonomie d’initiative. Je crois que c’est ça que certains ont commencé à appeler « composition », en tous cas moi c’est là que j’entends ce mot pour la première fois. Sur le coup, j’ai pas fait trop gaffe, ça parlait du « mouvement » et de ses « composantes ». Plus tard, je me suis dit que le concept de composition ressemblait plutôt à une manière de pacifier la situation, d’en parler en mots séduisants sans laisser apparaître le conflit et la contradiction. Bref de nous endormir quoi. Jusqu’à appauvrir cette ébullition en cherchant sans arrêt une « voie du milieu », et que dans « mouvement » on finisse par oublier la diversité qui surprend pour en faire une masse qui bouge « tous ensemble ».
Témoignage, Le mouvement est mort vive… la réforme !, Une critique de la composition et de ses élites, Février 2018, par un groupuscule insignifiant.
IL NE MANQUE JAMAIS D’AUTOPROCLAMES STRATEGES révolutionnaires ou réformistes pour au nom de l’unité, du pragmatisme, de l’urgence imposer une direction et une unicité au mouvement. Des chefs ont fini par se dégager au sein même des occupant-e-s, mobilisant leur force matérielle, leurs réseaux, leur puissance… non pas seulement au profit de l’ensemble de la communauté, mais pour structurer une hégémonie idéologique sur la zone et la lutte. Ils et elles ont condamné au côté des « institutionnels » des actions… comme l’attaque d’une voiture de journaliste. Mais également celle, à l’aide d’un jet de purin, d’une conférence de campagne électorale de la France Insoumise à la Vacherie, lieu occupé de la ZAD. Leur vision de la composition signifie faire taire les divergences et imposer une discipline de mouvement.
A la manœuvre, le Comité pour le maintien des occupations (CMDO) et quelques complices, pompeusement baptisé de la sorte en référence à son ancêtre situationniste de 68. Ancêtre qui ne manquait pas à l’époque de marquer une distance rédhibitoire avec l’ensemble des bureaucraties syndicales et gauchistes. Dans ce comité de vieilles gloires de l’autonomie qui n’hésitent pas à jouer les portes paroles médiatiques, à activer des complicités avec les bureaucrates de tous poils, à accepter le jeu de la négociation avec l’Etat. Bref, à devenir des gestionnaires de lutte.
Ces mêmes gloires, du fait de leur origine de classe, monopolisent les ressources et les discours, disqualifient systématiquement leurs adversaires, les insultent, les menacent. Les derniers incontrôlables qui n’avaient pas encore déserté les Assemblées du mouvement, finissent par s’en barrer, écœurés.
LA COMPOSITION FINIT PAR MONTRER SES LIMITES une fois l’objectif atteint ou la lutte défaite. Si un texte en 6 points revendique officiellement la gestion de la ZAD par une instance issue du mouvement, les composantes du mouvement cherchent pour l’essentiel la négociation. Pour autant, pour le moment l’Etat ne lâche rien.
Une Assemblée des usages avait marqué depuis quelques mois ce soucis de penser l’après aéroport. Sur ce terrain, certains comme l’ACIPA ou le COPAIN avaient de l’avance. La proximité de nombreux et nombreuses de leurs protagonistes avec des anciens et anciennes du Larzac leur permet d’agiter quelques vieilles recettes. Celles d’une zone normalisée, sous bail STCL avec l’Etat, cogérée par la confédération paysanne et les écologistes d’Etat. C’est cette option que défend d’ailleurs José Bové militant EELV, ami d’Hulot et de Julien Durant de l’ACIPA, et ancien du Larzac en janvier dernier.
La normalisation de la D281 marque l’emprise de cette stratégie. Habitué à son hégémonie le CMDO ne prend à cette occasion même plus soin des formes, et ne s’appuie même plus sur un vote d’Assemblée. Les jours qui suivent, quelques 200 personnes démontent les barricades non sans bousculer les quelques récalcitrant-e-s qui refusent la décision, devançant à cette occasion le travail de maintien de l’ordre. Lama Faché, une cabane sur la route, est démonté. Certain-e-s le reconstruiront plus loin. Depuis l’Assemblée de lutte qui ne représentent plus qu’une partie, certes sans doute majoritaire des occupant-e-s et des gens en lutte, tente de négocier.
Pour maintenir l’unité, les idéologues de la composition auront rompu l’unité de ceux et celles pour qui cette lutte visait autre chose que conquérir une ferme ou un champ négocié avec l’Etat. Comme quoi cette lutte nous aura rappelé que les « Amis » ne sont pas forcément des amis, les COPAIN pas forcément des copains.
Tout cela nous aura remis également en mémoire qu’une forme ne peut à elle seule assurer une horizontalité. Certain-e-s qui ont pourtant toujours détesté les Assemblées les ont investies. Non pour les potentialités de liberté et d’auto-organisation qu’elles pouvaient offrir, mais au contraire pour les logiques de gouvernement, de contrôle et de soumission qu’elles pouvaient ici promettre. Si nous restons pour notre part attaché aux Assemblées, c’est pour de toutes autres raisons : nous coordonner, pouvoir exposer les jeux de pouvoir de bandes ou de groupes, éviter de nourrir les postures narcissiques de groupe, etc. Bref pour leur potentialité anti-autoritaires.
LA COMPOSITION EST A L’AUTO-ORGANISATION ce que les chaînes sont à la liberté. Nous avons pour notre part toujours défendu les associations d’individus dans des assemblées de lutte, des collectifs, contre la composition stratégique entre organisations ou bandes. Nous sommes de ceux et celles qui ont toujours refusé de cosigner des textes avec des organisations, et pas seulement « politiques ».
L’empilement d’acronymes n’est pas une identité et une force autonome, mais n’exprime au contraire que la soumission à des états-majors.
C’est un peu comme s’il y avait une inquiétude à la décomposition de la gauche, qui n’a jamais été qu’une facette de la soumission, qu’il faudrait aider à remettre sur pieds, voire y participer. Composer, c’est jouer un rôle, se grimer en vue d’élaborer un front large.
C’est bien porter ses activités à partir d’une approche essentiellement stratégique et non d’un rapport éthique. Et surtout, tout cela ne produit que dépossession, et des espaces où chacun et chacune est sommé de suivre la voie déjà tracée, plutôt que de chercher à nouer des complicités et construire du commun sans taire les divergences et les réalités personnelles différentes.
Composer c’est pour l’essentiel renouer avec la vieille tradition Politique dans ce qu’elle a de plus sordide.
Aujourd’hui cet appareil idéologique de milieu semble avoir pris comme une fièvre. Des assemblée de luttes sur les demandeurs d’asile peuvent recevoir une sénatrice EELV jadis alliée de Valls à visiter ses squats, des collectifs anti-répression penser à informer une union locale CGT qui avait condamné les casseurs en 2016 de ses activités, la Maison de la grève accueillir Houria Bouteldja, des membres du cortège de tête parisien protéger des locaux d’Emmaus, complice de la machine à expulser… Il faut dire que pour d’autres ça fait déjà quelques temps qu’ « élu-e-s des « territoires qu’ils et elles habitent », jeudi ça peut être zbeul, et le lundi Conseil Municipal ».
Ce que l’idéologie de la composition répand c’est une discipline de milieu privilégiant les liens avec la gauche syndicale, politique et associative à toute radicalité effective.
Le spectacle ritualisé de l’action directe sous contrôle servant tout autant à assouvir les pulsions activistes et les affects guerriers qu’à entretenir une image faussement insurrectionnelle.
Le spectacle de la contestation plutôt que la contestation du spectacle.
La « kyriarchie » c’est quand même un concept qui sort pas de nullle part. Pas besoins des analyses d’une cathos ni d’une relecture féministe de la bible pour comprendre les rapports de pouvoir.
des potes m’ont dit d aller voir les commentaires sur indymedia pour comprendre pourquoi parler de la zad dans une manif c’était s’embrouiller a coup sur.
finalement quelques personnes sont devenues agriculteur-rices par la force des choses et elles ont l’air de galèrer avec des gens qui me paraissent mélanger querelles de voisinage et fascisme.
eh les gens pendant que vous passez sûrement de très longues heures à commenter derrière un écran ce qui se passe au fond de ce bocage, il y a un paquet d autres personnes qui sont dans la rue ou ailleurs qui se battent contre la fin du monde en marche.
vivement que les salariés d enedis coupent l élec et nous permettent d’aller tout-e-s prendre l’air si souvent chargé de lacrymo ces derniers temps.
« mélanger querelles de voisinage et fascisme » : donc toi quand tu as une embrouille avec tes voisins tu appelles tes potes pour aller à cinquante leur dire « vous devez partir sinon… » ? Et si ça va pas mieux tu leur pètes les jambes et tu les mets dans un coffre ? Sans compter la volonté d’occuper à terme l’habitat de ces voisins…
Et sinon le mythe des gens qui passeraient leur temps à écrire sur Indymedia il me fait bien marrer. Toi t’as bien pris le temps de le faire, ça t’empêche d’aller aux manifs ?
En fait c’est surtout l’expression du refus d’entendre des voix dissidentes. Indymedia reste le seul lieu où existe un véritable débat aujourd’hui à propos de la ZAD. Même si l’on devine de quel côté penchent les modos, on note qu’elles et ils ne censurent pas les propos des dominants, et suppriment les appels à la violence sur les personnes d’où qu’ils viennent.
Donc bravo aussi aux personnes qui crachent sur ce site mais viennent y lire ce qui se passe et déverser leurs propos méprisants.
Allons y tirons nous aussi un bilan (au boulet sur les boulets)
même si la situation est plus complexe
:
Finalement, quelques personnes sont devenues agriculteur-rices ou bucheron-ne-s par choix. Ce sont des gens qui embrouillent toustes leurs voisines ( querelles de voisinage , colonisation, expulsion menace, pression à 50 )
Des gens qui jouent la résistance et la lutte alors qu’iels se sont intégré-e-s au monde dominant… Ce sont des dominant-e-s
Des gens qui ne respectent pas les gens qui ne travaillent pas, ce sont des patron-ne-s et des libéraux …
Des gens qui ne comprennent pas et clashent les antispécistes, écologistes radicaux et survivalistes …
Des gens qui normalisent les espaces de vie, les façons et formes de vivre…
Finalement, ce sont des fascistes !
Dans votre festival de dénégations, vous en avez oublié une, essentielle pourtant: mythe des collabos, des expulsions et des mises en coffre! Car bien sûr vous n’avez jamais mis non plus personne dans des coffres, ni même menacé de le faire, et surtout pas pour divergence d’opinion ou non respect des décisions majoritaires, sinon cela se serait su.
C’est comme le CMDO: il n’a jamais existé et l’AG des usages est née toute formée de la libre expression de la spontanéité zadiste.
Pas plus que V et A n’essayent depuis l’année dernière de s’emparer du Rosier après l’avoir encerclé avec leurs moutons…