Aux fascistes et apparenté.e.s
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Contrôle socialImmigration/sans-papierEs/frontieres
Aux fascistes ordinaires, ceux et celles qui s’ignorent ou qui le revendiquent.
A toi qui as la certitude d’avoir un sang plus pur
Et qui par ta naissance te crois plus légitime
A fouler cette terre que tu prétends la tienne
Toi qui pilles les ressources et qui fermes ta porte
Aux ordres tu es né.e, élevé.e au mérite, à l’ombre d’un drapeau
Qu’est ce donc que te suggère ta conscience de soumis.e…
Ce complexe intégré qui t’empêche de créer, qui te pousse à haïr
Ces poignantes frustrations, dictateur en attente… ?
Jusqu’où te porteront les délires insufflés par ta soif de puissance ?
Par la haine issue de tes propres souffrances
Souffrances de l’enfance sous des couches de peurs
Glissées pudiquement sous le tapis épais de la xénophobie
Comme il est compliqué pour toi d’y faire face
Et c’est bien cette lâcheté qu’exprime ton machisme
Virilité des faibles et violence de lâche
Talonnettes et discours aux ambitions cruelles
Et tu construits des murs obsédé.e que tu es par ta peur de l’Autre
Tu as hâte d’en finir et de rendre hermétique
Cette morne prison dans laquelle tu te perds
Matérialisation de ta paranoïa
Jamais assez étanche ni jamais assez vaste
Une prison aux murs jamais assez épais
Les failles qui sont en toi en sont les fondations
Ta vie de meurtrier est un combat perdu… aussi longue soit elle
Quant aux Autres, sur les routes, condamné.e.s à l’exil ou à la misère
Tu leur as tout volé jusqu’aux derniers espoirs
Là de l’or, là leurs terres, leurs droits élémentaires, leur monde, leur avenir
Et jusqu’à leur passé aux ancêtres déporté.e.s
Tu te sens légitime à haïr fièrement au nom de la patrie
Ça t’aide à assumer pillages et tueries
Comme on hait en équipe car ça aide à haïr
On chasse mieux en meutes, on tue mieux en milices…
Tu te trouves des excuses pour toutes tes lâchetés
Tu parles de traditions qu’il faudrait garder pures
Oses parler d’une « culture » qui serait menacée
Alors que tu refuses la moindre évolution
Éclaire toi de vessies, prends les pour des lanternes
Amour de la patrie et amour de la guerre
Amour des frontières et victoires de la mort
Est ce ça l’évolution ? Qu’en pensent tes enfants ?
Comment te faire comprendre et ne pas perdre espoir ?
Ma colère est si forte qu’elle frôle le désespoir
J’essaie de te parler avant qu’il soit trop tard
Avant que tout bascule et qu’on meurt sous les coups
Et que tout dégénère en guerres incontrôlables
Avant qu’on ne se change en bêtes qui s’entre-tuent
Avant que tes enfants ne meurent avec les miens
Dans les derniers charniers de ce monde qui s’écroule
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