– les médias ont continué après le procès à relayer la version initiale du commissaire, alors que cette version a été démentie par l’avocate des flics : NON, LE COMMISSAIRE N’A PAS ÉTÉ BLESSÉ ALORS QU’IL ÉTAIT AU CHEVET D’UNE PERSONNE QUI FAISAIT UN MALAISE ! Le commissaire était revenu dès le 4 août sur ses déclarations initiales qui ne correspondaient pas au témoignage de son collègue ni aux vidéo. Pour ne pas se faire accuser d’avoir menti, il prétexte “une mémoire traumatisée”.

– les poursuites pour outrages ont été abandonnées par le proc (à voir si les juges suivent) pour plusieurs raisons, notamment une fiche d’interpellation mal complétée ET parce que les PV d’auditions des 2 flics qui se disent victimes sont identiques (ce sont des copiés-collés, même le juge et le proc le reconnaissent) !!

– les flics qui se plaignent des outrages ont utilisé la procédure d’anonymisation sans que leur suppérieur ne leur rédige une autorisation, ce qui n’est pas légal. Le parquet a laissé faire et si l’avocate de la personne accusée n’avait rien dit, ça serait passé. Plutôt que de lever l’anonymat des flics, le proc préfère demander l’abandon des poursuite sur ce point.

– C’est possible que ça ne soit pas la première fois que des flics soient anonymisés au tribunal en dehors du cadre légal.

– L’avocate du prévenu demande la nullité de l’entrièreté de la procédure qui est pleine d’irrégularités et donc l’abandon des poursuites pour les deux infractions reprochées. L’avocate des flics et le proc soutiennent qu’on ne peut pas demander aux flics de faire des procédures sans irrégularités dans un contexte de maintien de l’ordre. Une question se pose donc : à quoi sert le code de procédure pénale si les flics ne sont pas obligés de le respecter ?

– le proc, le juge et l’avocate des flics n’ont fait que parler de manif interdite. NON LA MANIF N’ÉTAIT PAS INTERDITE !!

– le procureur demande 8 MOIS DE PRISON FERME !! C’est énorme par rapport à l’infraction reprochée, sachant que le flic n’est que légèrement blessé (1 point de suture). Il demande au tribunal de prononcer une peine qui serve de message aux manifestant·e·s

– le rendu sera le 21 août. D’ici là le tribunal doit donc délibérer sur la nulité ou non de la procédure, l’abandon de tout ou partie des poursuite et, si ils n’abandonne pas les poursuites, la peine