À strasbourg, les punks « militants » volent l’argent des soirées de soutien destiné aux activistes/prisonnier.e.s révolutionnaires.
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Catégorie : Global
Thèmes : Actions directes
À Strasbourg, les punks « militants » volent l’argent des soirées de soutien destiné aux activistes/prisonnier.e.s révolutionnaires. Quelques considérations liées à la soirée de soutien aux activistes antispécistes du 8 mars 2019.
Le Comité de Soutien aux Activités Antispécistes (CSAA) a pour but d’apporter un soutien moral et financier aux activistes luttant pour la destruction du système spéciste, c’est-à-dire pour la considération des intérêts à vivre libre des individu.e.s appartenant à d’autres espèces animales. Le comité s’inscrit dans une perspective révolutionnaire, contre-culturelle et dans le cadre de la convergence des luttes.
Alors que depuis des dizaines d’années les actions « légales » pour les droits des autres animaux se multiplient, leur statut est toujours celui d’un « bien », donc d’un objet, d’une propriété. Le collectif soutient ainsi les actions directes, offensives et autonomes qui installeraient enfin un rapport de force avec le système spéciste. Ainsi, si diverses formes de militantisme sont relativement bien acceptées, ou au moins tolérées, par la police/justice et la population en général (tractages, conférences, happenings), l’action directe reste fatalement condamnée par le pouvoir en place en plus d’être souvent marginalisée au sein-même du mouvement dit militant. De fait, les activistes se retrouvent isolé.e.s face à un système carcéral destructeur – la prison reproduisant souvent à l’extrême les travers de la société.
Inutile de rappeler que la prison et ses avatars ont pour finalité ultime d’annihiler l’instinct contestataire tendant à la liberté et l’égalité de toutes et tous, de casser les individu.e.s, de les isoler et de leur démontrer que la perspective concentrationnaire est la seule issue possible à l’activisme politique révolutionnaire. Pour savoir de quoi nous parlons : la prison, ce sont des murs crados, du bruit, de la violence au quotidien, des privations, des murs blancs, des murs gris, des murs, des murs, des murs. Dans ce contexte, il est important de garder un lien avec les camarades en prison, de les soutenir d’une façon ou d’une autre. Qu’illes sachent : vous n’êtes pas seul.e.s, même si « on » veut vous faire croire l’inverse. Les soirées de soutien aux causes politiques ont pour but de visibiliser cette entraide et incarnent un moment furtif où nous, militant.e.s, camarades, activistes, révolutionnaires, sympathisant.e.s, freaks, sommes réuni.e.s ensemble, face à une société intrinsèquement capitaliste, raciste, spéciste, sexiste, LGBTI-phobe (liste à compléter à l’envi), dans un lieu safe.
Il est donc consternant, désespérant, attristant, que des individu.e.s, bien en « place » dans « la scène militante », brisent ce lien entre nous, entre nous et les activistes, les prisonnier.e.s déjà fragilisé.e.s, et préfèrent privilégier leur intérêt personnel au détriment de l’activisme politique et d’une cause libertaire commune.
Il nous apparaît donc difficile de minimiser des événements liés à une soirée de soutien organisée à Strasbourg, le 8 mars 2019, co-organisée avec une « figure » de la scène punk du grand-est, organisant des concerts et jouant dans des groupes aux textes engagés. À l’issue d’une soirée s’étalant sur près de dix heures, avec un repas vegan prix libre, des bières Meteor vendues au bar à 4 euros et 70 entrées payantes (chiffres communiqués par l’orga), la personne en charge de la caisse, appelée Nico Ge, a donné le lendemain 20 euros au comité, alors que l’événement était au bénéfice du comité. Il n’y a eu aucune concertation entre les groupes, le comité et Nico quant à la répartition de la « recette » de la soirée (270 euros, selon lui.). Les groupes ont chacun reçu de la part de Nico 60 euros, même s’ils venaient de Nancy (à 1H30 de route) et/ou étaient en tournée (240 euros au total). Évidemment, il apparaît inconcevable qu’une soirée où près d’une centaine de personnes soient présentes puisse dégager la somme communiquée par Nico Ge, donc moins de 300 euros – une fourchette crédible minimale aurait plutôt tendance à tripler cette somme. En tout état de cause, Nico ne s’est pas ému du faible montant collecté.
Loin de soupçonner un vol dans la caisse, il a au contraire tenté de le justifier une semaine durant, disant que chiffre était parfaitement « normal » jusqu’à ce que d’autres personnes du lieu soient alertées : le jour-même, il a alors admis «avoir fait une erreur », du fait d’une « étourderie », prétextant « arranger vite la situation ». Plusieurs semaines plus tard, il a en effet prétendu vouloir reverser le montant d’une « seconde caisse », oubliée on ne sait-où, soit : 360 euros. Le versement a été réalisé en deux fois, pour cause de « raisons personnelles » l’ayant obligé à utiliser une partie de cette somme pourtant bien faible comparée à l’expérience du collectif pour des soirées de soutien.
Ajoutons à ça, que Nico Ge, a :
-empêché de façon autoritariste le collectif d’accéder à la cuisine (à l’occasion de leur propre soirée de soutien)
– a prétendu qu’il n’y avait plus de « places de couchage disponibles » dans les locaux, alors qu’après une rapide visite dans les lieux, le sous-sol était pourvu de plusieurs lits, tous inoccupés (Etait-ce par contradiction spéciste, ou bien sexiste, qu’il voulait faire dormir les membres du collectif dans la salle même de concert, une fois que ceux-ci auraient été finis – soit cinq heures du matin – ?)
– a pour seuls arguments, lorsqu’il est accusé de voler de l’argent destiné à des activistes, de rétorquer qu’il a « vingt ans de scène » : nous en voyons le résultat
– que visiblement des choses inacceptables ont été commises de la part de son entourage proche (une fille frappée, une plainte chez les flics, des intimidations diverses)
– il n’a jamais répondu aux sollicitations du collectif, y compris au téléphone, afin d’avoir une explication quant à ses agissements
– il a arbitrairement fixé le prix des entrées à 5 euros, alors qu’il était convenu que la soirée serait prix libre (l’affiche en atteste)
– il n’a rien à répondre au fait que sur les « 270 euros collectés », il ne reverse que 20 euros au collectif soutenu, soit moins de 10 %
– il n’a rien à répondre lorsqu’il lui a été dit que 270 euros pour 70 personnes représenterait dans les faits, que chaque personne a donné un euro à l’entrée et n’a bu qu’une seule bière, tout en ne donnant rien pour le repas prix libre, sachant que la soirée a duré dix heures
– lorsqu’il a donné les recettes du soutien au collectif (20 euros), cela a été fait en aparté, sans aucune explication ou justification ni possibilité de discuter avec lui tant la sidération était grande
– il trouve visiblement acceptable de donner 20 euros pour des activistes politiques au terme d’une soirée réunissant près d’une centaine de personnes, avec cinq concerts, et Nico Ge ne s’émeut pas d’avoir organisé une soirée pour pouvoir donner au final, 20 euros à des camarades activistes ayant des problèmes avec le système policier judiciaire
– il a ensuite prétendu que le collectif avait eu 20 euros car la « soirée prix libre » avait « tout tué », bien que « 70 personnes » (?) étaient dans la salle et que le « prix d’entrée » a été fixé à 5 euros par Nico et ses amis pour une vingtaine de personnes, indépendamment du fait que des camarades solidaires ont donné, en « prix libre qui a tout tué », dix euros, quinze euros, trente euros
– Nico Ge a agi ainsi au terme d’une soirée où il a pourtant pu entendre le témoignage d’une camarade activiste quant aux conditions de détention et le quotidien destructeur dans les lieux de privation de liberté
– le lendemain, il a refusé de prendre dans son véhicule qu’il s’apprêtait à démarrer cette camarade activiste venue de Suisse à ses frais, afin de la rapprocher de la gare même de quelques centaines de mètres, car « il avait des trucs à faire »
– en conséquence, Nico Ge a eu un comportement général patriarcapitaliste et spéciste à l’opposé de nos valeurs. Il n’a jamais éprouvé de remords, fourni des excuses ou expliqué son geste d’une façon ou d’une autre en dépit d’innombrables sollicitations. Il détruit ce que d’autres construisent. Son acte a été prémédité, compte-tenu de son insistance incopréhensible pour faire payer les entrées. D’autres vols et violences sont également intervenus mais ne concernent pas le collectif. Il ne nous appartient donc pas de les relayer ici.
Ce texte est rendu public, en dépit d’intimidations demandant à ne « pas en parler », car il apparaît comme la dernière solution afin de faire cesser les agissements d’une personne bien connue des milieux militants et musicaux, qui incarne en privé tout ce qu’il dénonce en public.
Des antispécistes anarka-féministes anticapitalistes.
https://csaa.noblogs.org/
“”Il n’a jamais éprouvé de remords””
heuuu ? cè quoi ça, ça fait quoi là ? qu’est-ce que ça change les simagrées morales et existentielles, exactement les mêmes que les juges dans les tribunaux demandent comme de vieux inquisiteurs (qui de toute façon vont te mettre quand même plein tarif) “vous regrettez” ?
on s’en fout des remords et des bonnes intentions
Ce texte est aussi moche que son milieu et son époque.
Pour des cas de vol/erreurs, les dénonciations nominatives ne me semblent pas pertinentes à faire sur indymedia. Surtout pas à plus de 800 km de distance
franchement oui ce texte est naze, mal écris , joue sur l’émotionnel et mélange des histoires ( qui se sont passés à d’autre moment que cette soirée) qu’on va foutre sur le dos de l’auteur et non sur ses “amis” qui eux ne sont jamais nommés !?
Même si il y a raison de s’interroger sur pourquoi ce concert a été mal géré ainsi et pourquoi ses coorganisateurTRICES ont laissé la dite personne tout gérer pour lui foutre ensuite sur la gueule, quel bel étalage public.
Et en plus il avait pas le temps de raccompagner qqu’unE à la gare, pétain mais c’est un monstre qui mérite le bucher.
Dommage que ce texte soit en débat, ca fait penser a pleins de lieux et de scene soi disant punk un peu partout en france.
heureusement il n’y a pas débat (débat = oubliettes sur indymedia), tout ça se passe loin de nous (800 kilomètres !!!!! mazette !) ce n’est pas comme si le voleur identifiable était bienvenu dans nos salles locales (ha oui c’est le cas !!) et que voler du fric aux prisonniers était plus grave que de parler de regrets ou d’embrouilles avec des mots. sale époque, une sale époque où on peut balancer les violeurs, les voleurs, les racistes et les foutre à l’écart… quelle époque !!
TOUS POURRIS !
Ok, je trouve ça balot d’avoir essayé de récolter de l’argent et de retrouver une caisse quasiment vide. Le problème, c’est que tirer de l’argent, là où on en trouve, ben… je comprends en fait.
Vous signez “antispécistes anarka-féministes anticapitalistes”, alors la seule chose à faire il me semble c’est admettre que pour cette fois, ça a merdé. Oui, quelques soient les raisons, vous avez fait confiance à un mec pour l’argent. Erreur. Ne jamais faire confiance aux mecs pour l’argent. Toujours partir du principe qu’ils auront toujours moins de scrupules à dépouiller des meufs, parce que nous aurons toujours moins de soutien.
La seule chose à faire, la prochaine fois, c’est d’organiser la soirée en non-mixité. Et si ce type – et ces amis – ont des comportements patriarcaux avec des meufs, la seule chose à faire c’est de ne pas leur permettre de venir dans les moments que vous organisez. Oui, ça demande de la force et de l’énergie. Oui, c’est pas facile. Mais ya pas d’autres choix.
Bon courage ! Je sais que c’est pas simple.
En non mixité y autant de problèmes et de prédatrices… Cette fois convaincues de ne pas être dénoncées grace à la sororité
je capte pas pourquoi ce texte est depuis si longtemps en “débat”… qu’est-ce-qui cloche pour qu’il ne soit pas publier?… une envie de le mettre aux oubliettes comme tout ce qui concerne l’antispécisme ou quoi???!
Le texte est en débat, mais pas censuré dans ce beau monde libertaire, réjouissons nous.
Les choses qui posent problème sont donc :
– des « simagrées morales et existentielles, exactement les mêmes que les juges dans les tribunaux demandent comme de vieux inquisiteurs » (comprendra qui pourra, mais en gros ce texte sent le FEMINAZISME à 88 kilomètres)
– le « texte est aussi moche que son milieu et son époque » (= c’était mieux en 33)
– « les dénonciations nominatives ne me semblent pas pertinentes à faire sur indymedia. Surtout pas à plus de 800 km de distance » (800 km ! Ça dénonce de trop loin ! On ne sait plus sur quel pied danser, entre inquisition et collaboration) Merci la modération ! Don’t hate the media, become the media, etc. Bravo « modo », t’as réussi à devenir le média, super.
– « franchement oui ce texte est naze, mal écris , joue sur l’émotionnel et mélange des histoires ( qui se sont passés à d’autre moment que cette soirée) qu’on va foutre sur le dos de l’auteur et non sur ses “amis” qui eux ne sont jamais nommés !?
Même si il y a raison de s’interroger sur pourquoi ce concert a été mal géré ainsi et pourquoi ses coorganisateurTRICES ont laissé la dite personne tout gérer pour lui foutre ensuite sur la gueule, quel bel étalage public.
Et en plus il avait pas le temps de raccompagner qqu’unE à la gare, pétain mais c’est un monstre qui mérite le bucher. »
(encore la référence à la collaboration et l’inquisition dans la même phrase ! De là à penser que tout est l’œuvre de la même personne obsédée par la hantise de la dénonciation…)
– « En non mixité y autant de problèmes et de prédatrices… Cette fois convaincues de ne pas être dénoncées grace à la sororité »
Du Zemmour dans le texte, de la sororité à la sorcellerie, il n’y a qu’un coup de baguette magique. Vaillant inconnu, si tu veux dénoncer ces problèmes liés aux prédatrices de la sororité, tu as la plate-forme idéale pour ça !