Se balader les yeux ouverts dans les rues des métropoles suffit à se rendre compte que ces caméras prolifèrent à des endroits stratégiques, dans des zones où les délits et la criminalité est considérée comme plus importante (place de deal, moyenne de dégradations plus importante qu’ailleurs, etc).

Depuis le début du mouvement des gilets jaunes à Besançon, des caméras apparaissent sur des places où les cortèges des samedis ont l’habitude de stationner et de s’affronter aux larbins de l’État en uniforme. Ainsi, des caméras-boule sont apparues au fur-et-à-mesure des manifs, avec pour objectif de punir et d’enfermer toujours plus les révoltés : d’abord au carrefour de Chamars aux abords de la préfecture, puis au carrefour en haut de la rue Battant et enfin sur le carrefour de la place Siffert, à quelques pas de la « City », centre économique et administratif du centre-ville. Tous ces lieux ont été des points d’affrontements et de casse de samedi en samedi… Ces caméras ont déjà été prises pour cible lors des manifs gilets jaunes : en décembre dernier, celle de la rue Marulaz au-dessus du lycée professionnel en avait fait les frais.

A la mi-juin, j’ai remarqué en me baladant que l’une de ces caméras 360 avait, comme par magie, tout simplement disparu. Elle se trouvait place Siffert. Il n’en reste désormais que la structure, le globe s’étant volatilisé.

J’ignore depuis quand elle a été sabotée, mais ce petit acte d’hostilité évidemment tu par les journaflics qui sont depuis toujours à la botte de l’État et des puissants pourrait bien en appeler d’autres.

Face à la prolifération des yeux de l’État, action directe  !

Sabotons cette société de contrôle et de surveillance !

 

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