Indymedia grenoble ou une petite histoire de l’autoritarisme ordinaire
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Contrôle socialInformatiqueMédias
Salut à tou-te-s, comme vous l’avez surement remarqué, le site grenoble.indymedia.org est à nouveau à flots. Après de nombreuses péripéties, l’architecture technique du site a été mise à jour. Pourtant Indymedia Grenoble n’est plus. Enfin ce n’est plus un outil collectif.
Pour que l’architecture change, il a en effet fallu que l’ancien technicien de notre équipe, audham, réalise un travail au long cours afin de migrer le site vers une version plus récente de spip et recréer un site de toutes pièces. Malheureusement, ce travail s’achève alors qu’audham a décidé depuis de longs mois de quitter Indymedia Grenoble, et se concrétise comme le dernier épisode d’une série de rebondissements rocambolesques (voir notamment ici), puisque l’individu a tout simplement décidé de supplanter manu militari l’ancien Indymedia Grenoble pour le remplacer par sa propre version qu’il compte apparemment faire tourner tout seul, et sur laquelle il a repris les pleins pouvoirs (pouvoirs qu’il n’avait d’ailleurs jamais voulu lâcher sur l’ancienne version…).
Après des mois et des mois d’efforts à essayer d’empêcher Audham de cibler Indy Gre pour satisfaire des rancoeurs personnelles extérieures au collectif, il nous apparait à présent inutile d’entretenir plus longtemps cette gueguerre puérile, puisqu’il est maintenant très clair que nous ne pourrons ni pousser Audham à dépasser sa névrose, ni l’empêcher d’agir selon ses caprices.Nous avons longtemps eu l’espoir qu’Audham pourrait être raisonné et c’est ce qui nous a poussé ces derniers mois à continuer d’essayer de sauver Indymedia Grenoble, mais il était malheureusement évident depuis l’origine que, du fait de ses capacités techniques très supérieures, Audham ne pourrait être arrêté par aucun moyen s’il refusait de collaborer.
Aujourd’hui Indymedia Grenoble renaît donc de ses cendres, mais entre les mains d’un individu autoritaire et instable. Peut-être cette renaissance est-elle partie pour durer et peut-être le site pourra-t-il fournir à ses utilisateur-rice-s une plateforme satisfaisante. On l’espère malgré tout car c’est tout ce qui nous importe réellement, mais on a tout de même de sérieuses raisons de craindre que ça dégénère de manière plus ou moins visible.
Malgré notre amertume, on ne rentrera pas plus dans les détails de cette histoire, car ça n’a rien à faire sur la place publique. Finissons simplement en notant qu’à notre connaissance, Audham est également impliqué (sans doute sous d’autres pseudos) dans la gestion de plusieurs autres sites ou outils numériques militants, ce qui n’est pas fait pour nous rassurer.Vous êtes maintenant informé-e-s de ce que vous pourriez avoir besoin de savoir, et il est temps pour nous de rendre notre tablier collectivement. On vous souhaite le meilleur, et on continuera de toute façon à vous croiser dans les luttes bien concrètes du “monde réel”.
Le Collectif Indymedia Grenoble.
trop validiste ce communiqué
c’est vrai qu’utiliser un vocabulaire psy c’est pas très fin… en relisant l’ensemble du texte je me dis que “instable” est peut-être plus à prendre dans le sens “quelqu’un-e avec qui il est difficile de se mettre d’accord ou de s’arranger parce qu’iel n’est pas honnete sur ce qu’iel pense, fait ou dit qu’iel va faire”
pour le “nevrosé” je vois pas quoi dire, par contre…
Ça fait chelou de lire “on ne rentrera pas plus dans les détails de cette histoire, car ça n’a rien à faire sur la place publique” juste après un déversoir d’attaques ad hominem…
Cette histoire de rapports de pouvoir au sein d’Indymedia-Grenoble semble très môche, et je serais pas étonné que les torts soient partagés.
Triste, dans tous les cas.
C’est assez incroyable que les seuls commentaires après :
– un mec seul a monopolisé la gestion d’un outil collectif
– pour régler des comptes n’ayant rien à voir avec l’objet de l’outil collectif
– il est impliqué dans d’autres outils collectifs, attention
– on est un ensemble de gens à en souffrir mais on n’a pas les moyens de s’y opposer
… Que les seules réactions après tout ça soient juste “ielles n’ont pas choisi les bons mots pour le dire”!
Non mais sérieux, vous croyez en quoi, vous assumez quoi, dans vos vies ?
J’aimerais pas vous avoir comme potes. Le jour où je me noie, si j’aie le malheur de dire “au secours putain !”, vous discuterez de comment je suis un sale putophobe au lieu d’intervenir !!?
Bienvenue dans le milieu camarade !