#nantes: incertain futur (confusionnisme quand tu nous tiens…)
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Category: Local
Themes: Kurdistan
Places: Nantes
Seulement voilà, Kruger a un égo tellement surdimensionné et une verve hypertrophiée qu’on aura beau dénoncer ses dérives, il aura toujours une plâtrée d’arguments, tous mettant en avant sa Vision Éclairée, afin de justifier l’injustifiable. Ça s’est encore vu récemment sur son compte facebook où il s’est permis d’afficher en “Gavroche Martyr pour l’Éternité” le portrait d’un mineur pendant son interpellation. En gros plan. Et sans aucune gène. Et avec des justifications qui en disent long sur l’estime de lui même face au droit des autres, même d’un môme… (il a fini par changer la photo au bout de plusieurs jours et de l’intervention de nombreuses personnes outrées : https://www.facebook.com/kruger44/posts/2272211846164545)
Voici en substance sa Vision, celle qui est à la source de ce nouveau documentaire : « Je n’ai pas de vision paranoïaque du monde. Il [le mineur en question] a été fiché lors de sa garde à vue par la Police .. comme moi jadis à 17 ans, et non pas par Facebook ni par moi. Plus, un vrai révolutionnaire [il fait référence à celleux qui interviennent pour lui faire retirer la photo] ne devrait pas paraître sur Facebook et ainsi s’auto-ficher ; ni dénoncer la paille et ignorer la poutre : ‘gravissime’ ah ah non. Le gravissime est l’EFFONDREMENT de notre (anti)-société entre 2025 et 2035. Je ne fais plus rien de politique sans cela à l’horizon : l’effondrement rendra inopérant tout fichage électronique ou surveillance par caméra, privera l’état de pétrole et de sa machinerie de répression. Ce gosse risque surtout de mourir de faim ou de maladie ou d’empoisonnement ou au combat d’ici dix à quinze ans. J’ai tranché donc sur ce sujet en concluant : il FAUT rendre détestable l’état et l’usage qu’il fait de ses Polices, bien que la famille du gosse pourrait déposer plainte contre moi »
Plus loin, alors qu’il est vidéaste depuis deux décennies, il tentera de faire croire qu’il ne sait pas comment flouter et que les gens sont vraiment pas gentils de ne pas lui apprendre à le faire !
Il fait partie de ces personnes capables d’expliquer qu’on peut débattre avec des fascistes car on s’y montrera forcément si intelligent qu’ils s’inclineront forcément. Et il écrit, il argumente, pendant des lignes et des lignes de sophismes et de biais en tous genres… Si on ne peut pas prouver que certains de ses intervenants disent des horreurs dans ses docs, c’est donc qu’ils ne sont pas criticables et donc son doc non plus, et donc lui non plus ! C’est EXACTEMENT comme ça que fonctionnent et prospèrent les Soral, Dieudo et autres strars de la fachosphere.
Sur son dernier documentaire, Kruger affirmait à l’époque : « Depuis le lancement de ‘Demokratia’, les seuls à me ‘draguer’ ou qui laissent un message sympa sont : les Gentils Virus, les plus rebelles esprits d’EELV sur Nantes, Alternatiba Nantes, une section du PS du 44 très modérée sur l’ayraulport de NDDL, les curieux Démosophes, le beau Front Humaniste Révolutionnaire et dernier arrivé, l’intellectuel Cercle Condorcet … non compté une pléiades d’assos citoyennes sociales et culturelles de gauche. AUCUN facho n’est venu me ‘sentir’ si j’étais assez ‘pauvre’ pour être achetable ! » … Bah oui, hein, c’est bien connu, les gens s’affichent toujours quand ils sont en mission de conversion !
Sa technique est désormais très bien rodée : il drague large, très large, fait parler de multiples intervenants depuis de multiples sensibilité, réussi à draguer des intellectuels en vue, fait des montages un peu chiadés (faut lui reconnaitre ça) sur des sujets hyper porteurs, et retourne ensuite faire sa tournée de toutes les personnes et lieux sollicités, avec débats à la clef, où il permet ainsi que se croisent gens lambdas, gens sincèrement politisés et profiteurs-manipulateurs de peurs… Le hic est que ces derniers sont de plus en plus malin, école des gentils virus oblige, et savent noyer l’assistance sous des tonnes de poncifs en les perlant de quelques graines de confusionnisme bien semées… Et comme, généralement, les antifas et les anars refusent de cautionner ça, sachant qu’ils ne pourront absolument pas ne pas tomber dans les pièges tendus, ça donne un résultat catastrophique, mes ça rajoute des chiffres et des lettres sur le CV de gloire à Kruger !
L’alerte sur Demokratia avait fini par faire réagir. Comme en témoigne ce communiqué du “Groupe libertaire Lochu” en janvier 2016 : Film Demokratia au Forum social de Séné : ce sera sans nous : http://anars56.over-blog.org/2016/01/film-demokratia-au-forum-social-de-sene-ce-sera-sans-nous.html
Y’avait eut aussi une longue critique sur le site confusionnisme qui, même si on peut déplorer sa tendance à faire des additions un peu rapides parfois, sait aussi soulever régulièrement des lièvres de mauvaise foi : https://www.confusionnisme.info/index.php/2016/01/19/la-gauche-du-morbihan-va-faire-de-la-pub-pour-etienne-chouard
C’est d’ailleurs assez drôle d’entendre dans ce documentaire Pierre Carles de fustiger la confusion entre propagande et information : https://www.dailymotion.com/video/x2dwd39 : dommage qu’il ne fasse pas pareil !
Bref ça fait chier de voir des potos de différents lieux, des gens qu’on apprécie, ou même qu’on apprécie moyennement, se faire avoir dans ce guêpier et servir la sauce au confusionnisme capable de dépasser n’importe quel consentement au prétexte que, chose qu’on retrouve chez toutes les pensées qu’on combat : “la fin (du monde) justifie les moyens”. Alors que ce faisant, on fait partie du problème, et non de la solution ! Si vous avez des potes ou des contacts dans ce “prooojet”, prévenez-les, il est encore temps pour elleux de se désister et refuser d’y participer !
* ces algorithmes de youtube ont fait cette proposition depuis une navigation anonymisée
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Voici son pitch promotionnel dithyrambique et ambitieux:
SYNOPSIS
“Un certain futur” exposera les causes d’effondrement à venir des sociétés dites modernes et l’espoir de renouveau face aux crises majeures qui frapperont le 21ème siècle. Seront abordés le discrédit de la finance et de l’économie, puis celui du politique et des institutions et enfin, de la présente société, jusqu’à la perte de confiance dans le genre humain. Dans un second temps, pour chacune de ces parties, nous montrerons des exemples concrets, de terrain et sur place, des moyens d’y remédier, tant au local, régional, qu’à l’échelle d’un pays.
Nous conclurons par un paradoxe apparent : c’est notre capacité d’imagination, via l’élaboration de nouveaux mythes collectifs, qui nous permettra de faire face. Un florilège d’interventions courtes et étonnantes réenchantera le futur : un avenir centré sur le vivant, durable et harmonieux, radicalement différent, où la technologie sera remise à sa place, au seul service de l’esprit d’humanité.
INTENTIONS
“Un certain futur” sera un documentaire populaire et exigeant, tant sur le fond que la forme. Pas d’élitisme, ni de redondance, ni d’effet de styles assomants, mais le temps de la réflexion.
L’ensemble du film baignera dans l’écologie profonde, ou triple-écologie de Paul Lagorce : Environnementale, Sociale et, Mentale. Dépolluer la Nature et notre rapport à elle, dépolluer nos relations aux autres et nos gestes, dépolluer notre tête des sottises qu’on y a introduite et mieux transmettre et recevoir des savoirs. Nous ne sommes ni dans la nostalgie de l’accompli ni le regret de l’innacompli mais sur ce que pourrait être, ici et maintenant, tout en poussant ce qui s’effondre, déjà par l’Esprit, qui précède la résolution, mère de la Geste qui libère.
Les réalisateurs souhaitent remonter aux causes premières de tout ce qui nous agresse, sans exclusive ni à priori, afin de pointer là où il faut impérativement réagir et agir. Il en est ainsi, par exemple, de la présente extinction de la biodiversité : ce n’est pas le réchauffement climatique qui la cause, mais la cause de la cause : les actions de notre espèce, dans un cadre de société donné, selon certaines (dé)raisons et principes aberrants érigés en dogmes. Il est urgent maintenant de faire une synthèse globale de tout ce que vous avez pu voir et entendre dans de nombreux films, en embrassant maintes disciplines de l’esprit, notamment la recherche, dans toutes les directions. Certains jeunes chercheurs, à l’instar de Pablo Servigne, présent dans le film, ont commencé ce travail en créant une nouvelle science transdisciplinaire : la collapsologie, ou science de l’effondrement des sociétés.
À partir de leur travaux et de leurs notices renvoyant à des recherches plus particulières, nous rencontrerons une vingtaine d’esprits considérés comme brillants, intègres et novateurs. Ils sont de tout âges, d’origines sociales et civilisationnelles variées. Les jeunes, les femmes, le monde méditerranéen et sub-saharien auront leur voix au chapitre.
Tous ont en commun de savoir transmettre leurs connaissances et être didactiques. Nous veillerons – comme nous le faisons depuis le début de notre filmographie – à ce que le plus grand nombre comprenne, quelles que soient ses compétences ou études.
Tous partagent, en dépit de leur lucidité, ou plutôt grâce à elle, une puissance d’espérance que rien ne détruit, parce qu’aucun de nos intervenants n’est un désespéré, ni un cynique, bien au contraire. Tous croient en l’Être Humain et à sa grande capacité de résilience. Seul leur degré de tension et de colère contenue les différenciera, au-delà de leurs domaines de prédilections. Ainsi, le film proposera un faisceau d’idées forces, parfois étonnantes, pour parer au danger. Les auteurs iront aussi sur le terrain, chaque partie aura son sujet emblématique. La dernière nous verra au Rojava, le kurdistan syrien qui, au milieu de l’horreur absolue de la guerre civile bâtit sous nos yeux une utopie concrète démocratique, écologique et féministe qui transcende l’économisme, les nations, les cultures, et pourrait inspirer, avec des adaptations nécessaires pour les autres sociétés, le Monde.
Il apparaît que si l’on recherche dans l’Histoire toute les causes des révolutions, désordres, guerres civiles ou étrangères, exodes ou invasions, et même un peu avant, grâce à l’apport de l’archéologie, les raisons premières sont quasiment toujours climatiques. L’archéologie constate que succèdent toujours, après les crises majeures, des mondes beaucoup plus modestes, égalitaires et donc durables, mais souvent plus vulnérables. En un mot, les catastrophes, un mot grec signifiant « ce qui survient inopinément » accouchent souvent de ce qui ressemble à des démocraties villageoises ou urbaines, matrices d’une nouvelle complexification à venir.
En réalité, très peu de civilisations s’anéantissent complètement : elles sont métamorphosées et parfois entièrement déplacées. Encore moins par des causes humaines seules : l’île de Pâques en est un des rares exemples, par la surexploitation, la surpopulation et l’appétit de la classe dominante qui réquisitionna travailleurs et matières premières pour ériger ces grandes statues que nous connaissons tous.
Ce qui est inédit et inquiétant, pour notre civilisation d’abondance, où les disparités de revenus sont devenues aussi monstrueuses qu’à l’époque de l’Empire Romain, c’est que cette fois-ci, nous avons modifié nous-même le climat – la chose est avérée de façon incontestable depuis les années 1990 – et qu’une crise type île de Pâques se juxtapose à celles nées du climat…
QUELQUES INTERVENANTS
Trois ont déjà été interviewés, en phase prospective (Pablo Servigne, Alain Damasio, Etienne Chouard). Toutes les autres personnes pressenties, une vingtaine, ont été approchées ou seront contactées durant les trois mois de ce financement participatif.
Noam CHOMSKY (USA) – Sachant l’homme overbooké, l’attente sera un peu longue : ce sera sans doute en fin de tournage que nous irons en Amérique du Nord.
Yuval NOAH HARIRI (Israël) – historien israélien global auteur de “Sapiens – Une brève histoire de l’humanité”, passionnante histoire de l’humanité déjà traduite en trente langues qui bouscule de nombreux préconçus sur notre espèce.
Naomie KLEIN (Canada) – l’auteure du célèbre No Logo.
Juan BRANCO (Espagne) – Avocat, militant politique et journaliste.
David GRAEBER (Grande Bretagne) – anthropologue américain et théoricien libertaire se revendiquant anarchiste, très impliqué dans le mouvement Occupy, exclu de l’université de Yale en 2005, à présent enseignant à la London School of Economics.
Pablo SERVIGNE (France) – collapsologue.
Alain DAMASIO (France) – auteur de science fiction.
Cynthia FLEURY (France) – psychologue de la résilience, spécialiste de la démocratie, qui en unissant ces deux savoirs a décelé une dérive dangereuse de nos sociétés, qu’elle expose de façon lumineuse.
Fatima KHEMILAT (France) – chercheuse de l’institut du monde arabe qui a co-inventé la notion d’épistémicide, la disparition de notions humaines, ou plus généralement « l’histoire silencieuse de la mort d’une science ».
Franck LEPAGE (France) – un déconstructeur de sens venu du socio-culturel et qu’on ne présente plus. Il est l’un des créateurs des conférences gesticulées.
Richard BOHRINGER (France) – acteur, comédien et chanteur.
Sons additionnels :
La musique des génériques de début et de fin sera la création d’une jeune compositrice de talent et gagnant à être connue. Toutes les musiques additionnelles seront en grande partie inédites. Elles seront actrices à part entière et non pas un simple fond.
CONCLUSION
Nous reprenons ce que nous écrivions à la fin de notre précédent financement participatif : « Vous tous, vous donnerez la pleine visibilité à ce qui promet de plaire sans complaire, à ce qui nourrira le débat dans les débats, à ce qui servira votre juste cause, sans esprit de chapelle autre que celui de la raison, des tripes et du plaisir qu’on éprouve à construire sa vie, notre vie, notre Monde qu’il est urgent de changer.
Ce film est un instrument, un medium (origine du mot média : être à mi-chemin entre deux interlocuteurs), qui modestement suggère un vaste horizon désirable, multiplie les points de vues dans une direction et vous laisse le choix de définir le chemin particulier qu’il propose ».
Ainsi, “Un certain futur” sera une somme filmée pour rapprocher générations, cultures, exaspérations et doutes, afin de contribuer, à sa modeste aune, à mettre en commun nos réflexions quant à définir nous-mêmes, Humains et Humaines, NOTRE avenir. Il manifeste la volonté de ses concepteurs et réalisateurs d’apporter une pierre qui éloignera de nous le spectre de la division et du déchirement sociétal.
Ce quatrième documentaire non normatif scelle un cycle commencé une décennie plus tôt, où nous vous avons montré successivement une autre agriculture, un autre habitat et les lignes forces séparant les conceptions obsolètes de celles porteuses d’avenir. Nous en sommes à présent à établir ce qui motive les actes créants cette destruction, à en caractériser l’ampleur, à établir les responsabilités planétaires, historiques, sociologiques et culturelles.
Il ne tient qu’à vous qu’un jour, nous puissions vous raconter la belle Histoire des Hommes d’après notre temps, celle de celui où nos enfants, qui, s’ils nous accuseront, devenus adultes et parents, considéreront le chemin parcouru par les (rares) justes qui les ont précédés et sauront, n’en doutons pas, être indulgents envers nous.
Ils ne seront pas moins consternés et désolés envers une partie de nos pires contemporains que nous, mais eux sauront que la plupart de nos superstructures de production, tant marchandes qu’intellectuelles étaient obsolètes, en ce qu’elles nous donnaient de dangereuses habitudes. Un mode de vie justifié par une somme de non-sens et d’absurdités qui créèrent un nouveau culte trifonctionnel : l’argent, l’objet et l’image qui ne reposait, en définitive, que sur une imposture.
Aussi, ce film comprendra un message à la jeunesse du millieu du XXIe siècle, ceux qui naîtrons après le grand effondrement ou / et la Renaissance. C’est selon votre optimisme, ô spectateur-acteur du spectacle du Monde.
L’avenir sera nôtre si notre cerveau, comme il le fit avec Homo Sapiens, opère un nouveau saut dans la conscience de soi et du monde qui l’entoure. Pour cela, il faut contribuer à ce que nous, êtres humains, sachions au mieux dans quel désastre nous sommes en train de nous mettre. Ce film est là pour participer à nous réveiller, pas nous assomer ou nous terroriser. La peur n’est pas la meilleure conseillère.
D’avance merci à toutes et tous,
de la part des réalisateurs et de notre petite équipe.
11 avril 2018
https://nantes.indymedia.org/articles/40823#comment-288368
En fin d’après midi, le cinéaste-documentariste-boulet-confusionniste nantais dénommé “Thierry Kruger” a été refusé sur au moins un point de passage (sud grée) malgré des “ordres”, consignes, forts divers et certains “appuis” internes …
Qu’il retourne crier à la censure totalitaire des zadistes chez Soral et Chouard …
1) Le réalisateur Thierry Kruger a osé dire en public, le 30 janvier au Forum social de Séné, que J’AURAIS ÉTÉ PROCHE DE L’EXTRÊME-DROITE JUSQU’EN 2003, avant, soi-disant, de me raviser, puis de m’opposer à elle.
La raison simple de cette attaque de Kruger contre moi — qui se prétend précise pour mieux sembler vraie alors qu’elle repose sur du vent — c’est tout simplement ma critique argumentée de la présence d’Etienne Chouard dans son dernier film et de sa diffusion dans un forum social mêlant gauche et libertaires alors que le personnage principal est une passerelle de l’extrême-droite.
D’ailleurs, cette programmation a fort logiquement provoqué un tôlé en Bretagne :
http://anars56.over-blog.org/2016/01/film-demokratia-au-forum-social-de-sene-ce-sera-sans-nous.html
et
http://cgtchomeursrebelles56.blogspot.fr/2016/01/retrait-du-film-demokratia-de-la.html
Au même moment que sa calomnie infondée à mon égard, en plein débat de son film, Kruger s’est également pris les pieds dans le tapis à plusieurs reprises en avouant qu’il avait même filmé Soral avant de renoncer à l’inclure aux côtés de Chouard dans son film. Une confirmation de plus que l’un mène à l’autre.
Pour toute réponse, je rappelle simplement les faits suivants, qui peuvent tous être confirmés par des centaines de témoins :
– mon engagement contre l’extrême-droite date de 1984 (j’avais 14 ans), quand mon père, grec et ouvrier, a été agressé sous mes yeux par un militant du FN dans les Bouches-du-Rhône. J’ai également été marqué par des insultes, moqueries, chuchotements, liés à mon nom ou à l’accent grec de mon père. J’ai surtout assisté à la montée de la haine contre certains de mes camarades de classe à l’époque, au prétexte qu’ils étaient d’origine maghrébine.
– je me suis rapidement rapproché d’associations antiracistes puis antifascistes luttant contre l’extrême-droite, en France comme en Grèce.
– dix ans plus tard, le motif principal de ma création d’un café-philo dans un petit village du Tarn, en février 1997, était ouvertement le dégoût devant le parrainage apporté deux ans plus tôt par le maire à la candidature de Le Pen à l’élection présidentielle, et sa banalisation au sein du village (j’ai beaucoup écrit à ce sujet).
– en 2002, quand Le Pen est arrivé au deuxième tour de la présidentielle, j’ai aussitôt écrit et diffusé une chanson exprimant ma vision de l’événement : « 21 avril, soir de Pen », qui a été utilisée durant les manifs du premier mai 2002, la semaine suivante (un article de La Dépêche disponible sur Internet évoque ma présence et ma lecture publique de ce poème à Revel ce jour-là).
Ces textes et d’autres documents sont disponibles sur une page de mon ancien site (dont les autres rubriques ne sont pas à jour) qui s’appelle « zone antifasciste ». On peut y trouver quelques photos et anecdotes qui confirment, là encore, à quel point Thierry Kruger est un menteur et à quel point la réalité est exactement à l’inverse de ce qu’il essaie de faire croire :
http://youlountas.net/spip.php?rubrique85
Si ça vous intéresse par ailleurs, mes articles plus récents sur l’extrême-droite sont sur mon nouveau blog :
http://blogyy.net/?s=extreme+droite (merci Naz Oke)
Le film de Thierry Kruger et Pablo Girault-Lazare Demokratia fait depuis sa sortie l’objet de vives critiques et même d’un boycott de la part du monde militant de gauche, car il fait la part belle à Etienne Chouard, présenté comme une sorte de sauveur de la démocratie.
http://www.confusionnisme.info/index.php/2016/01/19/la-gauche-du-morbihan-va-faire-de-la-pub-pour-etienne-chouard/
Chouard est l’un des acteurs notables qui jouent sur divers tableaux dont celui du « citoyennisme » et de la critique démocratique du libéralisme, pour rabattre l’air de rien ses auditeurs et supporters sur des positions d’extrême droite.
Par conséquent, nous encourageons à ne pas aller voir le film Demokratia, si ce n’est pour mettre Chouard et Kruger devant leurs contradictions durant le débat.
Nous invitons aussi les associations engagées dans cette démarche à balayer devant leur porte, se documenter, tenter de maintenir un cordon sanitaire imperméable à l’extrême droite et à ceux qui la soutiennent. En cette période de montée des idées réactionnaires, ce réflexe nous semble plus que nécessaire.
http://lahorde.samizdat.net/2015/10/13/chouard-nest-pas-le-bienvenu-en-lorraine/
On peut noter l’aspect ultra-réactionnaire et totalement délirant de l’affirmation : “Il apparaît que si l’on recherche dans l’Histoire toute les causes des révolutions, désordres, guerres civiles ou étrangères, exodes ou invasions, et même un peu avant, grâce à l’apport de l’archéologie, les raisons premières sont quasiment toujours climatiques.” Et hop, ni vu ni connu, voilà les guerres mondiales et les révolutions sociales dans le même sac, depuis toujours et à jamais.
Kruger copine avec les soralien-ne-s
Kruger interviewe A. Soral
Thierry Kruger est donc un ennemi
Je fais bref, 5 % du public des Ateliers Constituants de Chouard était d’extrême droite (royaliste, secte des démosophe, maurassien etc), 10 à 10 % néo-gaulliste, centriste, ex UMP, 70 % de gauche ex PS-PC, 15 anarchiste, libertaire, anti-système etc
Le leader du forum (mouvement de chômeur) de Sené a ouvert le débat par “Je suis d’accord avec tout ce que dit Chouard, mais ce sont ses fréquentations”
Je note qu’un vieux corpus de textes anars, réédité années 1970, excuse les nombreux textes anti-sémites de PROUDHON et passe dessus en une phrase.
Je note qu’on excuse Maurice RASFUS, rescapé du Vel D’Hiv d’avoir et grand enquêteur et collecteur des violences policières en France, d’avoir par anti-autoritarisme été sur la liste anti-sioniste de Dieudonné en 2004
Je note que Youlountas soutenait Chouard au début, non parce qu’il était fasciste, mais parce qu’il le croyait libertaire ou tout du moins, ultra-démocrate, puis s’est ravisé.
Je note qu’il soutint dès le début les Gilets Jaunes, bien qu’il y a parmi nous 2 à 5 % de fasciste antisystème (royaliste, asselinien etc)
Je note qu’il refuse de parler à des contradicteur, signe d’une perversion narcissique ou d’une terreur paranoïaque. Je note qu’il vend son oeuvre dans les cinema (ce qui est interdit, j’ai du toujours vendre des DVD hors de ceux-ci), qu’il se prend pour le pape de l’anarchie, qu’il filme les violence policières contre un camp de migrant en Grèce sur une autre colinne, à l’abri, qu’il achête des images de castagne à d’autre, que sa fichier wikipedia était plus longue que celle de Victor Hugo (il l’a raccourci depuis)
Bref deux poids de mesure : on excuses les saints anarchiste (Proudhon, Rajsfus) d’avoir été antisémite ou d’avoir frayé une fois avec Dieudonné, mais pas moi.
Quant au mineur que je refusais de flouter, mon principal agresseur était un éducateur d’enfants en institution spécialisée, qui se mettait en scène avec eux, non floutée, sur sa page perso.
Ma filmographie (Délivrance d’une femme, Soir d’émeute, Mort et vie du CPE, Revenge, Sous les pavés la terre, La possibilité d’être humain, Demokratia) se vois doc condamné pour avoir mis Chouard.
Quant à avoir interviewé Soral j’ai bien fais : le ‘monstre’ m’est apparu comme n bisexuel narcissique avezc un pbl de teub et comme macchiste, péremptoire, obsédé par le ‘Juif’, nostalqique du fascisme, de son esthétique et de sa propagande. C’est un bétassou, un faible.
Si, comme Youlountas on refuse de causer à l’ennemi et à tout contradicteur, on est dans l’auto-satisfaction et le narcissisme idéologique. Sa manie stalinienne de vouloir effacer les gens qui lui reviennent pas, de les effacer est pathologique.
Grâce à une prof de français au lycée expé de Saint Nazaire (7 ou 8 ami(e)s en proviennent) et à ses endoctriné – le bon Youlountas a offert un voyage en Grèce à des élèves – trois assos qui voulaient projeter mes films, dans une sorte de rétrospective, on été terroriser par téléphone et on toute renoncée. Aucune ne me l’a avoué, elles ont toutes données des prétextes bidons …
Youlountas a refusé de voir Chouard sur invitation de Denis Robert du Média qui l’a traité de lâche, Chouard dont maintenant, pour l’avoir fréquenté quatre jours et interviewé deux fois, je puis affirmer qu’il fait SEMBLANT d’ignorer que Dieudonné est antisémite et Soral fasciste. Quand je luiu ai dis cela, lors de notre dernière rencontre, en 2016, il a fait le désolé “Oh nooon”. C’est vraiment une buse sur l’extrême droite. Au vrai, excellent constitutionnaliste, un peu historien, il n’est bon sur aucune autre matière.
Mon but était qu’une formation politique de ‘gauche’ s’empara de son programme de constitution et de démocratie plus directe, ce que la FI a fait en 2016. Mission accomplie, même si, très probablement, mon film n’y a pas contribué du tout : c’était dans l’air.
Enfin, je note que Max Ophuls, dans ‘Le Chagrin et la Pitié’, 1er documentaire français sur l’occupation, censuré par De Gaulle et seulement diffusé qu’à partir des années 1980, avait interviewé et des résistants et des collabos, dont un ex-waffen SS repenti, dans son château.
Je le redis, j’ai assez d’argument pour destroyer n’importe quelle espèce de fasciste en France dans un débat (sauf sans doute Zemmour, trop redoutable). C’est juste que cela fait 35 ans que je ne cesse d’apprendre. Je suis retourné à l’université à 40 ans pour mettre de l’ordre dans ce ‘bordel’, hiérarchiser, synthétiser l’information.
Je suis passé à la zététique pour éviter les biais cognitif.
Je réaffirme que les révolutions ont des causes climatiques, mais précise des causes climatiques premières, entrainant en second lieux des causes socio-économiques entrainant des causes politiques.
Si une révolution est programmée à l’avance, cela se nomme complot, conjuration, coup d’état, comme l’insurrection ‘vendéenne’ du 10 mars 1793, comme la ‘révolution’ d’octobre des bolcheviques.
Elle est donc toujours spontanée, et surtout imprévisible (1963, ‘printemps’ arabe, gilets jaunes etc) mais, j’ai fais une confusion en prétendant qu’aucune révolution ne se passe de déterminant climatique. Je voulais dire qu’aucune révolution ne se passe d’un EFFONDREMENT sociétal.
Quand la ‘révolution’ est dite ‘tranquille’, elle n’en est pas une, ainsi la prise de pouvoir par les gauches latino-américaines dans les années 1990-2000 : aucune n’a touchée aux STRUCTURES d’exploitation capitaliste ou post coloniale (réforme agraire). Même Chavez n’a pas oser créer un impôt sur la fortune, confiant dans la mono-production de type post-colonialiste des hydrocarbures pour redistribuer aux pauvres et aux modestes.
CONCLUSION : suivant que tu sais connu (Proudhon et Rafsjus) ou pas (le vilain Kruger) on te pardonnera ou pas.
Alors le trouillard Youlountas, prétendu philosophe, c’est quand qu’on discute anarchisme que tu m’instruises ?
Votre acharnement et vos amalgames, depuis déjà douze ou treize ans, bien avant la sortie de Demokratia sont les pépiement de personnes sans talent autre que d’écraser une mouche qui leur dit MERDE, comme elle le dit à tout détraqué, tout autoritaire, tout trouillard et lâche.
Je réitère, je vous prend tous quand vous voulez sur l’anarchisme. Etonnez-moi, battez-moi par votre réthorique, prouvez moi que vous êtes autres choses que ces espèces de parasites haineux venant se coller à mes posts.
Je n’ai que 10 % de la science d’un Pierre Douillard, le plus brillant penseur de l’anarchisme que je connaisse sur Nantes après Patxi du Centre d’Histoire du Travail. Et pourtant, je peux tous vous surpassez, trolls
J’ai filé à la mère de Pierre toutes les vidéos que j’ai pu récupérer sur le quart d’heure qui a vu le tir de flashball le mutiler à vie à 17 ans. Monté en mode TGV ça été projeté en amphi dans la fac en lutte moins d’une quinzaine de jours après. Cela a été un élément qui aura servi à son procès contre l’Etat Français.
C’est à ce moment, cette projection, que j’ai pris la décision que je devais être plus qu’un documentariste engagé mais enragé, et sans plus aucune espèce de peur, ni de vous, ni des fascistes économiques, politique et religieux.
J’ai deux films, deux livres et des montages sur le feu les trolls. Et ça vous plaira pas, évidemment. Rien de moi ne vous plaira, jamais, ad vitam aeternam, prisonnier de votre haine pathologique.
J’expliquais comment, à 15 ans mon directeur d’éco, député RPR de Loire Atlantique m’a fais violence à 15 ans, puis fait que je sois violé à 19 ans par ses sbires devant une caméra avec cette injonction : “Ce qui est certain, c’est que maintenant, tu ne feras plus de politique’
Celui qui m’a enfoncé un truc dans l’anus si dit toujours anarchiste, et il vit toujours à Nantes. Mais de me violer par vos diffamation une nouvelles fois, toi Youlountas, vous les trolls (j’opère un distingo, Yannis est plus intelligent que vous) vous vous en fouter.
C’est bien à cause de cela que je n’ai pas retiré Chouard de mon film Demokratia, je l’ai dis à Sené : qui veux m’effacer réitère ce que m’a fait ce député (Dominique Pervenche), ce pseudo-anar (Patrice Allain, ultra dithyrambique quand il parle de ses travaux).
A bon entendeur brute Youlountas et trolls courageugements anonymes