Deep green resistance, des réactionnaires à l’assaut de l’écologisme français
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Catégorie : Global
Thèmes : EcologieGenre/sexualitésGilets jaunesZad
24 JANVIER 2019 PAR ECOLOGIELIBERTAIRE
Deep Green Resistance, des réactionnaires à l’assaut de l’écologisme français
Avertissement : le texte suivant recense des propos transphobes et validistes d’un groupe écologiste présent aux Etats-Unis et en France.
Régulièrement marqué par des appels à l’action décisive contre le réchauffement climatque, l’environnementalisme français subit de plus en plus l’effet d’une scission autour de la question des moyens d’action privilégiés par les luttes écologistes.
Alors que prend corps un mouvement dit de ‘société civile,’ multipliant des procédés pacfistes et légalistes, comme des ‘marches pour le climat’ ou la fameuse pétition ‘L’affaire du Siècle,’ d’autres se tournent vers des analyses critiques des institutions de la civilisation industrielle, liant l’érosion de la biodiversité à la croissance économique et au productivisme.
Ces constats,-pourtant partagés par la théorie de la décroissance, les conservationnistes, les animalistes ainsi que de nombreuses tendances de la gauche libertaire et de l’anarchisme,-trouvent tout de même peu d’expression unifiée en France, dont la convergence est strictement assurée par des luttes se jouant au niveau local, comme celle de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ou encore le projet de résistance à l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure.
C’est dans ce contexte politique qu’émerge une analyse ‘anti-civilisationnelle’ largement inspirée du mouvement américain bio-centré, appelé la ‘Deep Ecology’ (l’écologie profonde), promue par la branche française de l’organisation Deep Green Resistance.
Ce petit groupe de militant.e.s qui s’organise autour d’un certain Nicolas Casaux, du collectif Le Partage, des éditions LIBRE et d’une page Facebook à plus de 28 mille abonné.e.s, se greffe de manière opportuniste à quelques luttes existantes (dont paradoxalement, les Gilets jaunes).
Son engagement politique a jusque là consisté en une série d’articles critiques de l’environnementalisme institutionnel, dont beaucoup de traductions de l’anglais, et quelques rares événements-débats portant sur les thèses du groupe.
Néanmoins, ne se limitant pas à commenter les conséquences néfastes de l’indsutrialisme, Casaux et ses camarades s’infiltrent dans le paysage écologiste français en entretenant la confusion sur leur politique : le groupe promeut des thèses réactionnaires,-transphobes notamment-tout en se prétendant opposé à toute forme d’oppression.
Dans la lignée de Lierre Keith et Derrick Jensen, à l’origine de la DGR, s’opposant à ce qu’ils nomment “l’idéologie trans” et proche d’une mouvance du féminisme niant la légitimité du concept de l’idéntité de genre, DGR France partage des articles et publications qui défendent l’exclusion des femmes transgenres des espaces non-mixtes destinés aux femmes.
Inutile de remarquer que les femmes trans s’identifient pourtant comme femmes, vivent en tant que femmes et font elles aussi l’objet de discriminations misogynes, rendues encore moins supportables par l’oppression que le patriarcat réserve à celles et ceux transgressant le modèle binaire du genre !
Considérant les personnes transgenres comme pur produit du capitalisme industriel (à abolir donc le moment venu !), DGR applique la même grille de lecture aux personnes vivant des handicaps ou étant victimes de maladies génétiques.
Il suffit de reprendre le passage suivant à propos de la “médecine moderne globalisée” dans un essai sur le “contre-histoire du progrès” écrit par Casaux lui-même :
“La médecine moderne, hautement technologique, permet de se défaire des lois de la sélection naturelle, en maintenant en vie une humanité de plus en plus dépendante du système technologique mondialisé, au patrimoine génétique de plus en plus défaillant. Des gènes problématiques, peu efficients (adaptés), qui auraient été évincés par la sélection naturelle, se multiplient grâce aux technologies de reproduction artificielle modernes,” écrit-il.
Espérant que ces quelques exemples suffiront déjà à convaincre des lectrices et lecteurs sceptiques quant aux dangers idéologiques que représente ce groupe, on pourrait se demander pourquoi il faudrait dès lors leur consacrer un article entier.
[…]
LIRE LA SUITE : http://ecologielibertaire.blog.lemonde.fr/2019/01/24/deep-green-resistance-des-reactionnaires-sinfiltrant-dans-le-mouvement-ecologiste-francais/
la thése suivante:
“” Des gènes problématiques, peu efficients (adaptés), qui auraient été évincés par la sélection naturelle, se multiplient grâce aux technologies de reproduction artificielle modernes …” a bien été demontée par Patrick Tort philosophe et spécialiste de Darwin,il dit ceci en gros: la selection naturelle qui elimine les caracteres non adaptés et donc ferait disparaitre des “faibles” a selectionnné chez les humains des attitudes d’empathie et de sauvegarde des “faibles” .
Tort appelle cela l’effet réversif de l’évolution. la selection naturelle admet donc le maintien de génes “déficients” chez les humains.
Pas d’accord avec tout ce que est écrit mais cet article est relativement utile. Il était temps que quelqu’un s’y colle !
Sur le site Le Partage :
– Publications et films documentaires de John Pilger connu pour avoir partagé des thèses controversées (complotistes) et pour avoir coréalisé un documentaire non pas contre mais sur le caudillo Hugo Chavez.
– Dans l’introduction au documentaire qu’il a sous-titré en français sur les enfants transgenres (“Transgender kids”), introduction enlevée du site après une querelle contre des personnes queer et trans sur Facebook mais dont on peut consulter une copie (*), il relayait la brochure “à propos des tordus “queer” ” de Pièces et Main d’Oeuvre ainsi qu’un article d’Idiocratie (blog droitier) contre ce qu’il appelle tour à tour “transgenrisme” ou “idéologie trans”. Je ne recopie pas les propos élogieux signés de la main de Casaux à propos de ces brochure et article nauséabonds. Le documentaire “Transgender kids” a été retiré par la programation de la BBC à cause de ses propos offensants contre les personnes trans, ce que ne dit pas Casaux qui se contente de rejeter la faute sur le “lobby trans” (ce sont ses mots), les personnes trans et queer et leurs “vitupérations hargneuses” (pour le citer again). Bref on ne peut rien attendre de mieux d’un chevalier de la “liberté d’expression” qui comme chaque anarchiste ou antifasciste sérieux sait, est devenue un cheval de bataille de l’extrême droite.
– D’autres publications de PMO.
Ses collègues/compas/amis :
– Kevin Amara collabore au journal tendance réac Le Comptoir avec des anciens de Rage Mag (réacs).
– Kevin Haddock est passé sur RT France en décembre 2018 et relaie assez souvent leurs vidéos sur son mur Facebook personnel. Il a aussi travaillé sur projet “d’histoire noire” avec la Brigade Anti Négrophobie qui est assez proche du Parti des Indigènes de la République. Il a aussi relayé le texte de François Ruffin complaisant avec Etienne Chouard.
– Nicolas Casaux a aussi pour ami (sur Facebook du moins) un certain Frédéric Dufoing, connu pour ses positions anti-IVG et pour collaborer à la revue d’écologie catholique Limite ! cofondée par Eugénie Bastié ; ainsi qu’à la revue L’Inactuelle de Thibaut Isabel connu pour avoir été le rédac chef de la revue Krisis (Nouvelle Droite) ; on le retrouve aussi dans Krisis et dans la revue Eléments de François Bousquet et Alain de Benoist. S’ils ne sont pas amis “dans la vraie vie”, leurs échanges sont pour le moins amicaux. Cf. leurs échanges publics sur le mur personnel de Nicolas Casaux.
Les Editions Libre publient aussi du Vandana Shiva. Cf. l’article “Argument d’autorité : le cas Vandana Shiva” de Bunker D qui démonte le mythe de cette “prêtresse” véhiculant des idées obscurantistes et réactionnaires.
(*) https://web.archive.org/web/20171220051643/http://partage-le.com/2017/12/8516/
* “Dans l’introduction au documentaire qu’il a sous-titré en français sur les enfants transgenres (“Transgender kids”)…”
“il” c’est Nicolas Casaux qui vient encore d’aimer le dernier article transphobe de Megan Murphy traduit par Tradfem “A-t-on raison de parler de « transphobie »?”.
La transphobie est tout aussi gerbante que le racisme ou les autres forme de sexisme .
Toutes ces personnes “plus écolo que moi ,tu meurs” sont des adeptes de l’ordre “naturel” à sauce Pierre Rabhi.
S’élever en tant qu’humain c’est aller vers celles et ceux qui sont différent.es , être dans l’empathie et être solidaire de leur lutte à exister librement .
Réponse de Nicolas Casaux sur le sujet :
Je copie colle ça depuis ailleurs :
Quelques remarques vis-à-vis de cette critique à notre encontre, rédigée, a priori, par un étudiant de science po Reims ayant courageusement choisi de rester anonyme (nous ne lui répondrons pas, cela ne nous semble pas valoir le coup, par contre il nous semble important d’en discuter entre nous). Dans l’ordre où il écrit son machin.
1. La Deep Ecology n’est pas un « mouvement américain ». DGR n’est pas issu d’un « mouvement américain bio-centré ». Cela dit, oui, DGR est issu de la Deep Ecology, et défend une perspective biocentriste (ou écocentriste).
2. À propos de l’accusation de « transphobie » : la position de la branche états-unienne de DGR (que je comprends, respecte et approuve ; je le précise vu qu’il m’attaque personnellement) est que les femmes qui veulent avoir des espaces réservés à elles seules devraient pouvoir le faire. Cela dit, nous ne considérons pas que les hommes « qui s’identifient comme » des femmes sont des femmes. Nous ne pensons pas que le fait d’être femme se résume à un sentiment dans la tête d’un homme, nous ne pensons pas qu’un homme devrait pouvoir accéder à tous les espaces réservés aux femmes dès l’instant où il affirmerait être une femme. Nous ne pensons pas non plus qu’il soit possible d’être « né dans le mauvais corps » — affirmation purement idéologique et particulièrement dangereuse en raison de ce qu’elle implique potentiellement (mutilations corporelles, traitements médicamenteux à vie, stérilisation potentielle, etc.). Ceux qui veulent plus d’explications sont invités à lire les articles que nous avons publiés sur le sujet sur le site Le Partage, dont :
http://partage-le.com/2018/11/les-principes-de-jogjakarta-une-menace-internationale-contre-les-droits-des-femmes-par-hannah-harrison/
http://partage-le.com/2018/11/nous-devons-etre-plus-courageuses-la-remise-en-question-de-lidentite-de-genre-et-le-mutisme-impose-au-feminisme-par-meghan-murphy/
http://partage-le.com/2018/10/la-dysphorie-sexuelle-le-transgenrisme-et-lenfance-par-michael-k-laidlaw/
Et à regarder les deux documentaires en VOSTFR proposés dans l’article suivant :
http://partage-le.com/2018/11/les-enfants-trans-il-est-temps-den-parler-documentaire-realise-par-stella-omalley/
Certaines féministes radicales soutiennent que le transactivisme constitue en quelque sorte une nouvelle thérapie de conversion, fondamentalement homophobe (permettant à certains parents de ne pas avoir d’enfant gay ou lesbienne). Il se pourrait qu’il y ait de ça. En outre, il ne fait que renforcer la notion de genre (les stéréotypes sexuels imposés par le patriarcat) que les féministes radicales combattent. Sans compter que les liens entre capitalisme, technosciences et transactivisme sont assez évidents. Il est assez effarant et consternant de constater que non seulement l’accusation absurde de transphobie sert à réduire au silence toute critique, toute discussion, à couper court à tout débat sur ces sujets importants (on parle ici de la santé physique d’enfants, entre autres choses), mais en plus que les personnes et les groupes ainsi qualifiés de « transphobes » risquent d’être interdits de parole quand bien même ils allaient parler de tout autre chose. (Cette censure est tellement surréaliste que la féministe canadienne Meghan Murphy, fondatrice du site Feminist Current, a été bannie de Twitter pour avoir écrit que : « Les hommes ne sont pas des femmes ». Et qu’en Angleterre, le psychothérapeute James Caspian, qui a aidé et suivi des centaines de personnes qui voulaient et ont « transitionné », et qui a récemment voulu étudier la dé-transition et les personnes qui regrettent d’avoir transitionné, a vu sa recherche interdite par son université. Il bataille toujours pour la faire autoriser. Et que le documentaire de la BBC que j’ai sous-titré a été interdit au Canada. Etc., etc.)
3. Le passage de mon article « Une brève contre-histoire du progrès et de ses effets sur la santé » qu’il cite est simplement factuel. Il semble donc que le fait d’énoncer des faits constitue un « danger idéologique ». Cette aversion pour les faits n’est pas étonnante. Elle permet de comprendre l’accusation de « transphobie ». Et un constat, ce n’est pas la même chose qu’une condamnation.
4. Chris Hedges ne fait pas partie de DGR, il n’est aucunement « associé au mouvement ». Encore un mensonge. Les positions de Chris Hedges sont les positions de Chris Hedges. J’aimerais bien que Chris Hedges devienne anti-civ, mais il y a les souhaits et il y a la réalité. Cela dit, oui, Chris Hedges est ami avec Derrick Jensen. C’est tout.
5. En ce qui concerne la traduction du livre de Peter Gelderloos, « Comment la non-violence protège l’État », ce zigoto m’accuse d’avoir volé celle de mars-infos, de me l’être appropriée, et de l’avoir publiée (en changeant à peine « quelques tournures de phrases »). Un autre mensonge. Encore une fois, il se permet d’affirmer quelque chose tout à fait gratuitement. Nous avons obtenu l’accord du principal auteur de la traduction collaborative proposée par mars-infos pour l’utiliser comme base. Kevin Haddock en est témoin, j’ai passé mon temps à lui faire remarquer que leur traduction collaborative est bourrée d’erreurs de traduction et même de contresens. Je ne les ai pas tous notés mais quiconque voudrait en avoir le cœur net pourrait, en parcourant la version de mars-infos et en la comparant au texte original, en anglais (ou à la nôtre), très rapidement en trouver beaucoup. En outre, Kevin a effectué une comparaison des deux traductions (celle de mars-infos et la mienne) et a obtenu un taux de similarité de 11%. J’ai retraduit, corrigé ou reformulé près de 90 % de l’ouvrage. Ceux qui voudraient le vérifier par eux-mêmes sont invités à ouvrir le livre, à choisir une page au hasard, à comparer le texte de la page qu’ils ont ouverte avec la partie correspondante de la traduction de mars-infos, et à renouveler l’opération si nécessaire. Ils comprendront rapidement.
6. L’écologie profonde ne critique pas « les fondations des société humaine dans leur ensemble » (oui, il y a deux fautes d’orthographes, son torchon en est truffé, ainsi que de coquilles, de mots manquants, de tournures incompréhensibles, bref, il a du mal). Principalement parce que cela ne veut rien dire.
7. Quand il écrit qu’il y a eu « des appels à la violence contre les personnes et activistes trans à peine voilés émanant des figures principales de DGR bien avant la fondation du groupe », c’est n’importe quoi. Parce que des « appels à la violence à peine voilés », ça suggère qu’en réalité il n’y a pas eu d’appel à la violence mais que certaines têtes de nœuds ont choisi de voir des appels à la violence là où il n’y en avait pas. Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais d’appels à la violence contre des « personnes et activistes trans » chez DGR. Nous ne pratiquons aucune discrimination chez DGR. Toutes les personnes souhaitant rejoindre l’organisation sont les bienvenues.
8. « DGR prône depuis ses débuts une guerre contre les infrastructures industrielles et la création de milices écologistes, tout en refusant catégoriquement d’y participer à titre personnel. » Les raisons (qui devraient être évidentes) derrière ça sont exposées dans le livre DGR. Bien évidemment, une organisation qui déclarerait qu’elle va saboter ou attaquer les infrastructures de la société industrielle aurait rapidement beaucoup de problèmes. Encore une fois, la nécessité pour un mouvement de résistance d’établir un pare-feu entre une partie publique et une partie clandestine est évidente. Mais pas pour lui. Trop compliqué.
9. Je ne crois pas qu’il y ait de « culte de [la, il a encore oublié un mot] personnalité » au sein de DGR, mais passons.
10. Aux yeux de notre détracteur, démocratie directe = ville (il tente de montrer l’incohérence de notre mouvement en nous accusant d’être « pro-démocratie directe, mais anti-villes »).
11. « on a l’impression que DGR se rapproche des courants de la gauche anti-productiviste, tout en faisant tout pour ne pas sortir le mot ‘autonomie’ ». Encore du grand n’importe quoi. L’idée (et le mot) d’autonomie est citée à de nombreuses reprises dans le livre DGR, dans plein de textes, elle est au cœur de la réflexion de DGR sur la technique, sur la liberté, etc., olala, il est stupéfiant.
12. « ce groupe à l’apparence ultra-radicale semble ignorer que la démocratie directe a été conceptualisée dans la ville—quelle horreur !—ultra-hiérarchique à Athènes ». Le mot démocratie nous vient des grecs, fort bien. Pour autant, son raisonnement n’a encore une fois aucun sens. D’abord parce que le concept de démocratie (directe) est largement antérieur à la Grèce antique — tandis qu’il semble totalement ignorer l’existence de « démocraties primitives », ainsi que divers historiens et préhistoriens qualifient certaines organisations sociales préhistoriques et/ou non-civilisées. Ensuite, et on en revient au point 10, parce qu’il semble — étrangement — croire dur comme fer que démocratie directe = ville, qu’il ne peut y avoir de démocratie sans ville. Ce qui est évidemment faux. C’est même plutôt l’inverse. Il devrait le comprendre vu qu’il semble réaliser qu’Athènes n’était pas vraiment une démocratie.
13. À partir du moment où l’on expose l’évidence, à savoir que les hautes technologies, les technologies complexes, reposent sur et impliquent des sociétés autoritaires, très hiérarchiques, avec une importante division du travail, en plus d’impliquer différentes destructions et pollutions du monde naturel, et que l’on se positionne en tant que militants pour des sociétés véritablement démocratiques, donc des sociétés basées sur des low-tech, des technologies douces, on est accusés d’être validistes/capacitistes/handiphobes, etc., pour la raison que dans ces sociétés auxquelles nous aspirons, les hautes et complexes technologies nécessaires à la survie de certaines personnes, présentant certaines pathologies ou handicaps, n’existent pas, et que nous souhaitons donc activement la mort de ces personnes. J’ose espérer que vous comprenez l’ineptie de cette accusation. Si militer pour des sociétés démocratiques et soutenables c’est mal parce que c’est vouloir la mort de ceux qui dépendent (et dépendront, au futur) de sociétés antidémocratiques et insoutenables, on n’a pas le cul sorti des ronces. Cela dit, une transition qui limiterait les problèmes à ce niveau est envisageable, en théorie, même si peu probable, en pratique. La survie de plusieurs d’entre nous, atteints de différentes pathologies et handicaps, dépend de produits que seuls la civilisation industrielle et son système hautement technologique peuvent fournir, sans eux, ils mourraient ; cela ne les empêche pas de souhaiter que cette société omnicidaire s’effondre au plus vite. Enfin, on rappellera qu’on peut assez aisément accuser ceux qui souhaitent la continuation de la société industrielle de vouloir provoquer le plus terrible holocauste de toute l’histoire de l’humanité, en effet, plus nous serons nombreux, et plus la société industrielle aura ravagé la planète (et massacré ses habitants non-humains) plus l’effondrement sera désastreux.
L’auteur de ce texte bourré de sophismes en tous genres fait partie de ce courant qui se dit (ou peut-être devrait-on dire “qui s’identifie comme”) anarchiste mais qui imagine pouvoir garder les « technologies modernes » (par quoi ils entendent différentes technologies complexes, hautes technologies, en fait l’ensemble du monde moderne, de la société industrielle, ou presque) mais sans les mauvais côtés qui les accompagnent. Il gagnerait à intégrer la critique de la technologie dans sa perspective (entre autres choses, comme se débarrasser de l’idéologie queer, etc.).
Une fois de plus, avec Miguel Amoros (dans “La lampe hors de l’horloge”) on constate que : “L’antifascisme officiel est le progressisme de la société de masse fragmentée. Il sert de substitut à l’ancien progressisme discrédité : qui ose parler de la terre est forcément un pétainiste, qui s’oppose au gigantisme souffre d’un repli identitaire, qui dénonce la dictature du réseau mondialisé est évidemment xénophobe.”
on se contrefiche des réponses de casaux le transphobe ami de la nouvelle droite. son fan club n’a rien à faire ici.
Transphobie profondément verte
https://nantes.indymedia.org/articles/42357