Dans les grandes entreprises, les plans sociaux se multiplient. Les plus petites entreprises, elles aussi licencient. Le taux de chômage atteint les 10%, la précarité touche près de 5 millions de personnes et constitue un outil de gestion économique ce qui se traduit par une exclusion croissante.
La pression du patronat s’accroît sur l’ensemble du champ politique. Le MEDEF veut moins de garanties collectives, plus de déréglementation, un monde du travail asservi.
Des politiques volontaristes en faveur de l’emploi mises en œuvre par la gauche plurielle sont vidées de leur contenu :
· La suppression des emplois-jeunes va représenter le plus grand licenciement collectif prononcé ces dernières années. Le critère de l’utilité sociale de l’emploi est relégué au profit des prétendues exigences du libéralisme économique.
· La réduction du temps de travail, mise en place pour créer et maintenir des emplois et améliorer la qualité de la vie de chacun(e) est remise en cause : en totale harmonie, gouvernement de droite et patronat organisent la casse sociale et abrogent les dispositions jugées  » trop contraignantes « .
Pourtant la RTT, pour dépasser les limites et imperfections de son application et atteindre véritablement ses objectifs, auraient exigé au contraire d’aller plus loin.
Alors que faire ? Quelles politiques de l’emploi pour demain ?

Pour discuter de ces questions, les Verts de Loire-Atlantique ouvrent le débat.
Jeudi 12 juin à 20h
Maison des Hommes et des Techniques
« Ateliers et Chantiers de Nantes
[Ile de Nantes- tram : Chantiers navals – puis traverser le pont Anne de Bretagne]