La situation au brésil avec daniel (l’entre-deux-tours de l’élection – octobre 2018)
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Category: Global
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Places: Brésil
La situation au Brésil en octobre (2018)avant la possible élection de Bolsonaro avec Daniel.
Extrait de L’émission EC=1 de Radio Vosstanie !
https://vosstanie.blogspot.com/2018/10/nouveau-rendez-vous-mensuel-sur-la.html
bolsonaro appel a “l’extermination de la gauche, parce que l’ennemi interne ça s’extermine…favorable a la torture… faut pas les laisser s’echappé, faut les tuer…”
extrait d’un meting de bolsonaro:
https://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/bresil-la-dictature-neoliberale-est-possible-1-2
Le candidat d’extrême droite est arrivé en tête du premier tour avec 46% des voix. S’il est élu, il promet notamment de libéraliser l’accès aux armes à feu, de faciliter les projets industriels en Amazonie et de « nettoyer le pays des marginaux rouges ».
Jair Bolsonaro promet également de fermer l’ambassade palestinienne. « La Palestine n’est pas un pays », avait dit le favori à la présidentielle qui avait aussi annoncé qu’il transférerait l’ambassade brésilienne à Jérusalem s’il est élu.
Il a également déclaré qu’il chercherait à développer le dialogue avec Israël, les Etats-Unis et l’Europe.
Les fascistes se soutiennent :
il (Jair Bolsonaro ) est favorable à toutes les religions. Son slogan ? “Le Brésil au-dessus de tout, Dieu au-dessus de tous” (en cela il s’appuie sur les réseaux “racialistes”, il aime les races mais pas les métis-es/métissages ).
il est homophobe, sexiste, mysogine, identitaire, anti-féministe, anti-avortement, anti-lgbtqui, anti-écologie, anti-environnement, autoritaire, nationaliste, pro-militaire, réac’ , pro-business …
comme en pologne, en italie, en france et partout … mort au fascisme populiste réactionnaire
https://www.humanite.fr/discriminations-une-societe-bresilienne-gangrenee-par-le-racisme-662510
Savez-vous que Jair Bolsonaro est aussi l’homme choisi par les marchés financiers ?
Le 8 octobre, le Wall Street Journal – le quotidien financier le plus vendu dans le monde – a apporté son soutien à Bolsonaro dans son éditorial : « après des années de corruption et de récession, des millions de Brésiliens semblent penser qu’un outsider est exactement ce dont le pays a besoin. Peut-être qu’ils en savent plus que les réprobations internationales. [1] »
Des mauvais esprits ont rappelé que l’appétence du Wall Street Journal pour les dictatures n’était pas nouvelle. En 1980, le journal titrait : « les Chiliens votent l’extension du pouvoir de Pinochet, assurant la continuation de la libre entreprise ». Et à la mort de Pinochet en 2006, le quotidien rendait un vibrant hommage au dictateur chilien : « il a pris le pouvoir lors d’un coup d’État en 1973, mais il a finalement créé un environnement propice aux institutions démocratiques […] Il est responsable des morts et des tortures qui ont eu lieu sous son égide, mais si Salvador Allende avait réussi à transformer le Chili en un autre Cuba, beaucoup plus auraient pu mourir. [2] »
Quand le néo-libéralisme adoube un fasciste, ça donne aujourd’hui Bolsonaro.