Hausse des prix de l’essence, blocage du pays le 17 novembre et manipulation de l’extrême droite
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Category: Global
Themes: EconomieLuttes salariales
Places: France
Le nombre de personnes qui relaient cet appel montre bien l’importance que prennent aujourd’hui ces augmentations du prix de l’essence dans beaucoup de budgets. Il révèle la volonté croissante du salariat de dénoncer les politiques antisociales et d’agir. Nous partageons cette préoccupation et sommes opposé-es à ce que les personnes aux revenus les plus faibles soient celles qui paient, que ce soit les politiques énergétiques ou à cause des conflits internationaux qui font monter les cours du pétrole.
Nous voulons des augmentations de salaires !
Ce qu’il faut obtenir dans l’immédiat, ce sont des augmentations de salaire : +400 euros pour toutes et tous et le SMIC à 1 700 euros net ! Et nous ne l’obtiendrons qu’en nous mobilisant massivement, avec nos organisations syndicales, comme le font par exemple les salarié-es d’Air France.
Au-delà, nous savons bien qu’il faut apporter des réponses de fond à la question des énergies, en particulier dans le domaine du transport. Le modèle actuel n’est pas écologiquement soutenable. Il faut travailler sur les alternatives énergétiques mais aussi sur l’accroissement des réseaux de transport en commun. Ce qui implique notamment de défendre les petites lignes de trains menacées par le gouvernement actuel, d’arrêter la concentration des entreprises, des services et des administrations principalement autour des grandes agglomérations qui oblige les salarié-es à travailler de plus en plus loin de chez eux-elles.
C’est en agissant et en nous organisant collectivement que nous changerons les choses, à la fois contre ce gouvernement antisocial mais aussi sur le long terme, en particulier pour imposer une transition écologique nécessaire.
Pourquoi le SMIC à seulement 1700 euros ? Parce qu’au-delà ce ne serait pas « raisonnable »?
Le SMIC à 1700 euros n’est déjà pas « raisonnable » du point de vue de l’Etat, alors…
Et blague à part, quels sont les moyens prônés par SUD pour mettre en avant et obtenir cette revendication ?…
le smic à 1700 euros net,voire 1800 euros est le minimum pour vivre correctement à notre époque.
aucun revenu ne devrait être au dessous.
de toute façon même 10 euros d’augmentation est déraisonnable pour le patronat,la droite,le ps la cfdt et les médias .
on se fout de ce qui est raisonnble ou pas pour le MEDEF.
sinon si vous lisiez les ecrits de SUD et pas qu’eux d’ailleurs,vous sauriez que cette mesure est toujours popularisée partout et que pour l’obtenir il est proposé de lutter et de s’unir pour faire plier le patronat. cela depuis des décennies.
« 1700 € net, Le minimum pour vivre correctement »? D’où sort cette affirmation ? Et sur quelle base ? On est vraiment là dans la logique économique, la même que celle de l’Etat, qui va évidemment contester cette affirmation avec une logique tout aussi peu claire mais identique : c’est la logique de la gestion de la misère.
« On se fout de ce qui est raisonnable ou pas pour le MEDEF », peut-être, il n’empêche que c’est la même logique comptable ; pourquoi ce chiffre n’est-il pas de 2500 € ? Ou de 4000 ? La réponse est très simple : parce que 1700, c’est plus « raisonnable » que 5000. On parie que ça va se terminer par cette réponse ? Puisque de toute façon il y a la logique économique derrière…
D’autre part, le fait qu’une mesure « soit popularisée partout » n’en fait pas une vérité ou une table de la loi ! Lénine disait déjà qu’il préférait avoir raison tout seul que tort avec tout le monde…
Enfin, pourquoi est-ce qu’on ne parle que du patronat ? C’est l’Etat qu’il faut faire plier, et la « proposition » de « lutter » et de « s’unir » se heurte ici à la pratique syndicale la plus basique. « Lutter » et « s’unir » comme à la SNCF au printemps, avec la fameuse « grève perlée » qui n’est rien d’autre qu’un sabotage organisé de « l’unité » et de la « lutte »? « S’unir » quand les syndicats – SUD y compris – s’opposent par tous les moyens aux tentatives de sortir du secteur, de la boîte, de la région, aux tentatives de mener des AG ouvertes à tous les secteurs en lutte ? « Lutter » quand les seules luttes qui ont abouti à faire plier l’Etat ont été celles où les syndicats n’ont pas eu leur mot à dire – comme avec la lutte anti-CPE en 2006 ?
D’autre part, je vais reposer ma question : quels sont les moyens prônés par SUD pour « lutter » et « s’unir »? Les mêmes que la CGT, « s’organiser localement », « créer des cellules syndicales là où il n’y en a pas «, ce qui n’a jamais abouti à rien ?
d’où 1700 ?apparemment de calcul sur le coût de la vie ,mais bien sur on peut peut être augmenter.
logique écononomique ?la même que l’état,pas plus que si tu donnes aussi in chiffre ,que j’attends .
logique comptable ben oui un peu tout de même mais pas celle du medef ou l’etat .
on ne peut distribuer que ce qui a été crée donc limitation .
tu peux réclamer 15000 euros pour le smic,mais tu seras aussi dans une logique comptable ,économique sauf que ce sera absolument irréaliste. se faire plaisir par des slognas extrémes pourquoi pas,réflechir un peu c ‘est bien aussi.
Donc je répete dis nous un chiffre,pourquoi tu ne le dirais pas? je n’oppose pas “popularité” et vérité . alors ta phrase sur de lenine je comprends pas,d’autre part lenine a dit aussi des béétise .je ne parle pas que du patronat,j’implique aussi l’état pout moi c ‘est évident .l’aaction necessaire pour faire plier le patronat et l’état est multiforme on peut en discuter et c ‘est certain que la direction des luttes de certain syndicat est plus que critiquable.
j’attends aussi en plus du chiffre que tu souhaites pour le smic ,tes propositions pour amliorer la lutte contre ce systéme,ceci dit sans ironie ,mais parceque ça m’interresse de connaitre d’autre réponse qui pourreaient m’aider.
On bloque tout.
Beaucoup de monde et en particulier les salariés qui se retrouvent à découvert bancaire dés le 20 du mois voir moins meme s ils ne dorment pas dans leur voiture comme bcp en CDI.
Vie chère salaires faibles ça suffit.
Cela veut dire qu’il nous manque en moyenne 10 jours sur la fiche de paye. Allons les chercher puisque tout augmente sauf nos salaires.
Nous réclamons :
Le retour du programme du conseil national de la résistance.
Une inspection du travail renforcée.
Le retrait des dernières lois sur le travail imposées par 49-3 et décrets.
Une retraite à 55 ans pour ceux et celles qui le souhaitent à taux plein.
Des hôpitaux et des services médicaux dignent d un pays dit riche cela veut dire des moyens humains et matériels.
Des transports en communs gratuits et des zones rurales bien desservies.
La défense des statuts des cheminots qui n y sont pour rien sur l absence de vision politique du transport : fret/tout voiture et son lot de taxes et pv en tout genre notamment sur le carburant.
Bref les EPAHD, la SECU sociale, les écoles nos salaires et le précariat du travail sont des sujets assez lourds pour se mobiliser.
C est aux salarié-es de bloquer et s installer devant leurs lieux de travail pour imposer un vrai rapport de force au gouvernement et lobbies patronaux qui nous saignent.
Nous estimons donc que l appel du 17 pour le gazoil avec en Groupies les fachos qui récupèrent ce mouvement “apolitique” n est et ne sera jamais notre tasse de thé.
Nous appelons par contre ceux qui comptent se mobiliser à cette date à le faire de manière constructive au démarrage de la semaine.
Organisons nous et BLOQUONS TOUT dés le lundi matin avant l embauche habituelle des usines et autres lieux de travail matinaux à 4h30.
Les dépôts pétroliers sont aussi de super cibles comme les zad a défendre sans oublié de soutenir les nombreux militants convoqués par la justice pour faits…de manifestation.
C est eux ou nous!
https://www.facebook.com/events/729377157427967/
le conseil national de la résistance c’est le pacte stalino- gaulliste qui s’est accompagné d’une féroce répression sur les prolos!
Vous parlez des fachos mais votre projet est tout aussi nationaliste que le leur! C’est le socialisme dans un seul pays comme disait Staline.
il n’y a pas eu de pacte stalino gaulliste mais un peuple en arme qui sort de la résistance avec un bon rapport de force qui a donné des avancées sociales énormes,nationalisation,sécu, staatut edf,retraite etc …
oui ce n’était pas communiste,mais certainement pas l’horreur et la répréssion.
pouvait on faire plus? autrement daans un pays quasi ruiné,ça se discute …. mais à voir comment les défenseurs du caca 40 dirent :”il faut défaire tout le programme de la résistance (Kessler )” je me dis que ça doit vraiment les insupporter ce programme du CNR,rien que ça montre que c ‘était une avancée majeure pour les prolos.
aujourhui il faut bien se poser la question du pouvoir de notre classe et de poser les bases d’une société anarocommuniste.
Le “programme” du conseil national de la “résistance” n’a rien à voire avec une société “anarchocomuniste”, c’est le programme de sociaux-démocrates (gaulistes et “communistes” main dans la main) qui concèdent quelques miettes à une population pour le désarmer et éviter qu’elle n’utilise ces armes dans ses révoltes…
On bloque tout et combien serons nous ?
Parce que le soucis est bien dans le rapport de force pas vraiment conséquent .
Ne fréquenteriez vous que des personnes responsables et conscientisées ?
Que faites vous de la réalité implacable qui est que la majorité compose ,à la Zad comme ailleurs .
Difficile de faire autrement quand on a” tissé” des liens avec la banque, avec le carrièrisme,la reconnaissance sociale ….
La majorité essaye donc de se faire son trou dans le gruyère c’est à dire de s’intégrer au merdier car les utopies sont passées de mode pourtant sans Utopies ,ce sera la Mort! Alors vive la mort !
Et puis il ya les enfants à conduire à l’école et les courses à faire au super …à l’Hyper et il ne faut pas raté les promos …
Allors on va gratter au tafen courbant l’échine ou au bureau de tabac en espérant gagner au loto .
La mort ,je vous dis !
La casse sociale organisée par l’Etat, ne date pas d’hier .Les “sociaux traitres” suite à leur prise de pouvoir le 10 mai 81 ont excellé en la matière . A ce sujet je vous conseille la Deuxième droite de JP Garnier .
Macron est un pur produit de la “Mitterrandie”. et avec ses amis,Il continue “l’Oeuvre “de destruction sociale et environnementale.
Seulement le réponse à ces offensives n’est pas à la hauteur,ni en terme de rapport de force ,ni en terme de projet politique.
Pour exemple le 15 mai dernier à l’appel de Sud mais pas de la cégette….. les hospitalières/ers de la fonction publique manifestent à Paris contre la destruction du service publique et les conséquences dramatiques :
conditions de travail inacceptable qui amènent des professionnelles à se suicider, et conditions d’acceuil qui amènent la mort de “patients”dans les hopitaux….
Les hospitaliers de la fonction publique c’est 1.100.000 fonctionnaires ….
Ce jour là ,il y avait 650 manifestantes/ts….
Sans commentaires!
Quant aux fascistes ,ils surfent sur la merde,le prix de l’essence,que sais je encore, un peu partout dans le monde et les crétins qui surfent avec eux ne manquent pas !
Alors on bloque?
Facile avec des camions !!!
Non ?
Alors les syndicats pourraient bien quand même” appeler les routiers et les routières à la rescousse ?
Et Le leader maximo français nous pondre une insurrection des consciences, mais seulement des consciences pour mieux nous “Tsypraniser” ensuite .
C’est notre solitude que nous prenons dans la gueule tous les jours
“”Le “programme” du conseil national de la “résistance” n’a rien à voire avec une société “anarchocomuniste”, c’est le programme de sociaux-démocrates””
c ‘est exactement ce que je dis
Le programme du CNR a surtout été le moyen de moderniser l’appareil social et productif français, histoire d’accélérer la Reconstruction en mettant tout le monde au travail de façon efficace ! C’est le moment où l’Etat capitaliste français a mis en œuvre des moyens d’exploitation jamais vus auparavant, le chronométrage, le taylorisme, la mise en coupe réglée du secteur agricole au profit des villes, tout en s’abstenant évidemment d’augmenter les salaires en proportion de l’augmentation de l’exploitation ! Ça n’a jamais été « social », ça a toujours été un programme bourgeois par et pour la classe exploiteuse ! Venir nous mettre ça comme perspective n’est pas seulement un mensonge, c’est une escroquerie ! En Mai 68, les ouvriers en grève ont exprimé ce qu’ils pensaient du programme du CNR ! Il suffira à Spartacus de regarder les affiches de l’Atelier Populaire et les slogans de l’époque pour s’en informer…
Quant à « bloquer » avec les camions, réminiscence de la soi-disant « grève » des camionneurs d’il y a quelques 10 ans, c’est là aussi une illusion délirante ! Le gouvernement à l’époque avait laissé faire pour ses propres buts particuliers, notamment enfoncer dans la tête de la classe ouvrière que ses méthodes de lutte – AG ouvertes, délégations massives aux secteurs pas encore en grève, manifs qui se terminent en assemblées, etc. – ne fonctionnaient pas, mais que le « blocage » de l’économie, ça marchait. Ce sont des âneries à braire ! Ce qui marche, c’est l’action unitaire hors du corporatisme et du localisme, c’est-à-dire contre les syndicats, la discussion en AG ouvertes à tous pour savoir quoi faire et le mettre en œuvre, la prise en main des luttes par ceux qui la mènent, la recherche de l’unité la plus grande des revendications ! Dès qu’on reste dans son secteur ou qu’on délègue à d’autres (les syndicats, ou les camionneurs, très souvent des petits patrons soit dit en passant !) le soin de mener la lutte, on est mort ! Le « blocage » nous enferme dans notre secteur, dans notre coin, tout en nous divisant entre ceux qui veulent bloquer et ceux qui voient qu’en fait on cherche ainsi à les mettre en grève malgré eux. Le « blocage » de l’économie, pour les salariés comme dans les facs, est DE FAIT un sabotage de l’extension du mouvement et de la solidarité de lutte !
On ne décrète pas une lutte massive, elle vient quand les salariés en ont assez et que la bourgeoisie ne peut plus faire accepter ses mesures. C’est un rapport de forces fluctuant, souvent invisible, et en général quand ça explose tout le monde est surpris. Vouloir le déclencher à volonté est absurde, et typique des tactiques « de Gauche » et syndicales. Aujourd’hui, les syndicats ne sont pas trop chauds pour faire partir des luttes, parce qu’ils savent qu’elles peuvent se transformer en réflexion. C’est ce que l’on voit dans les manifs actuelles : les salariés réfléchissent, se posent des questions, et en tout cas ils ne sont plus dans la résignation.
C’est pour cela aussi qu’il n’y a pas grand-monde dans les promenades syndicales : plutôt que d’y aller pour constater leur impuissance, les salariés cherchent comment agir. On en est là.
“” Ça n’a jamais été « social », ça a toujours été un programme bourgeois par et pour la classe exploiteuse ! Venir nous mettre ça comme perspective n’est pas seulement un mensonge, c’est une escroquerie ! En Mai 68, les ouvriers en grève ont exprimé ce qu’ils pensaient du programme du CNR ! Il suffira à Spartacus de regarder les affiches de l’Atelier Populaire et les slogans de l’époque pour s’en informer…”
Oui dans un contexte de pouvoir et de rapport de force favorable à notre classe il y eut des avancées sociales énormes que justement le libéraux veulent absolument éffcer ,suffit d elire les ecrits de Kessler.
et tout autant cela se fit dans une société capitaliste,fallait il pour autant refuser des acquis? Secu rité sociale,retraite,statut fonction publique,c ‘aurait été assez stupide.ce ne fut ni un mensonge ni une escroquerie,seulement une vision réformiste assumée au su et au su de tous,au sortir d’un conflit de 4 ans,peut être fallait il passer par ce stade,ça se discute.
la classe ouvriere était exangue,fatiguée,d’ici et de maintenant facile de donner des leçons ou de rejeter.
oui ce fut du réformisme bon teint si je puis dire,social démocrate qui a été assez social pour obtenir des avancées .
plus de 20 ans plus tard cela sera en out de course et 68 arrivera et justement pour avoir été un peu de la partie en 68 ,je sais bien que les prolos n’ont jamais critiqué le programme du CNR en 1968,absolument pas !!
ils eurent d’autres revendications mais SANS renier le programme de la résistance,affiches à l’appui,j’en ai vu des milliers !
aujourd’huic ‘est bien d’une révolution dont il s’agit,changer le monde ,nos vie et les recettes sont multiples,j’en ai en préférence,mais je serai bien imbu et sot si j’en rejetai d’avance parce que anciennes et pas éfficace pour le moment.l’impatience nous fait parfois choisir l’exces ,le plus voyant,le plus violent,mais à l’echelle de l’histoire qu’est ce c’est que dire ,ca truc echoue depuis 40 ans ,il faut le rejeter.
combien de manif avant février 1917? des milliers sans succes
« Oui dans un contexte de pouvoir et de rapport de force favorable à notre classe il y eut des avancées sociales énormes que justement le libéraux veulent absolument effacer ».
Le « contexte de pouvoir et de rapport de force favorable à notre classe », c’est la sortie de la guerre ? Avec les morts, le nationalisme partout, la chasse du PCF contre tous les révolutionnaires, l’enfermement dans l’alternative démocratie / stalinisme, c’était « un rapport de force favorable à notre classe »??? L’hégémonie du PCF sur la classe ouvrière, c’était la contre-révolution, et c’est tout ! Et venir nous expliquer le contraire ne se justifie que par des mensonges.
Mensonges que nous allons quelque peu décortiquer : la Sécurité sociale, un « acquis »? Ça existait déjà, mis en place par les syndicats et Bourses du Travail depuis déjà pas mal de temps en France, mis en place par Bismarck en Allemagne. Un acquis social, la mainmise de l’Etat sur les soins médicaux ? C’était surtout un pas de plus dans le totalitarisme étatique, et encore une fois ça n’entrait que dans le cadre de la gestion intelligente de la main-d’œuvre : la bourgeoisie avait besoin d’ouvriers en bonne santé si elle voulait augmenter l’exploitation. Du reste, la Sécurité sociale n’est aucunement un cadeau : ce sont les ouvriers qui la paient, autant que je sache !
Quant aux retraites, là encore une création des Bourses du Travail, celle du régime général à 65 ans correspond… à l’espérance de vie des ouvriers à l’époque ! Autrement dit, la retraite a été créée pour que les ouvriers la paient, mais ne la touchent pas… et la caisse est gérée par l’Etat et le patronat, alors qu’avant les caisses de retraites étaient exclusivement ouvrières. Tu parles d’un « acquis »! La retraite des mineurs à 45 ans, l’âge moyen de décès des mineurs de fond, un acquis, vraiment ?…
Bien sûr que tout cela a été mensonger, et surtout c’est la classe ouvrière qui l’a payé d’une exploitation forcenée pendant les « Trente Glorieuses », lorsque le PIB français a doublé. Mais pas les salaires, devrait-on ajouter… Parce que ce que le programme du CNR ne disait pas, c’est qui devrait le payer et comment ! Et bien sûr que c’est cela que Mai 68 a dénoncé : le coût de ce programme pour la classe ouvrière. « A bas les cadences infernales », « Sois jeune et tais-toi », « La police vous parle tous les soirs à 20h », ça aussi c’était le programme du CNR ! Mais évidemment ça n’était pas mentionné à l’époque, et ça n’est pas rappelé par les adorateurs du Stalinisme qui défendent encore cette saloperie contre la classe ouvrière !
Le Réformisme est mort à partir du moment où le capitalisme a été incapable d’améliorer durablement les conditions de vie de la classe ouvrière sans lui demander une contrepartie exorbitante. La classe ouvrière a durement payé sa faiblesse des années 30, son embrigadement dans la Seconde Guerre mondiale autant sous la bannière fasciste qu’antifasciste, lorsqu’elle a lâché son terrain de classe pour se retrouver sur celui de la bourgeoisie. Et même si le Programme du CNR avait eu quoi que ce soit de positif pour le prolétariat, ce qui n’est pas le cas – et surtout ça reste très français -, il l’aurait fait payer de ce que Victor Serge appelait « Minuit dans le siècle », le carnage de la Seconde Guerre mondiale et la traque de tous les révolutionnaires, partout dans le monde. Une victoire, vraiment ? Non, la pire défaite que le prolétariat ait connu, de toute son histoire. La preuve : il faudra vingt ans au prolétariat pour s’en remettre après 1945…
tes estimations,ton analyse de la situation apres 45 ne sont pas des vérités,mettre sur le m^me plan l’aumone des puissants pour les prolos du 19e mme siecle avec la secu telle qu’elle fut généralise en 45 est une erreur totale. oui ce fut mis en place par des ministres communiste,et cela te hérisse,je ne suis pas pcf,mais dire des sottise pareilles je ne peux pas,les prolos des 30 glorieuses étaient mieux dans leur vie,et cela fut payé surtot par le patronat.
mais au fait dans une société communiste (anarchistes) d’où viiendra le financement du social? tu dois bien savoir que cela sera pris sur la valeur ajoutée faite par les prolos non !!
alors on paie ,c ‘est cela la social,mais vant le patrona ne donnait quasiment rien,là c ‘est un bras, et c ‘est pour ça que lui veut détruire tout ce qui rreste du cnr. il a tres bien compris que c’était un os dans sa gorge au profit des prolos.
ce fut du réformisme,oui ,mais dire que les prolos en 68 ont hurler contre ce programme c ‘est faux
dire:
” A bas les cadences infernales », « Sois jeune et tais-toi », « La police vous parle tous les soirs à 20h », ça aussi c’était le programme du CNR ! Mais évidemment ça n’était pas mentionné à l’époque
ben non pas d tout c ‘était pas dans le programme,pas mentionné dis tu,car c ‘était la part du patroat CONTRE le cnr.
je hais le stalinisme et pour notre classe le cnr fut une avancée majeure que le patronat et l’état ne digèrent toujours pas,à ton avis pourquoi? est ce que notre classe pouvait ou voulait aller plus loin? je ne sais pas,mais l’avancée fut énorme.
je ne dis pas que ce fut une victoire !!,mais pas la pire défaite non plus,la haine du pcf faire des analyses assez bancales.et qaund on analyse avec un parti pris on se trompe souvent. j’évite.
que veut dire ceci?
“Le Réformisme est mort à partir du moment où le capitalisme a été incapable d’améliorer durablement les conditions de vie de la classe ouvrière sans lui demander une contrepartie exorbitante.””
le réformisme n ‘est pas mort hélas et il y a toujours eu une contrepartie exhorbitante.
”
30 ans apres le capital reprend la main si on peut dire,là les prolos ne seront pas au rdv comme en 45 .
En “société anarchiste” (si tant est qu’on peut dire qu’il n’y aurait qu’une société), il n’y aurait ni “financement” ni “valeur ajoutée”, ni prolo puisque plus de classes. Employer de tel mot montre que tu as du mal a sortir du cadre du monde actuel pour en imaginer d’autres possibles.
la valeur ajoutée c ‘est ce qui est crée en plus par le travail humain,au dela de la propre reconstitution d sa force de travail.
et heureusement ,sinon c ‘est gestion de la pénurie eternelle.
plus de prolos bien sur ,je voulais dire travailleur,mais soyons précis,tout comme financement voulait dire une partie de la production soustraite à la consommation directe et individuelle mais socialisée ,indirecte.
Donc, j’ai bien compris que notre ami Spartacus ne veut pas qu’on touche au programme du CNR, sacro-saint ! Ceci dit, venir nous dire que c’est le patronat qui paie la Sécu ou les retraites est tout simplement faux ! Ce qui est versé à la Sécu manque bien sur la feuille de salaire, point-barre ! Quant à « l’aumône des puissants » qu’ont constitué les caisses de secours du XIXe siècle, il y a visiblement une ignorance totale de Spartacus de ce dont il s’agit : la mise en place dans certaines entreprises PAR LES SALARIÉS EUX-MÊMES de caisses de retraite et de soins, payées par les salaires, SUR LESQUELLES LES PATRONS ONT TOUJOURS TENTÉ DE METTRE LA MAIN. Il y a eu par exemple une série de grèves chez Schneider dans les années 1870 pour empêcher la direction de mettre la main sur ces caisses. Ce qui était une agression menant à une lutte au XIXe siècle, deviendrait un acquis en 1945 ? Quelle blague ! Que l’Etat mette son nez dans les retraites et les soins ouvriers était un cauchemar pour les militants ouvriers ! N’oublions pas quand même que partout où ce système a été étatisé, c’est sur l’impulsion de la bourgeoisie – dont le PCF fait partie en 1945 en tant que gestionnaire de l’Etat, mais Spartacus ne sera pas d’accord là-dessus – pas suite à des luttes ouvrières !
« Les prolos des 30 Glorieuses étaient bien mieux dans leur vie »? Ça sort d’où ? D’un livre d’économie ? Dans la réalité, tous les vieux prolos que je connais diront que la seule chose qui était intéressante, c’est qu’on pensait se sortir de la misère, mais pour le reste on n’y arrivait pas ! Les paysans de 1945 vivaient dans un autre monde que celui de la ville, et ce n’est pas de gaîté de cœur qu’ils y sont partis ! La petite-bourgeoisie a vécu mieux, ça, c’est un fait, les prolétaires c’est déjà moins le cas !
Quant à la question « dans une société communiste (anarchistes) d’où viendra le financement du social ?», non seulement elle est absurde, complètement, puisque pour un communiste une société communiste signifie la disparition de la loi de la valeur, et donc du « financement » de tout ce qu’on veut, mais elle signe définitivement l’appartenance du Spartacus à l’idéologie stalinienne !
Or, et c’est bien là le nœud de la question, le PCF, comme le Stalinisme tout entier, c’est la contre-révolution et rien d’autre. Il n’y a plus rien de révolutionnaire ou de prolétarien dans le PCF à partir du moment où il a accepté le nationalisme et la défense de l’Etat national, au début des années 30. L’assassinat des opposants de Gauche, qui a commencé bien avant la Seconde Guerre mondiale, en est une preuve suffisante, il me semble.
Donc, à Spartacus de se prononcer : le PCF se situe selon lui dans quel camp ? Parce que c’est bien là LA bonne question à poser à quelqu’un qui défend le CNR. Si le PCF a été un bon serviteur de l’Etat et du Capital national, qu’il a bien participé à défendre pendant la Seconde Guerre mondiale, c’est qu’il appartient à la bourgeoisie, parce que c’en est là définition…
t’as rien compris,je n’ai JAMAIS dit que je ne voulais pas qu’on touche au cnr et qu’il est sacro saint,JAMAIS
quand on commence comme ça une discussion,je suis attére de la sottise et de la mauvaise foi! d’autre part ne pas admettre que oui les prolos des 30 glorieuses ont eu mieux que leurs parents,va à l’encontre de quasiment tous les avis des intéresses.
oui le pcf fut réformiste,je l’ai dit et redit ,donc me demander dans quel camp il se trouve c ‘est ne pas me comprendre. oui en ce moment la secu est une part que le patronat DOIT retirer de ses profits! ce n’est pas absurde c ‘est la réalité !
le pcf n ‘est pas la bourgeoisie,pas du tout,c ‘est un parti reformiste mais pas une classe !! stupidité de dire ça !
et que le patronat qui veut prendre encore plus de pognon en piquant les caisses de retraites soit vu comme la preuve que celles ci sont ne sont pas des acquis montre que VSGCI ne comprend rien au monde de la lutte des classes.
tout comme son ignorance des bases économiques ,le financement social n ‘est pas dependant de la loi de la valeur.
je suis communiste libertaire et je sais que la contrerévolution est aussi le fait de ceux qui refusent de voir le monde dans sa complexité.
j’avais demandé a celui qui critiquai la demande d’un smic a 1800 euros net de dire quel chiffre serait à mettre en avant.
pas de réponse,j’adore ces fuites,ces noyages de poisson,cette habitude de ne pas se sentir tenu d’être logique,la rigueur intellectuelle est elle capitaliste?
pas important ce chiffre? non si on dit que de toute façon c ‘est dans le capitalisme ,oui si on se dit que maintenant des hommes et des femmes sont dans une misére noire.
et c ‘est maintenant qu’on vit et qu’on lutte.
mon anarchisme ne sera jamais un délire psycho économico theorique avec cent types qui gesticulent ,vite,fort et sectaire au carré.
donc prononce toi,y a t il une histoire avec des avnacées,des luttes, de victoires partielles, des défaites,ou bien tout est noir et blanc avec les communistes libertaires qui ont vu et verront toujours justes?
parceque ZUT de ZUT la trahison issue de MON camp de libertaires en Espagne en 36 vaut bien les turpitudes pro bourgeoisie du pcf.
ça me fait mal de l’admettre,mais mentir non merci !